Forum de FilmDeCulte

Je n'irai pas jusqu'à enterrer Romero comme certains peuvent le faire, car il reste quelques idées intéressantes dans le scénario et deux ou trois sursauts marrants. Mais il est clair que depuis son superbe Monkey Shines (qui date quand même de 1989 il me semble), le papa des zombies n'est plus que l'ombre de lui-même, surfant sur 35 projets jamais réalisés, s'attardant sur trois ou quatre films pas forcément obligatoires, à l'exception de Land of the Dead que j'apprécie décidément beaucoup. Diary of the Dead, La Part des ténèbres, et surtout Bruiser restent en revanche tout à fait anecdotiques.
Atrocement mal joué, et d'un mou qu'on ne devrait même plus voir aujourd'hui au cinéma, ce Survival of the Dead sonne comme le film du recyclage, où l'on retrouve les discours - survolés - et les figures de ses films précédents, Day of the Dead en tête. C'est con, c'est très con, les effets spéciaux gores sont pour la plupart en CGI d'une laideur rare, mais c'est sauvé par un humour totalement débile grâce auquel le film passe assez rapidement. Ca fait peine à voir, tant il ne reste plus rien de la figure du zombie chère au cinéaste (ah si, maintenant les zombies montent à cheval), vu qu'il piétine purement et simplement ses idées qui restent au stade embryonnaire.
2/6, car j'ai malgré tout bien rit.

_________________
Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso