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MessagePosté: 21 Sep 2021, 22:18 
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elmergantry a écrit:
Pas vu le film mais j'ai beaucoup ri en découvrant le résumé qu'en fait Allo Cine

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C'est le résumé officiel, AlloCiné est une victime dans cette histoire.

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MessagePosté: 21 Sep 2021, 22:31 
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Le pire c'est peut-être le meilleur résumé pour ceux qui n'ont pas vcu le film.


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MessagePosté: 21 Sep 2021, 23:01 
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Oui ça donne envie (non).

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MessagePosté: 22 Sep 2021, 08:18 
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Tu comprendras quand tu auras vu le film (cad jamais).


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MessagePosté: 22 Sep 2021, 08:55 
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Overdose totale de Vicky Krieps, actrice ni belle, ni particulièrement charismatique. Improbable explosion après Phantom Thread (qui reste son meilleur rôle).

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MessagePosté: 22 Sep 2021, 09:02 
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Je suis complètement d'accord avec toi, mais je pensais que c'était une affaire de goût, sur sa beauté, son charisme. Objectivement, elle joue plutôt bien mais je n'aime pas du tout ce qu'elle exprime. Elle fait très sûre d'elle pour au final une profondeur toute relative...


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MessagePosté: 22 Sep 2021, 09:04 
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She gives me the Krieps.

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MessagePosté: 22 Sep 2021, 09:21 
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J'en ai bouffé du Krieps cet été, entre Bergman Island, Old, Beckett, et celui-ci.
Et c'est justement dans le Amalric qu'elle est enfin vraiment bien, alors que jusque là j'en était pas très fan.

Ce qui l'aide pour sa carrière c'est aussi de parler plusieurs langues, elle peux glisser du cinéma américain au français ou allemand sans problème. D'ailleurs dans Serre-moi fort, Amalric se sent obligé de lui faire parler ces 3 langues, faudrait pas que ça en devienne un fétichisme, ce trilinguisme.


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MessagePosté: 22 Sep 2021, 13:57 
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Que de pratiques sexuelles déviantes


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MessagePosté: 22 Sep 2021, 14:41 
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T.Rex a écrit:
J'en ai bouffé du Krieps cet été, entre Bergman Island, Old, Beckett, et celui-ci.
Et c'est justement dans le Amalric qu'elle est enfin vraiment bien, alors que jusque là j'en était pas très fan.

Ce qui l'aide pour sa carrière c'est aussi de parler plusieurs langues, elle peux glisser du cinéma américain au français ou allemand sans problème. D'ailleurs dans Serre-moi fort, Amalric se sent obligé de lui faire parler ces 3 langues, faudrait pas que ça en devienne un fétichisme, ce trilinguisme.


Elle va tellement se retrouver dans le prochain Woody Allen.


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MessagePosté: 22 Sep 2021, 15:39 
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C'est fini, Allen.

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MessagePosté: 26 Sep 2021, 22:40 
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Je l'ai trouvée très bonne Vicky Krieps, plus que dans the Phantom Thread. Le rôle est plus difficile, ce n'est pas l'oie blanche qui devient une muse mais une mère démissionnaire et limite schizophrène, qui ne trouve sa vérité et le rapport à l'autre que dans une forme de complaisance envers le deuil, qu'il soit réel ou fantasmé.

Le film m'a intéressé mais est inégal. Il ne tient pas vraiment par lui-même. Le montage et la mise en scène sont brillants, mais cela reste une sorte de méta-film qui convoque la mémoire des cinémas de Jean Eustache (la boucle et le déphasage oedipien des Photos d'Alix, dès la première scène) et d'Alain Cavalier (l'AMC Pacer renvoie au break du Plein de Super et la situation de deuil perpétuellement rejoué au Répondeur et à Irène). Voire d'autres trucs qui ne nous rajeunissent pas (la trilogie Kieslowski, certains Chéraux, Desplechin bien-sûr, le film est en miroir de l'avant-dernier où Amalric n'est pas, les Klotz ou Des Pallières, Barbara Loden, même les Yves Robert avec l'AMC). L'enjeu me parait être de transférer une forme de rapport à la mort et de tragique existentiel, qui chez Cavalier et Eustache qualifiait encore le regard d'artiste, à l'intérieur de la famille nucléaire, qui devient dès lors aussi fragile, périmée, et investie par la nostalgie, que la situation d'artiste ne l'etait au siècle passé. C'est très programmatique. Le père est à présent ce que l'artiste était au romantisme et à sa suite, un sacerdoce et une quête de vérité qui absorbent le sujet.

