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Jacky est issu d'une importante famille d'agriculteurs et d'engraisseurs du sud du Limbourg. A 33 ans, il apparaît comme un être renfermé et imprévisible, parfois violent… Grâce à sa collaboration avec un vétérinaire corrompu, Jacky s’est forgé une belle place dans le milieu de la mafia des hormones. Alors qu’il est en passe de conclure un marché exclusif avec le plus puissant des trafiquants d'hormones de Flandre occidentale, un agent fédéral est assassiné. C’est le branle-bas de combat parmi les policiers. Les choses se compliquent pour Jacky et tandis que l’étau se resserre autour de lui, tout son passé, et ses lourds secrets, ressurgissent…

Voilà le film qui est train de casser la baraque pour l'instant ici... Il est deuxième derrière Rien à déclarer et devant Tron.

Le cinéma flamand sait commettre des atrocités pour gamins qui ne dépassent jamais les frontières (vous connaissez Mega Mindy, Kabouter Plop ou K3en de kattenprins?) , mais propose aussi parfois d'excellentes choses. Rundskop est clairement dans le haut du panier de la production flamande de ces dernières années.
Le premier film de Michael Roskam est impressionnant de maîtrise ("techniquement" (mot qui sonne péjoratif), c'est super classe: mise en scène, photo, son...) et vraiment étonnant au niveau du scénario. Il s'étire un peu trop en longueur (sur les 2h15, un quart d'heure pouvait facilement être raboté), mais embarque le spectateur là où il ne s'attendait pas. Alors que le film adopte des allures de pur polar/thriller (voir la BA + mise en place d'une intrigue autour d'un meurtre, sur fond de mafia, traffic d'hormones, etc.), la vraie nature du film se révèle petit à petit (et particulièrement lors du flash-back révélateur) comme un terrible drame humain sur le personnage principal (surnommé "Tête de bœuf"). Le titre est donc bien choisi: l'intrigue polardeuse en fond passe au second plan, et il s'agit bien de la tragédie de Rundskop, pour lequel cette sombre histoire va faire ressurgir du passé son douloureux traumatisme. Matthias Schoenaerts, qui a pris je ne sais combien de kilos pour le rôle, est exceptionnel d'intensité et de présence. Il porte littéralement le film sur ses larges épaules.
Bon, passons sur les petits défauts (une vision des wallons assez caricaturale, qui dénote un peu dans l'ensemble). Ce Rundskop est une étonnante réussite, du moins un film super prometteur: Roskam est un réal à suivre...

Je sais pas si ou quand ça sortira en France, mais si vous tombez dessus... Ca vaut le coup d'œil!

4,5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le scénario sentait clairement la barbaque ! J'avais adoré à l'époque et je suis content que le film existe.

J'espère qu'il va sortir chez nous.

J'espère aussi, mais ça risque de passer inaperçu.. Enfin, je sais pas.

Mais le film est à voir en tout cas, ne fut-ce que pour Matthias Schoenaerts.. Mec qui a débuté dans Daens, puis qu'on a vu dans Meisje, Any Way the WInd Blows, Loft, Pulsar... enfin tous les films flamands importants des dernières années.. Et il a apparemment aussi eu un rôle dans Black Book de Verhoeven.

Sa gueule dans Rundskop:

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/FESTIVAL-DU-FILM-POLICIER-DE-BEAUNE-le-palmares-12295.html

Je connais pas ce Festival mais c'est cool!

Ici (ou plutôt: en Flandre) le film continue de cartonner.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tiens nous au courant s'il y a une sortie française !

Et une en Wallonie - Enfin, au moins, les Bruxellois peuvent le voir...

T'es d'où? Le film commencera bientôt à tourner en Wallonie...

Il sera présenté à Mons (Plaza) le 16 avril à 20h, et à Namur (Cameo) le 17 avril à 18h30, les deux fois en présence de l’équipe du film.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je suis en France mais j'ai vécu 4 ans à Bruxelles et j'y retourne une fois par mois. J'avais vu ce film à l'affiche mais ça me saoûlait d'aller jusqu'au Kinepolis - et j'avais vérifié où il était à l'affiche et j'avais été soufflé : 20 salles en Flandre, aucune en Wallonie.

