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MessagePosté: 03 Mar 2010, 12:03 
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Gabnec a écrit:
et y'a un des plus beaux plans du monde :
Le travelling latéral avec les nazis qui se font dégommer. D'ailleurs les séquences sur la seconde guerre mondiale, sont à mon sens très fortes.


Ah ouais, moi sans faire mon Rivette, ou Godard, je ne sais plus, je l'ai trouvé limite interdit.

Pour le surplus, le film m'a semblé lourd et ennuyeux.

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MessagePosté: 03 Mar 2010, 13:11 
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Billy Budd a écrit:
Ah ouais, moi sans faire mon Rivette, ou Godard, je ne sais plus, je l'ai trouvé limite interdit.


J'ai été dérangé par ce plan aussi. Une caméra qui "ordonne" aux soldats de tirer sur les prisonniers au moment de son passage, voilà quelque chose qui me surprend chez Scorsese ... Il y a peut être une justification, étant donné que ça touche à la mémoire de Daniels et qu'il s'agit de souvenirs qu'il reconstitue.

Par contre, beau plan, faudra qu'on m'explique, c'est pas Madeleine sous le Golden Bridge dans "Vertigo" quand même ...


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MessagePosté: 03 Mar 2010, 13:14 
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Je crois que ce qui m'a le plus gêné en fait, et là c'est peut-être dans le bouquin hein, c'est
le côté fantastique des rêves du héros opposé au réalisme de l'île, qui laisse germer dans l'esprit du spectateur que c'est bien chez le héros que quelque chose cloche, je me dis du haut de mon bac+17 en génie scénaristique que l'inverse aurait peut-être été plus adapté au support cinéma, des flashbacks réalistes (plutôt que des rêves) mettant en scène par exemple des dialogues plus ou moins ambigus entre le héros et sa femme, et une île plus inquiétante, plus fantômatique, avec des ombres et des faux-semblants et des trucs qui se promènent dans l'arrière-plan et enfin vous voyez quoi, ce que suggère la BA, par exemple quand ils vont explorer le cimetière c'est une putain de bonne idée mais il n'en sort absolument rien, quand on suggère que le doc est un ancien nazi pareil ça ne mène nulle part, et l'autre qui vit dans sa caverne on n'y croit pas une seconde, genre elle suce des cailloux et des queues de rat pour survivre, quitte à lancer plein de pistes en l'air comme ça autant les parer d'un peu plus de mystère.


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MessagePosté: 03 Mar 2010, 20:56 
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Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
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Billy Budd a écrit:
Gabnec a écrit:
et y'a un des plus beaux plans du monde :
Le travelling latéral avec les nazis qui se font dégommer. D'ailleurs les séquences sur la seconde guerre mondiale, sont à mon sens très fortes.


Ah ouais, moi sans faire mon Rivette, ou Godard, je ne sais plus, je l'ai trouvé limite interdit.


Ah, moi j'ai beaucoup aimé ce plan, de loin la chose la plus audacieuse du film...

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MessagePosté: 03 Mar 2010, 20:59 
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Localisation: Lille
Marlo a écrit:
Billy Budd a écrit:
Ah ouais, moi sans faire mon Rivette, ou Godard, je ne sais plus, je l'ai trouvé limite interdit.


J'ai été dérangé par ce plan aussi. Une caméra qui "ordonne" aux soldats de tirer sur les prisonniers au moment de son passage, voilà quelque chose qui me surprend chez Scorsese ... Il y a peut être une justification, étant donné que ça touche à la mémoire de Daniels et qu'il s'agit de souvenirs qu'il reconstitue.

Par contre, beau plan, faudra qu'on m'explique, c'est pas Madeleine sous le Golden Bridge dans "Vertigo" quand même ...


A la fin ils précisent qu'il n'a pas exécuté de Nazis à Dachau, c'est lui qui invente ça.

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MessagePosté: 07 Mar 2010, 01:00 
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Je suis un peu déçu que le film ne prenne pas la piste Valse avec Bachir jusqu'au bout, en interrogeant réellement la mémoire de l'armée américaine, et qu'on se recentre sur le traumatisme beaucoup plus personnel avec le flash back final (même si ça reste assez couillu dans l'absolu, les crimes de guerre américains étant la plupart du temps totalement oubliés par les livres d'histoire).

Après, y'a une grosse faute qui n'a pas été relevée ici : le sigle "Le Travail rend libre" montré comme celui de Dachau est celui d'Auschwitz. Pas bien Marty.

Mais pour le reste, moi j'ai vraiment pas mal marché dans la combine générale, tombant totalement des nues au fur et à mesure des twists. Ca mériterait probablement d'être raccourci pendant certains échanges, mais y'a quand même une ambiance bien poisseuse qui te prend aux tripes constamment.


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 01:08 
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Inscription: 18 Aoû 2005, 21:23
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Yesss ! Enfin du Scorsese qui m'enthousiasme à nouveau. Ça commençait à faire longtemps.
Bon en gros, j'ai trouvé ça formellement éblouissant. Comme dit le Pingu, la Dream Team est au top et ça tue.
Et du coup ça me viendrait même pas à l'idée de qualifier ça de film "à twist", surtout que ça n'a rien de bien "twistant", et même en intuitant très vite le dénouement, je suis resté à fond, alors que devant n'importe quel Shyamalan je me serais mis à bailler et à envoyer des SMS à mes groupies.
Et puis quelle ambiance, merde ! Bref, j'ai trouvé ça vraiment classe et vraiment fort.


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 03:09 
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C'est marrant, mais c'est justement quand le "arbeit macht frei" est montré soi-disant pour Dachau que je me suis dit "euh, ça marche pas" et de la on commence vraiment à se douter que c'est plus du délire que la réalité, les flash-backs...
Ou ça peut aussi être tout simplement une erreur (mais tellement grossière que ça parait improbable...)


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 10:04 
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Je suis passé par pas mal de jugements différents durant la séance. J'ai trouvé le début très bien mené et excitant. Puis j'ai découvert le pot au rose au bout de 10 minutes. Je me suis d'ailleurs demandé si Scorsese s'y intéressait vraiment, à l'effet de son twist. C'est tellement gros, du début à la fin. Il y a tellement d'indices,
du filmage présentant faux raccords, gros plans et images tremblées à outrance, à l'omniprésence du background du héros en passant par le développement de l'intrigue genre "tenez on vous donne des blouses blanches".
J'ai vraiment l'impression que le twist est aisément grillable, et c"est pour ça qu'encore une fois, je pense qu'il n'intéresse Scorsese qu'à la marge. Du reste, même si l'on sait le fond de l'histoire dès le début, le film se suit très bien, il en acquiert même une autre puissance. Pas un vrai film à twist, donc.
Par contre, c'est dommage que
tout ce qui se passe n'est en fait qu'un jeu de rôles, comme si Scorsese prenait à la lettre l'était mental des aliénés au lieu de le faire vivre sur le plan purement psychologique. Nous ne sommes donc pas vraiment dans du cinéma cerveau, où tout le film ne serait qu'un rêve semi-éveillé fiévreux mêlant éléments véridiques et affabulations, là l'affabulation vient de l'extérieur, de l'institution qui crée le jeu de rôle. Déjà c'est complètement invraisemblable que pareille chose soit organisée, mais c'est surtout que ça rend le film un peu plus terre à terre et ça colle moins au sujet de la folie.

Autre défaut: la personne qui m'a accompagnée et qui avait lu le livre m'a dit que dans celui-ci l'ambiguité réel/folie était bien mieux retranscrite et ce jusqu'à la fin.
C'est-à-dire que même à la fin on ne savait pas vraiment si c'est le héros qui est fou ou si c'est bel et bien l'institution qui veut faire des tests de nazis, et ce brouillage servait le propos d'une perte de repères après la WWII. Parce que là dans le film, le coup du jeu de rôle ne permet plus de doute, notamment à cause de la présence de Mark Ruffalo. Du coup les propos très intéressants de la femme de la grotte ("on essaie de faire rentrer tout ce qui se dégage de vous dans votre supposée folie et c'est comme ça que l'institution marche, elle contraint et réécrit l'histoire pour mener à bien ses projets") sont montrés comme faux dans le cas de Shutter Island. Bon, c'est vrai qu'on peut toujours se dire que DiCaprio ne délire pas et que tout est un coup monté dans le cadre d'une opération diabolique, mais la mise en scène à la fin, qui montre la tristesse de son médecin référent à avoir échoué la thérapie, a tendance à faire pencher le film dans l'autre sens. Donc je voulais savoir, pour ceux qui ont lu le film et en conservent des souvenirs précis, ce qu'il se passe à la fin, si l'ambiguité est conservée...

Tout ça me fait d'ailleurs penser qu'à ce titre-là, Eyes Wide Shut est un bien plus grand film. Dans le Kubrick, impossible en dernière instance de savoir ce qui est vrai et faux. Complot, mise en scène? Les deux interprétations appellent chacune des propos différents mais le véritable propos se trouve justement dans le brouillage des interprétations, de la vérité, que ce soit de la faute de classes dominantes qui nous bernent ou que nous soyons victimes de notre propre paranoïa.
Mais il est possible que Scorsese ait appuyé UNE interprétation parce qu'il voulait faire un film non sur le complot et les horreurs américaines dignes des nazis, mais davantage un film sur la folie et le traumatisme de la WWII. Dans cette optique la scène précédemment citée,
où DiCaprio à la fin fume sur les marches en compagnie de Ruffalo, est très touchante, le mec ne sortira jamais de ce traumatisme trop grand pour toutes les thérapies du monde.


