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MessagePosté: 11 Mai 2013, 18:39 
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Karloff a écrit:
Ah le forum, incapable d'aimer un film lent.


Incapable d'aimer un film chiant ouais.


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MessagePosté: 11 Mai 2013, 18:41 
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deudtens a écrit:
Pourrie la scène de fin : soit il faut la prendre au premier degré et on est en plein Chair de Poule (copyright DPSR), soit il faut la prendre métaphoriquement et là ça veut dire que la conne de mioche est "contaminée" au même moment et de la même manière que la mère. Aucune des deux hypothèses ne me plait.

Selon Nichols et Shannon, le détail le plus important de cette scène (qu'ils disent toutefois vouloir laisser à l'interprétation du spectateur évidemment), c'est le regard que s'échangent mari et femme.
Dès lors d'autres interprétations sont possibles. La scène peut symboliser le soutien de la famille pour le mari pour l'aider à surmonter son problème.

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MessagePosté: 11 Mai 2013, 18:43 
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Film Freak a écrit:
deudtens a écrit:
Pourrie la scène de fin : soit il faut la prendre au premier degré et on est en plein Chair de Poule (copyright DPSR), soit il faut la prendre métaphoriquement et là ça veut dire que la conne de mioche est "contaminée" au même moment et de la même manière que la mère. Aucune des deux hypothèses ne me plait.

Selon Nichols et Shannon, le détail le plus important de cette scène (qu'ils disent toutefois vouloir laisser à l'interprétation du spectateur évidemment), c'est le regard que s'échangent mari et femme.
Dès lors d'autres interprétations sont possibles. La scène peut symboliser le soutien de la famille pour le mari pour l'aider à surmonter son problème.


Le soutien de la famille (dont la fille, qui à cet age là ne devrait en avoir rien à foutre) qui passe par le fait de rentrer dans le jeu du gars alors que 10 minutes plus tôt ya toute une scène sur la trappe à ouvrir, ça me plait pas non plus. Allez, essayez autre chose.


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MessagePosté: 11 Mai 2013, 19:00 
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En fait, à la fin, c'est une ref symbolique pour dire que Les Muppets c'est trop un film exceptionnel.

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MessagePosté: 11 Mai 2013, 19:04 
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Voilà, les Muppets ça déchire tout, là on est d'accord !


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MessagePosté: 11 Mai 2013, 19:15 
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MessagePosté: 28 Juin 2013, 12:17 
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nobody's perfect a écrit:
J'ai reçu une énorme claque en regardant ce film. Le duo Jeff Nichols / Michael Shannon est aussi réussi que celui Waltz / Tarantino. On s'attend à un énième film sur une catastrophe météorologique, eh bien non! Il y a une gradation tout au long du film durant laquelle les angoisses du personnage principale imprègnent petit à petit le spectateur. La métaphore de l'abri est déployée à son maximum car l'homme n'est pas seulement enfermé dans une pièce, sous terre mais aussi au milieu de son propre cercle social qui le prend pour un fou. Il y a quelques mois j'ai demandé au cinéaste en visite à Lyon d'où lui venait ses idées de scénarios , mise en scène etc. il m'a répondu le plus simplement du monde " dreams and nightmares". Cet homme est un pur génie.


C'est mieux que tes autres textes mais un peu rockn roll la phrase avec Tarantino.


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MessagePosté: 28 Juin 2013, 13:00 
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MessagePosté: 28 Juin 2013, 16:07 
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MessagePosté: 28 Juin 2013, 16:18 
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Je pense plutôt à Harry Belafonte - Day-o (Banana Boat Song) dans Beetlejuice

http://www.youtube.com/watch?v=AQXVHITd1N4


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MessagePosté: 27 Sep 2013, 08:27 
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DPSR a écrit:
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Curtis LaForche mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d'une tornade l'obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l'incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l'habite...

Un film d'une maîtrise absolue mais sans aspérité, qui conforte Shannon dans son éternel emploi de psychotique torturé dans la droite lignée de Bug. Comme le film s'appuie sur des scènes de cauchemar récurrents magnifiées par des tornades et autres éclairs, Take shelter est en proie à de multiples interprétations entre rêve et réalité qui feront la joie des palucheurs de tout poil comme à l'époque de l'âge d'or de Shyamalan.
4/6


C'est aussi ce que j'ai ressenti sur ce film (excellent) . Il y a là du Shyamalan de l'époque d'Unbreakable en encore plus radical. D'une part dans les thématiques, mais aussi dans le storytelling: pas de gras sur le scénar, narration tendue comme un string dans une tempête (on sait qu'on peut pas aller faire pipi car ici chaque seconde a son importance) et le tout qui vous saute à la gueule le moment venu.

