Forum de FilmDeCulte

On peut savoir ce que c'est qu'un 3,5/6 pour toi ? HEIN ??

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I think we're gonna need a helmet.

Oh ca vaaaaaaaaaa...!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

ben dites donc, quel film de dingue!!!
C'est encore mieux que La colline a des yeux, que j'aime beaucoup, oui monsieur!
Deja ca fait longtemps que je n'ai pas vu autant de psychanalyse non-foireuse et implicite et de cinema-cerveau utilise avec autant de brio dans le cinema contemporain. Les formes, les sons, les lumieres sont extraordinaires. Le plan du bain de sang est monumental!
J'ai adore l'effet "double frisson" avec une partie claustro et une partie monstres gores. Dans ce genre de film, il ne faut pas attendre, je crois, que l'on ne nous montre pas les monstres, qu'on nous les suggere. Au contraire, le gore-survival exige une evolution du sentiment de peur, celle de l'angoisse humaine d'avoir eclairci son horizon de connaissances et pourtant continuer a cotoyer l'horreur, mais cette fois-ci bien reelle et crue (les bastons de ce type de films sont regies par les codes du film de baston, et sont tres visibles (on notera le surcroit de lumiere dans toute la deuxieme partie). Ce n'est plus l'obscurantisme qui pose probleme, du moins pplus seulement (puisqu'effecitvement la premiere partie repose sur l'obscurite et les espaces etroits). C'est la realite telle que decouverte qui est insupportable. En cela, un film moderne mettant en scene la decouverte par l'homme de sa mortalite la plus simple. C'est du coup bien mensonger de comparer le film a Alien sur l'affiche, a la limite on m'aurait dit Aliens pourquoi pas... et encore vite fait.

Le film est un peu plus bancal (ou delicieusement ambigu, ca reste a voir) sur le message moral de l'histoire:
1- est-ce que c'est l'histoire d'une femme qui n'arrive jamais a se sortir de la mort de sa fille a part par sa propre mort?
2- est-ce que c'est le refus de pardonner de la part de la veuve qui enterine ainsi une haine du monde? Sa traitre-copine s'excuse au debut du film, mais l'"heroine" ne dit pas qu'elle la pardonne, C'est peut etre cela qui repousse les deux femmes completement l'une contre l'autre.
3- est-ce un traite sur la place des femmes dans notre monde et les dereglements que cela cause sur elles-memes et leurs relations?

Peut-etre bien tout ca en meme temps.
Et j'ai rarement autant flippe devant un film, putain!
5-5.5/6

Je suis plutôt d'accord avec ce dernier post.

Encore une fois, je trouve les avis négatifs extrêmes bien exagérés.

Un film malin, bien ficelé, flippant (surtout quand on est claustro!) et aux rebondissements inattendus.

Le côté "peur primale" et "retour aux instincts de survie" est très réussi.

Ce film se laisse regarder sans aucun ennui, et ce malgré cette petite invraisemblance dont beaucoup d'entre vous parlent... On a vu pire, vraiment.

Assez bon souvenir d'il y deux ans.
Mais j'ai mémoire d'un manque de vraisemblance dans alors que bon, y a d'autres priorités.
Du coup, le film a un peu perdu de son immersivité.
Mais un bon 4/6 minimum.

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Vous ajoutez à ça, le bruit et l'odeur...

a partir du moment ou

Par contre un truc pas tres clair:

Ah si c'est clair

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ok, c'etait pas clair dans mon esprit.

Cela dit la mise en scène est un peu bordélique à ce moment là.

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Achat du DVD et seconde vision du film ce soir, quelques années après la sortie cinéma. J'avais un peu peur de perdre en surprise, de ne plus y croire du tout. Non, chez soi, dans le noir et dans le silence, ça reste toujours aussi tendu. Nous sommes loin de l'intelligence d'un Romero ou d'un Hooper, mais c'est une belle machine à faire peur - que je me contente de prendre au premier degré (j'ai vraiment du mal à voir un sous-texte dans ce film, à part quelques petits détails) : dans ce sens, la filiation avec Alien (autre pure mécanique de terreur sans le moindre symbole - de l'aveu même de Scott) me semble assez juste. Concernant la fin, je passe sur le rêve (qui retourne astucieusement les habituels codes du fantastique) et je retiens surtout le regard halluciné de l'héroïne qui m'a frappé : cela ne m'avait pas semblé aussi évident la première fois, mais en revoyant la fin, je me disais presque qu'elle allait devenir l'une d'entre eux, qu'ils ne la tueraient pas. Je n'ai rien pour le prouver, ce n'est pas une idée que je veux soutenir (je ne doute pas qu'ils la tueront en la trouvant), mais juste une impression dégagée par le film.
Je reste sur mon 5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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