Forum de FilmDeCulte

Darren Aronofsky est bien en génie. L'auteur de Pi et Requiem for a Dream signe un nouveau chef-d'oeuvre avec The Fountain, poème cinématographique sur l'amour fou d'une absolue beauté, gigantesque claque visuelle et auditive, maelstrom d'émotion et de sensation. Pour son troisième long métrage, il ose se frotter à l'un des mythes de l'humanité, l'éternelle jeunesse et l'immortalité avec une audace infinie. Il entrelaçe trois niveaux de lecteur autour d'un seul personnage, Tom, jeune médecin dont l'épouse est sur le point de mourir, et qui cherche en vain un moyen de guérir. Film apaisé et fiévreux à la fois, éblouissant formellement avec une incroyable utilisation de la musique et du son, The Fountain ne cherche ni à perdre les spectateurs dans ses entrelacs temporels, ni à lui asséner une vérité dissimulée mais à lui faire ressentir la dureté du deuil et la difficulté à accepter la perte d'autrui. C'est aussi, et surtout, l'une des plus belles histoires d'amour jamais portées au cinéma.

6/6
N°2 2006
Label Karloff
Deuxième vision ce soir.

Trois époques très différentes donc forcément un risque d'inégalité et effectivement, s'il y a quelque chose de bouillant dans les scènes dans le passé et quelque chose de très poétique dans les scènes dans l'espace, la partie contemporaine est plus faible dans l'ensemble, l'histoire y fait du sur place avant un retournement et là par contre, la force émotionnelle prend son envol.
Ca aurait mérité d'être plus grand, plus épique (35M$ de budget qui ne font jamais cheap mais le film d'1h36 révèle cependant d'ambitions plus grandes), au demeurant, c'est très très très beau et touchant, avec un grand Jackman.
A revoir pour mieux le saisir mais il y a là parmi les plus belles images que j'ai vu cette année.

5/6

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Est ce vraiment le propos du film?



Ne pas pousser mémé. Mais c'est en effet magnifique.

Film assez fascinant, qui pêche je trouve par un jusqu'au boutisme parfois violent dans la symbolique et les thèmes mythologiques (encore une fois, garder son cynisme à la maison), mais ça reste du très très bon cinéma.

L'immortalité de l'amour, oui.



On va te laisser avec nos amis joueurs de boomerang.

Y'a de ça évidemment.



Je rappelle que je n'aime pas Selon Charlie.

Tosgra, ça fritte par ordis interposés à 5m l'un de l'autre...

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Ben alors, pourquoi cette remarque ?




Tu as fabriqué ta prore kryptonite. Liam, c'est Blair With 2.

Ta news (ainsi que les rumeurs, le titre et le pitch) laissent penser que la fontaine de jouvence est le centre du film. Alors que ce n'est qu'un "outil" pour servir l'histoire et, comme tu le dis, l'amour.

C'est quand même l'objet de la quête.

et AIR FORCE ONE aussi...

Je veux des photos de Rachel à Deauville.

Aronofsky

Merci.

Mais non, AIR FORCE ONE je trouve ça juste sympa.

C'est pas un film que je DEFEND comme le Berlinger quoi...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste