Forum de FilmDeCulte

Ouais mais les Petronas se terminent en pointes...

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Et les twin towers n'ont pas de symbole phallique entre elles. Puisqu'on est dans les analyses foireuses, je dirais que la partie blanche de l'écran me fait penser à une dent. une interprétation ?

T'es un bouffon?

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miroir miroir !

Bon, j'ai vu le film hier et je découvre vos réactions aujourd'hui et je suis assez étonné (quoique). Parceque moi j'ai AB-SO-LU-MENT adoré. J'ai pris un pied monstrueux !!! Et je suis pas un vendu à la cause, loin de là. Pour moi le premier film est assez moyen, le second est sympathique mais sans plus, quand à Raimi j'ai toujours trouvé que c'était un réal sur-estimé.
Là j'ai trouvé le film d'une générosité infinie ; quelle abondance ! La saga s'affranchi enfin des scénarios psychologisants qui étouffaient un peu trop les premiers films. On respire, on revient aux origines du film : du bon gros comic de base, avec des idées complètement dingues, des incohérences monumentales mais qui permettent une liberté de ton qu'on voit rarement dans ce genre de film. J'adore comment ça oscille du film d'horreur kitch à la comédie potache, du film d'action bourrin à la comédie sentimentale pour ado, du super héros au drame sociale.
Au début j'ai eu un peu peur quand je me suis rendu compte qu'ils reprennaient la création des personnages comme dans la BD sans presque rien modifier. Et puis finalement je me suis dit que c'était une bonne idée, ils assument. Ce qui m'a le plus marqué dans ce film c'est qu'il OSE ! Il ose plein de truc complêtement fou : Un film qui ose, c'est bien connu, c'est un film qui risque de se péter la gueule, et un film qui risque de se péter la gueule c'est tellement plus palpitant qu'un film pépère.
Alors bien sur, Raimi est toujours aussi nunuche en ce qui concerne les sentiments humains et pas trés inventif pendant les scènes d'actions, mais ce sont là des défaults qu'on retrouve dans presque tout les films américains. On a l'habitude.
Et puis il y a enfin un vrai putain de méchant, un salaud qui n'a pas d'excuse, il est bad et puis c'est tout : Eddie Brook ! Venom est vraiment réussi et Topher Grace (que j'adore) pour l'interpréter, c'est une putain d'idée. Dommage qu'il soit un peu sous-exploité.
Bon je m'arrète là mais vraiment ça faisait longtemp que je ne m'étais pas tant éclaté au cinoche : j'ai eu l'impression de lire un TPB sans fin sur grand ecran, c'est jouissif !

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N'écoutez pas Film Freak

- C'est vraiment le méchant ultime! Il n'a pas de mobile!!!
- Si. J'ai un Nokia. Bande de PD

*comprenne qui pourra*

Vas-y tu fais honte à tous les fan de comics là...



Le retournement fatal...



Mais justement, c'est nase ça...



Et un film pas traité par-dessus la jambe, c'est bien connu, c'est meilleur qu'un foutoir mal foutu pour satisfaire les geeks.

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Moi je peux.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi aussi, je crois.
Pas sûr remarque.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est Paris Hilton Perso, beaucoup apprécié, mais je suis assez surpris de voir le film pris à ce point au sérieux alors que je pense réellement qu'il y a beaucoup de second degrès assumé et de démarche réflexice dans ce que fait Raimi ici, en contradiction aux deux premiers films plus "néoclassiques". Spiderman est devenu une icone de spectacle exploité jusqu'à plus soifs, les images fortes des films précédents sont relus comme pour montrer qu'elles n'ont plus leur spontanéité, sont démythifiées (comme le fameux drapeau et la foule, ici clairement vus comme des abrutis).

C'est en même temps très drole, comme une bouffonerie franchement jubilatoire, avec un Parker vrai clown triste, et en même temps directement emprunt de cette perte de pureté qu'il y a au sein de l'oeuvre de Raimi, cette deliquessence et cette quasi autodestruction ou sont poussés les personnages (c'est déjà dés Evil Dead). Le film est le plus radical et ça fait une trilogie assez cohérente. Celà laisse un mauvais gout à pas mal de fans je pense, parce qu'en fin de compte Raimi a une vision très pessimiste de cette possibilité du super héros, des rêves d'enfance à leur base. Le personnage de "Sandman" canalise bien cette mélancolie dans de belles envolées poétiques.

