Forum de FilmDeCulte

Vu hier soir.

Je me demande vraiment si, en sortant au ciné comme prévu, le film aurait fonctionné. Tellement "adulte", peu ou pas compréhensible (ni vraiment très fun) pour les enfants... Sincèrement une énorme chute après un démarrage et un effet de curiosité classique ne m'aurait pas étonné. Mais bon, on ne le saura jamais.

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Netflix les gars, Netflix.

Oui je pense qu'il aurait semi bidé aussi.
Sinon ça t'a plu ?

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CroqAnimement votre

Bof.
Très bonne idée de départ, plein de trucs couillus mais un ennui poli, je l'ai déjà oublié à vrai dire.
Il faut dire aussi que le jazz m'emmerde en règle générale, et je trouve pas les persos très attachants. Et toujours ce remplissage très Pixar dans le second acte, à base de rebondissements interchangeables voire inutiles.

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Netflix les gars, Netflix.

Exactement comme dans Là-haut avec toute l'histoire autour des chiens parlants. Toute la course-poursuite au paradis m'emmerde. Sinon, mon fils de 8 ans s'est ennuyé devant. Effectivement, je ne suis pas certain que tout cela fonctionne tellement sur des enfants qui peuvent saisir le concept de vie après la mort, mais auront plus de mal avec l'idée du personnage qui passe à côté de sa vie.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Ma petite bafouille sur le film :

Le film jumeaux de Vice-Versa, en moins fort il me semble. Pete Docter nous réchauffe l'idée qui avait fait le succès de Vice-Versa : la représentation abstraite d'un espace inconnu, supposé existant (notre inconscient, l'eau delà), pour lesquels on peut se permettre une représentation libre et ludique. Cet ailleurs étant toujours en relation avec le réel, le monde que l'on connait.
Comme dans Vice-versa, cette représentation est toujours possiblement sujet à critique (esthétiquement ou moralement), mais encore une fois l'auteur arrive à retomber sur ses pieds en balayant toutes craintes possible.
En effet, s'il y a toujours, dans ces représentations abstraites (notamment des personnalités, on reste très proche de VV par moment), un gout de développent personnel, de formation au management douteuse, Peter Docter finit toujours par bifurquer et finir sur un contre-pied. Dans VV, les émotions schématiquement représentées par cinq personnalités s'en trouvaient mélangées et enrichies à l'arrivée de l'adolescence, la fin du film reconnaissant la mélancolie comme donnée essentielle de l'existence.
Ici, c'est l'injonction à la performance, à suivre une voie, à poursuivre un rêve qui est remise en question, le film préférant finir une une valorisation de la vie par le goût de l'instant présent et des sensations, un message presque épicurien, finalement.
Le prise de conscience est mise en branle par cette formidable idée de l'interversion d'âmes dans un mauvais corps. Docter n'oublie pas non plus la veine cartoonesque de ses films et de l'animation en générale, réservant de beaux gags visuels, surtout si l'on aime les chats.

Et il y a bien évidemment des fous furieux pour s'indigner que le film soit raciste car une personne "de couleur" est transformée en animal et que le personnage de 22 est "blanc" et est donc un white savior qui sait mieux être noir que le noir lui-même.

Enjoy:
https://orionlennox.medium.com/disney-p ... 8d5dfd4ef8

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pourquoi 22 serait-il blanc ?

Car l'âme a une couleur c'est bien connu.

Preuve de la connerie du truc

Parce qu'iel a choisi une voix de femme blanche (précisément parce que c'était le choix le plus "annoying" mais bon, ça notre indigné n'en tient pas compte...).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ah merde j'oublie aussi que les voix doivent maintenant aussi avoir une couleur aux usa

Pas encore lu cet article mais enfin le plus affligeant - mais aussi finalement le plus prévisible de la part de Disney - c'est la façon dont ce film s'approprie et lisse le jazz comme s'il s'agissait de musette ou de yéyé. L'"âme" historique de cette musique est intégralement phagocytée par les états d'âme individuels du personnage (aussi "mouvants" soient-ils). S'il est vrai qu'on joue sans doute aujourd'hui du jazz essentiellement pour la virtuosité du geste musical ou par hobby et que le personnage peut figurer cela, il y avait moyen avec l'histoire du père de rappeler certaines choses quant à l'histoire de cette musique mais le film ne le fait strictement jamais.

Par ailleurs, je saisis absolument pas l'itinéraire du type. Au début il est prof de musique ds une école avec des gamins et n'a visiblement aucun goût pour le partage avec eux de sa musique (on découvre par la suite qu'il est prof plus ou moins pour faire plaisir à sa mère, que c'est en fait un artiste qui est frustré - comme tous les profs, c'est bien connu), et il découvre l'altruisme avec une entité surnaturelle 22 à qui il va laisser sa place dans le monde plutôt que, revenu de ses rêves de grandeur, de retourner dans son lycée faire qch avec ses élèves ? On va dire que je n'ai pas été emporté par la "magie Disney"... lol

Pourtant, d'après Le Monde 2, Le studio d'animation sort le 25 décembre, en streaming sur Disney +, son premier film coréalisé par un Afro-Américain et dont le héros est noir. Le studio s'est entouré d'employés et de consultants de couleur pour se prémunir de tout procès en appropriation culturelle.

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There is no such thing in life as normal

Trous d'air dans le scénario et morale ultra convenue sur les petits plaisirs de la vie, pour pas dire sur des rails. Sur le fond, c'est à des années-lumière de Vice et versa mais c'est heureusement sauvé par l'imagination et l'efficacité narrative de Pete Docter. Agréable, surtout grâce à la promenade dans New-york et les personnages attachants, mais décevant tout de même.