Forum de FilmDeCulte

Pas froid du tout. Très enfantin dans le bon sens du terme. même dans le style. j'en étais bluffé d'aillerus par contraste avec le deuxième. Je suppose la même chose qu'Unanimo au sujet du point de vue qui n'est plus celui d'Ender.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Le point de vue d'Ender est mis en valeur, mais de façon artificielle, on n'y croit pas trop, ou du moins on n'a pas trop envie de le prendre en affection, il fait un peu robot (pourtant l'acteur est plutôt bon). Surtout qu'à côté l'univers dans lequel il évolue semble super hostile (au bout de 3 minutes de film, il s'est déjà fait fighter 2 fois et on lui fait croire qu'il est viré de l'école). Y'a pas beaucoup de chaleur humaine, on a du mal à croire qu'il se fait des potes dans l'école d'entraînement alors qu'il reste 2-3 jours avec eux avant d'être muté ailleurs.

Sinon dans le film,

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"Les chances sur un million, elles se réalisent neuf fois sur dix".

Bon sang, Ford est une torture là dedans, chacune de ses lignes tiennent de la performance artistique dans le sentencieux risible... On sent l'adaptation qui met à plat froidement ses enjeux narratifs, sans aucune incarnation (mais peut-être que le matériau de base n'aide pas), avec une direction des jeunes acteurs qui parait totalement insensible... C'est aussi comme si tout ces jeux de simulation géants arrivaient un peu tard désormais sur les écrans, avec en prime cette caractérisation à la fois sommaire et pontifiante, propre au "young adult' d'aujourd'hui.

Le personnage d'Ender et la notion d'enfants soldats ne sort ici jamais du traitement abstrait, presque robotisé. Outre que le s'attend sagement, il faut bien avouer que c'est le néant dans son impact et ses possibles tant le film est en permanence limité à un petit univers de kitch et gadget en 3D, en guise de simulateur géant (bonjour Gavin Hood).