Forum de FilmDeCulte

J'avais entendu dire que le film témoignait d'un certain propos politique et effectivement, le fond est bien là. Alors ça commence de manière assez grossièro-classique à ce niveau (le soldat d'élite abandonné par ses supérieurs lors d'une mission clandestine en Ethiopie qui, 36 mois plus tard, a le "9/11 Commission Report" sur son bureau et regarde sur le net "quels mensonges ils nous racontent aujourd'hui").

Mais ensuite, une fois la première partie du film écoulée (durant laquelle le fantôme de Lee Harvey Oswald et du cmplot autour de l'assassinat de Kennedy plane largement au-dessus de l'intrigue),le discours réapparaît, un peu mieux formulé.

On évoque les tireurs mais surtout leurs supérieurs, ceux qui donnent les ordres et qui s'en sortent, etc.
On parle des atrocités commises dans le Tiers-Monde sous le prétexte de la "liberté", etc.
On place ce genre de conspirations au-dessus des partis, etc.

En cela, le dénouement, un peu longuet, est surprenant et loin d'être politiquement correct.

Dommage que le reste du film, tant narrativement que formellement, s'avère bien, bien lisse. Je crois que je préfèrai encore Fuqua quand il gardait une esthétique clippesco-bruckheimerienne, avec sa photo super léchée, même dans ses plus mauvais films (Tears of the Sun, King Arthur). Ici, le tout est globalement terne. En France, ce serait une jolie photo. Aux USA, c'est l'équivalent d'un film français.

Je préfère la froideur plus réaliste de Liman/Greengrass sur les Bourne que smeble vouloir atteindre Fuqua ici mais sans réellement y parvenir. Par ailleurs, le film dans son ensemble fait assez sous-Bourne. Mais une fois de plus, Wahlberg a beau être pas mauvais, son perso n'est juste pas du niveau d'un Bourne (ou d'un Bauer). Pourtant on nous montre clairement son talent (tout le passage où il est blessé, se soigne, est assez bon, ça change des films où le mec se prend une balle, pisse le sang et très vite ne sent plus rien, et guérit en deux-deux). Je sais pas.
Moi je persiste à dire qu'il est meilleur dans des rôles plus proches de lui (The Yards, Four Brothers, The Departed). Oui je sais, je me répète.

Enfin bref...ça se regarde agréablement, sans ennui, et y a quelques idées et un propos plus assumé par exemple que dans les Bourne...mais le reste n'est pas à la hauteur.

3,5/6

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Pour mémoire :

The Replacement Killers (Un Tueur pour Cible, 1998)
3/6 - sous-The Killer, des débuts gentillets

Bait (Piégé, 2000)
Pas vu. Directement sorti en vidéo en France.

Training Day (2001)
4,5/6 - revu récemment et c'est bon, la forme fait preuve de qques petites touches personnelles, la photo lèche bien l'atmosphère du LA urbain, le duo d'acteurs tue

Tears of the Sun (Les Larmes du Soleil, 2003)
2/6 - sous-Black Hawk Down, simplisme banalisant

King Arthur (Le Roi Arthur, 2004)
2,5/6 - sous-Gladiator, parti-pris réaliste intéressant, galerie de gueules sympa et la scène sur la glace

Shooter (2007)
3,5/6 - sous-Bourne donc, un propos intéressant, un tout trop lisse


J'aurai été curieux de voir American Gangster par lui (le projet, plus proche de Training Day que ses autres films, a depuis été repris par Ridley Scott et sort en automne).

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Mark Wahlberg se charlesbronserise dans cette bourrinade assez lisse et pas très subtil dans son propos politique. Mais ça se laisse voir pépère et puis il y a Ned Beatty en sénateur véreux. Il serait temps qu'Antoine Fuqua revienne à l'univers des ghettos pour qu'il ne soit pas l'homme d'un seul film.

2/6

L'impression de voir un film des années 90, ou le mec fait la veangance ou il veut, avec des armes aussi longues que ma bagnole. Et la vengeance va jusqu'au bout quoi. Le mec il s'en fout il faut que les méchants payent, c'est tout. Puis putain l'épilogue devant l' Attorney est d'un risible.

Bref, l'impression de voir un film avec Schwarzie, ou même The Rock aurait suffit quoi. Manquait plus que les synthés, la meuf à gros nichons qui passe devant la caméra, les flics qui mangent des donuts et j'en passe.

Mais sinon je me suis pas emmerdé, ça rempli son rôle de divertissement neuneu. Mais franchement ça prone une drôle d'amérique une fois de plus, un film qui tombe au mauvais moment. Sinon, les deux meufs sont méchantes.

Plutôt les 80's, non? L'époque de Rambo et de Paul Kersey...

ouais mais bon, début 90's ça chiait bien aussi quoi. Mais oui, 80's et 90's. ça fait bizzare, un bon dans le temps parfois.

Yop... Le début m'a fait énormément penser à Commando... Bon OK il porte pas in tronc d'arbre sur l'épaule mais quand même...

Sinon dans l'ensemble j'ai trouvé ça sympa avec quand même pas mal de scène bien over the top (toutes les scènes avec la nana, la scène de fin dans la cabane du Sénateur, Whalberg avec ses lunettes noires qui marchent au ralentis, la miss qui se faite tabasser la gueule et qui 1h après est toute maquillée sans une seule égratignure, etc...) qui font souvent sourire du coup. Mais ça reste quand même efficace dans son style...

3/6

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Putain, Antoine Fuqua, le réal qui croit, qui veut avoir des choses à dire et puis en fait non. Alors le film réserve de bons moments, mais c'est pas la joie et passé le JFK II: BEHIND THE SCENE rigolo, on s'enfonce dans l'inintéressant, le banal voire même le franchement con. Si c'est plutôt amusant dans ses scènes d'actions (sans être follement hallucinant), ça devient con comme la lune dès que ça veut faire de la politique. Et puis les clichés de l'homme des bois avec son iench...

2.5/6

Oui aussi c'est vrai... Moi c'est surtout le début avec le gars reclu dans sa cabane au fond des bois que des gars viennent chercher pour qu'il reprenne du service... Bon on pouvait aussi penser à Firefox, mais c'est moins charal Firefox...

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Surtout avec les onglets...

Rattrapé sur le câble, j'aime bien ce genre de film, je suis preneur, c'est divertissant et bourrin comme il faut par contre là ou le film n'a aucune excuse c'est sur le sérieux et le premier degrés affiché du début à la fin. Je me demande si le réal s'en rend compte... je suis sur qu'il est persuadé de livrer un gros brulot politique alors que le film est fait pour ne froisser personne (le héros n'aime pas son président ... ni même le précédent, le sénateur vient dire aussi que ce n'est pas une affaire de républicain ou démocrate mais juste une affaire de gros connards, etc). Bref, au moins dans Commando Arnold apportait la touche sarcastique nécessaire pour se distancer un minimum de l'histoire. Sinon on pense évidemment à Commando, Bourne, etc.

Bourré de clichés, de répliques débiles, d'incohérences, d'approximations, le tout en se prenant bien trop au sérieux, très loin de Commando justement; si c'était drôle ça au moins ça passerait pour une parodie de Bourne, 0/6 (mais pas vu en entier)

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Janet