Mais c'est bien qu'il commence à tourner au sud, curieux de voir comment il sera accueilli.

Curieux aussi.

Mais c'était visiblement la stratégie: sortir à fond les ballons en Flandre (et donc Bruxelles inclus), puis la Wallonie en second circuit..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'étais curieux de découvrir ce film-phénomène en Flandres qui a également reçu le prix de la critique au dernier festival de Beaune. Passé un début en rase campagne poisseux où l'on fait la rencontre d'un personnage principal ahuri, masse de muscle hébété shooté aux hormones de croissance, Bullhead tombe dans des répétitions fatales à un film de plus de deux heures.

Du côté mafia et trafic d'hormones, on n'apprend pas grand chose, et Roskmam part vite sur une autre piste le cul entre deux chaises, qui donne autant dans la comédie belge, avec ces personnages qui parlent hyper vite comme dans un bad trip de fin de soirée que dans le trauma enfantin, qui masculinement parlant fait quand même bien MAL, mais se révèle aussi mal géré que la mythique scène sodomie dans American History X, celle qui rend la foi. Au bout du compte, on se retrouve avec un premier essai inabouti qui instille quelques touches de noirceur (l'omniprésent racisme entre flamands et wallons), mais qui faute d'un scénario qui aurait les épaules, foire son polar pour se muter en vaudeville.
2/6

Tout pareil et puis ayant vécu à Liège ça m'a rappelé de jolis souvenirs. Le comique apporté par les 2 garagistes wallons ne m'a pas dérangé, je trouve que ça apporte une respiration par rapport à toute la noirceur du film. En rentrant dans la salle, je m'attendais à une mafia des hormones version Scorsese et le chemin que prend le film est assez surprenant (en positif). Le film décolle à partir de 30 minutes et l'évocation du trauma enfantin, à partir de ce moment les personnages acquièrent une véritable profondeur. Ce qui m'a le plus marqué, c'est toute la maîtrise dans la mise en scène et l'atmosphère. Il y a des scènes absolument remarquables (le trauma, la boite) et le travail du chef-opérateur est magnifique.
Je comprends que l'acteur joue dans le prochain Audiard, il dégage un charisme. Quand il est à l'écran, on a l'impression que la fureur va surgir à tout moment de ce corps meurtri.

Très bon film noir.

4,5/6

Pas vu grand chose d'original dans l'écriture même si le personnage - et l'acteur - est bon, mais le scénario n'en fait presque rien, tout comme de son intrigue policière. L'univers change mais reste inexploité, comme le reste. On se retrouve face à de banales histoires d'indics et de gangsters colériques. La réa parvient à créer une certaine ambiance cela dit, et les flashbacks sont ce qu'il y a de plus réussi.

2/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je viens de regarder "Sons of Philadelphia" qui est (sans être un mauvais film) sans intérêts et très quelconque. Mais ducoup avec Matthias Schoenaerts au casting j'ai eu envie de revenir sur l'incroyable Rundskop ( je découvre d'ailleur son titre original ici et j'en suis content, pour moi c'était Bullhead )

Ce film m'a marqué au fer rouge.
La fameuse scène du film... Elle m'a terrifié comme rarement je l'est été, elle me reste encore bien en tête, absolument terrible,un choc.
Mais au-delà de ça, tout le film m'avait semblé puissant et j'ai vraiment trouvé Matthias Schoenaerts exceptionnel.

Ce film j'en garde une expérience intense de cinéma et en lisant les principales critiques négatives plus haut:




Finalement je me rend compte que je n'est pas vraiment de souvenir du scénario. Je me rappel les grandes lignes mais c'est vrai qu'il me semble tout a fait banal.
Aie est-ce qu'il est si bien que ça finalement ?

Parfois je crains toujours un peu de lire les critiques de certain films que j'ai adoré car j'ai toujours peur qu'en lisant je me dise "Putain mais ouai c'est vrai, il a raison, enfaite c'est pas si fou..."

Mais au final c'est pas grave d'avoir apprit ça parceque avec Rundskop ce que je retiens c'est l'ambiance générale du film et son acteur principale (2 choses qui fond pour le coup l'unanimité) et rien que pour ça je trouve que le film est une merveille, vraiment je le conseille chaudement.

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