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MessagePosté: 24 Oct 2013, 21:30 
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DPSR a écrit:
Un film d'une maîtrise absolue mais sans aspérité
Art Core a écrit:
Là le film reste trop sage
Tom a écrit:
Il manque cela, une "magie" : le film, très fin mais scolaire, connaît trop bien sa partition. Il n'apporte pas assez de ravissement pour ce qu'il oppresse - et il oppresse bien, le portrait des USA sous stress est réussi.
Même sentiment.
David Swinton a écrit:
Je trouve que le film décrit admirablement, d'une façon presque documentaire, chaque étapes qui mènent de la peur à la folie, les mécanismes sournois. Et le plus génial, c'est que le film ne fait jamais le procès de quoi que ce soit. Il nous présente le phénomène de l'intérieur. C'est ce que j'ai adoré.
C'est ce qu'il y a de plus fin et de plus intéressant pour moi dans le projet, mais...
Tom a écrit:
cela reste un trajet linéaire vers plus de folie, plus d'angoisse, plus d'isolement : ça m'apparaît régulièrement limité, c'est le même petit air en boucle. Tout le film reste concentré là-dessus, et hors des scènes de visions (qui sont séduisantes en soi, mais très isolées), je trouve finalement le film assez morne, j'attends chaque étape logique de la descente aux enfers, et tout en appréciant le soin et la délicatesse du film, je suis rarement surpris.
Chez Shyamalan (pour repartir de lui, même si je ne veux pas faire un concours...), le fil narratif principal transcende toujours ce déclin du personnage. C'est l'histoire d'amour très pure du "Village", la relation gamin-docteur du "Sixième sens", le regret de la mère morte dans "Signes"... Autant de choses qui font qu'on est pas rivés sur la chute, sur ses étapes, sur son petit cheminement, mais que cette marche en avant sert une autre finalité. L'essentiel du film est ailleurs.
J'aurais jamais pu écrire ça, mais je rejoins complètement cette idée. Et Nichols passe vraiment juste à côté.
Tom a écrit:
L’antidote, il me semble, réside dans la douceur familiale. Elle est un peu en bois (Chastain, excellente, traîne un personnage pas très bien dessiné), mais elle est à l'origine des moments où le film s'ouvre. Lorsque la femme vient demander à son mari si il a rêvé d'elle, quand les personnages retrouvent une certaine dignité au milieu de cette chute, je trouve que le film respire. Ça donne les meilleures scènes, notamment celles dans l'abri. Mais ça reste trop rare, trop dispersé pour constituer une véritable ligne qui donnerait au film SA dynamique, un chemin moins convenu que cette fuite vers le fond.
David Swinton a écrit:
on sent que la famille, la femme, le mari, l'enfant, essaieront de vivre cette tempête ensemble. Ils essaieront de l'accepter dans leur vie tout du moins, de la regarder en face. La symbolique de la fin est que cette peur ne peut pas être stoppé, qu'elle finira par intoxiquer tout le monde. Enfin, il me semble
J'ai un peu ressenti la même chose mais sans doute parce que ce qui m'intéresse le plus finalement dans toute cette histoire (et que Nichols rejette en intrigue secondaire) c'est la peur de la folie transmise d'une génération à une autre. C'est dommage que Nichols ne structure finalement pas plus son récit et le fil narratif autour de cette peur-là (sa mère à lui et sa folie, et sa fille). Coincé entre la folie de la génération précédente, la peur de sa propre folie et le besoin impérieux de protéger la génération suivante, le personnage de Chastain (en élement extérieur à cette filiation-là) aurait pris une toute autre ampleur, non? Je trouve que Nichols ne creuse pas assez ce sillon-là.
Ayant vu les trois films de Nichols, on voit bien qu'il creuse le même mouvement dans chaque film (quitter l'enfance, l'héritage de la génération précédente et se confronter à sa propre vision du monde et de l'avenir). La transmission est au centre de chacun de ses films. Autant ses scénarios sont toujours hyper bien structuré, sa mise en scène ne parvient jamais à la hauteur de la violence qui traverse ses récits, à mes yeux. Ca manque de folie, de violence, de mystère, d'une étincelle. Il y a quelque chose de trop lisse et de trop maîtriser dans chaque film, une sorte de pudeur américaine qui veut rester poli et pudique alors que les récits sont loin de l'être. Voilà, je trouve que jusqu'à présent Nichols est un cinéaste trop poli. J'aimerais être profondément dérangé par son prochain film.


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