T'es vert ?

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panel

Nan ça fait chier.


succession de jeux de mots trop forts là

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Ouai, on devrait monter un spectacle ensemble, vu qu'on est souvent sur la même longueur d'onde.

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panel

Pourquoi ? Moi ça m'a vraiment rappelé les premiers scénarios de comics avec leur mélange de naïveté, d'idées pitoresques, de retournements faciles et d'univers sans limite.



Non, je me suis mal exprimé. C'est pas un retournement, mais devant l'accumulation de situations et de rebondissements un peu "légers" (souvent issue du comics à la virgule près), je me suis rendu compte que le parti pris du film était résolument orienté vers un ton plus fun, plus Old School et qu'on sortait un peu du schéma scénaristique démonstratif hollywoodien. Il ne cherche pas à moderniser façon Ultimate (où le génèse de Venom est mieu foutu que dans le comics classique) mais à retrouver un certain état d'esprit et une fraîcheur où on ne s'embarrasse pas d'explications et de psychologismes.



Mais non, c'est bat !



Je ne pense pas que ce film soit un foutoir mal foutu (pléonasme) ou traité par dessus la jambe. Je crois même que c'est le film le plus complexe de Raimi, et de ce que j'ai pu en voir, son meilleur.
C'est dommage de ne s'arrêter que sur les articulations scénaristiques du récit.

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N'écoutez pas Film Freak

Mais justement, ce n'est pas une bonne chose.
Ce genre de discours suffirait à justifier l'attitude minable de certains qui considèrent encore les comics (et ses adaptations) comme de simples gamineries bariolées fantaisistes alors que justement plusieurs adaptations (les deux premiers Spider-Man qui ONT capturé cette légèreté et cette naïveté sans tomber dans la facilité, ou les deux premiers X-Men ou même le bancal Hulk de Lee) ont montré qu'on pouvait traiter SERIEUSEMENT des comics.



Et c'est une bonne chose? La simplification à l'extrême, la facilité absolue dans l'introduction de personnages et/ou d'intrigues, de cette manière, c'est une qualité?
Non.
Il faut juste comprendre que comic book et cinéma sont deux arts différents et que ce que tu peux étaler niveau développement (et persos, et intrigues, etc) sur plusieurs numéros en BD, tu ne peux pas le condesner bêtement en un film de 2h environ.
Faut le repenser. Pas juste reproduire une structure épisodique en scénario sans réelle homogénéité (ou ne serait-ce que fluidité).



C'est Batman et Robin ouais.



Carrément...bah vas-y, explique-le nous.
Expose-moi la complexité d'un film qui, forcé de devoir foutre un mec qui devient un homme-sable, contraint d'introduire une substance maléfique qui corrompra pas un mais DEUX personnages, tout en gérant l'évolution faite au préalable sur deux films d'un potentiel méchant, et qui se débrouille avec les PREMIERES SOLUTIONS POSSIBLES à l'écriture :
- on a besoin d'une substance? Bon bah hop, c'est un météore (qui tombe comme un coussin, sans dégats)
- on a besoin d'un hoimme-sable? Bon bah hop, il courait et boum, il tombe dans le truc à molécules (trop bien protégé)
- on a besoin de mettre de côté le Bouffon? Bon bah hop, il est amnésique en fait
- on a besoin de Venom? Bon bah hop, comme par hasard, Brock est dans la même église que Parker au moment où il se débarasse de son symbiote
- on a besoin du Bouffon dans le combat de fin? Bon bah hop on fait dire à Bernard (le non-personnage) qu'en fait, y a deux ans, bah c'est lui qui a nettoyé les plaies de papa et "ah j'avais oublié de te dire, Harry, c'était des plaies faites par les lames du Glider" (oui parce que Bernard c'est un pro des plaies par lames de Glider).



C'est surtout facile d'y voir une volonté de faire du comics '60s alors que deux films bien plus rigoureux précèdent.
C'est pas comme si, soudainement, Stephen Sommers était venu réaliser un gros blockbuster hystérico-parodique.
Non.

J'aime beaucoup le film mais ses défauts sont là.

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