Forum de FilmDeCulte

En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?

Bon c'est pas minable comme le dernier Eastwood, n'empêche que pour moi c'est ce que Scorsese a fait de plus pénible.
En fait le plus étonnant réside dans la manière de Scorcese de ne pas jouer la carte du twist dans un premier temps en alternant des plans très hâchés, comme si les personnages changeaient soudainement de place selon les angles de vue, et ces scènes hallucinations assumées qui présentent d'emblée Di Caprio comme hystérique et violent, alors que si, cette fin à la A+B=CQFD crayonnée sur un tableau d'école avec bingo reconstitution dont on se serait passée, achève les dernières illusions qu'on pouvait porter à ce film étrange et casse-gueule dans sa reconstitution de Dachau au seuil du grand guignolesque ou ses persos-Père Fourras freakesques avec leurs énigmes et méditations à deux balles qui ne mènent qu'à une résolution évidente. Di Caprio en fait quinze tonnes, Williams joue l'ectoplasme, Kingsley semble s'en contretamponner le coquillard tout du long.... Bref c'est bien le niveau de remake des nerfs à vifs qu'on pouvait redouter, alors que les scénaristes se voyaient peut-être plutôt entre sixième sens et usual suspects.
2/6

du niveau de la bd, quoi... jvais passer mon tour je crois

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Y a une BD ?

A moins que tu voulais dire BA ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non non, BD, il en avait parlé en section adéquate d'ailleurs.

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Pré Carré

Le roman est très bien, en revanche.

Je le trouve totalement naze (enfin, de plus en plus naze au fur et à mesure qu'il avance).

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Je trouve surtout que la fin détruit tout.

Le temps aussi.

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Et Gozer.

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J'ai toujours trouvé que les twists fonctionnent mieux en roman qu'en film, donc ça a fonctionné sur moi.

Ca vaut pas le twist de Viva la vie !!!

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J'ai lu le dernier Lehane qui va aussi être adapté, un pays à l'aube, c'est quand même bien long (750 pages) pour une histoire aussi quelconque. Mais je comprends pourquoi les producteurs se ruent dessus pour acheter les droits.

[mode TOC on]

DPSR, mets des majuscules où il faut aux titres anglais!

[mode TOC off]

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Comme Cosmo, on me l'avait vendu comme un super thriller en plus, d'où ma grande déception, heureusement ça se lit vite...

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Janet

Le problème avec les histoires à twists, c'est qu'à force d'en voir, c'est super grillable, Shutter Island tu vois la BA une fois et c'est bon quoi...

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Janet