Un bon film quand même, trop long et souvent maladroit, mais qui vieillit bien.

4/6


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 10:59 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:48
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Localisation: in the forest of the Iroquois
Stradlyn a écrit:
C'est marrant, mais c'est justement quand le "arbeit macht frei" est montré soi-disant pour Dachau que je me suis dit "euh, ça marche pas" et de la on commence vraiment à se douter que c'est plus du délire que la réalité, les flash-backs...
Ou ça peut aussi être tout simplement une erreur (mais tellement grossière que ça parait improbable...)


Il y a un sigle "Arbeit macht frei" à l'entrée de Dachau mais il ne ressemble pas à celui du film.

Celui du film c'est celui ci :

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Et c'est pas le bon.


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 11:28 
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Baptiste a écrit:
Autre défaut: la personne qui m'a accompagnée et qui avait lu le livre m'a dit que dans celui-ci l'ambiguité réel/folie était bien mieux retranscrite et ce jusqu'à la fin.

Non, dans le bouquin, il n'y a absolument aucun doute: Daniels/ Laeddis est un patient, point. C'est évident. En plus, la théorie du complot foutrait un peu en l'air le vrai sujet qui est celui du trauma.


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 13:30 
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Geraden a écrit:
Baptiste a écrit:
Autre défaut: la personne qui m'a accompagnée et qui avait lu le livre m'a dit que dans celui-ci l'ambiguité réel/folie était bien mieux retranscrite et ce jusqu'à la fin.

Non, dans le bouquin, il n'y a absolument aucun doute: Daniels/ Laeddis est un patient, point. C'est évident. En plus, la théorie du complot foutrait un peu en l'air le vrai sujet qui est celui du trauma.


Je plussoie ; je n'ai pas vu le film mais j'en ai discuté avec ma fille qui est y est allée hier soir et qui m'a parlé de la l'ambiguité finale. Je ne l'ai pas accompagné car j'ai beaucoup aimé le roman (comme les autres romans de Lehane que j'ai lus) et je préfère garder ma version "personnelle" du livre. Dans le roman, il n'y a aucune ambiguïté quant à la folie du personnage principal.


Dernière édition par Azuma le 07 Mar 2010, 21:31, édité 1 fois.

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MessagePosté: 07 Mar 2010, 15:17 
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Ok. Il n'empêche qu'il me semble que le propos de la femme dans la grotte est tout à fait pertinent: cette tendance des institutions et des hommes en général à interpréter tous les comportements d'une personne ayant eu un traumatisme comme anormaux ou relavant d'une plus ou moins grande folie. Et même si dans Shutter Island il n'y a pas d'institution répressive voire manipulatrice, quand c'est le cas, on tente de faire croire aux individus qu'on réprime que c'est eux qui sont fous. Un Etat totalitaire ne se comporterait pas très différemment de ce que l'on voit de l'asile de Shutter Island, c'est là où la frontière est floue, et quelque part, là où le film est dérangeant.


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 20:29 
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Ce qui est cool avec des films comme celui-là, c'est de nous démontrer que même les plus grands peuvent faire des erreurs. Et là c'est bien ce qu'a fait Scorsese en adaptant cette histoire pourrie. Quasiment rien à ajouter à tout ce qui a été écrit dans ce sujet, mais j'appuie là où ça fait mal en dénonçant à mon tour toute la séquence du phare, bien ridicule et lourdingue.
Heureusement que le début du film est bon, avec notamment ce formidable montage décomposant les mécanismes de raccords classiques. J'ai bien pris mon pied. Et puis la descente progressive du film n'a fait que m'ennuyer de plus en plus et la mise en scène elle-même m'a semblé occultée par les incessantes et balourdes hallucinations.
Bref, c'est raté mais pas catastrophique dans la mesure ou Scorsese et son équipe ne sont pas des manchots et offrent de purs moments de cinéma (comme Tetsuo, j'ai trouvé le fameux travelling très intéressant, assez radical - un moment unique dans le film en fait).
2,5/6


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MessagePosté: 07 Mar 2010, 21:35 
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oncletom a écrit:
Et là c'est bien ce qu'a fait Scorsese en adaptant cette histoire pourrie


Je n'ai pas vu le film donc je ne peux pas m'exprimer sur votre opinion (à propos du film), mais l'histoire n'est absolument pas pourrie et Shutter Island est un très bon roman. Le traitement qu'en fait Scorcese est un autre débat.


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