Dans une veine assez proche, j'ai été plus sensible au dernier Celine Sciamma, où le détour par un léger fantastique permet de développer et faire exister la psychologie de la fille de manière à la fois plus complète et sobre.

J'ai bien aimé, mais il y a quand-même des moments too much voire nawak. Ainsi quand la mère s'écroule en mode Piéta de Van der Weyden devant les cadavres des enfants et du père, dans une scène qui rappelle les pires moments de Manchester by the Sea, certes avec JJ Cale à la.place de l'adagio de Barber (le perso de Krieps rappelle beaucoup celui de Michelle Williams dans ce film) comme remixés avec Antoinette dans les Cévennes.Ce n'est pas si anecdotique. Lorsque la mort de la famille survient, le film pâtit d'une opposition de plus en plus accusée entre l'aspect immersif du montage et du traitement sonore, qui rejoignent un vérisme psychologique quasi enfantin, brut et phénoménologique (l'aspect le plus singulier et réussi du film, avec ces flous sur des silhouettes qui n'ont qu'une phrase mais existent, comme le mec au sandwich où la copine de la fille), et un cadre et une image de plus en plus esthétisants. C'est d'ailleurs là qu'intervient Martha Argerich, incarnant finalement la même idée de la femme et de l'artiste que Barbara, mais mise à présent en position de spectatrice et de juge de la fiction, au lieu d'en être l'enjeu . Le film est alors un peu morbide et douteux, comme si, selon lui, la fonction de l'artiste était d'énoncer que la mort de l'autre est la seule finitude, extérieure à la conscience et apaisante.

Le film résonne aussi avec l'époque : voir sa propre mort et celle des proches, permet de pouvoir choisir une identité parmi un ensemble de possibilités déjà construites avant que le film ne commence. Le sens est filmé comme un patrimoine et un legs que l'on peut refuser. Le pathos du témoignage est opposé au devenir, celui-ci étant hors champ trop rationnel et abstrait pour être investi, comme s'il était l'idéal déçu d' introuvables patriarches quasi bibliques...

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Dernière édition par Vieux-Gontrand le 27 Sep 2021, 10:09, édité 14 fois.

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MessagePosté: 27 Sep 2021, 00:18 
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Baptiste a écrit:
Abyssin a écrit:
Joli texte, Baptiste

Baptiste a écrit:
Émotionnellement, cela donne quelque chose d'assez retors: j'ai été très agacé pendant les trois quarts du film par le personnage de Krieps (mais pourquoi se plaint-elle? elle laisse en plan sa famille...), qui est forcé par le fait que jamais les motifs de son départ ne sont évoqués (et pour cause, bien sûr...).

Tu as l'ellipse avec les secouristes en montagne au bout de 15 minutes, qui te fait comprendre que la famille est morte, non? Elle est assez brutale d'ailleurs.


Hmm pas au bout de 15 minutes, plutôt 30/40 minutes et à ce moment ce n'est pas très clair, ça peut tout aussi bien être qui s'invente symboliquement la mort de sa famille. Car dans cette scène elle a une attitude très légère je trouve, pas très paniquée.



Ben c'est justement le sens du personnage et de la situation, ce n'est pas quelque-chose que l'actrice rate. Le rôle est écrit dans cette direction, confirmée plus tard quand elle demande la grande chambre (celle où sa famille a passé sa dernière nuit, mais elle le dit sur le ton d'un caprice hôtelier), et fait ce qui peut passer pour des exigences déplacées au petit-déjeuner. D'où la crise de l'aubergiste (filmée deux fois au début et à la fin, la première du point de vue de Vicky Krieps la seconde du coté de l'aubergiste, un truc qui renvoie un peu à Shining comme la peinture hyperréaliste d'ailleurs, peut-être aussi à du Mullholland Drive à la française, je crois aussi qu'entre les deux scènes l'actrice qui joue la fille grandit et change).
Mais je ne crois pas comme toi que la famille ait vraiment disparu, cela contredit la scène avec les vrais-faux parents, et le jeu avec les espaces (conservatoire parisien qui raccorde à la cours plus modeste de l'académie de province dans les Pyrénées, passages qui laissent penser l'inverse, c'est elle la morte comme chez Shyamilan) qui annule lui-même peu à peu le personnage de la fille (c'est l'inverse exacte de la fin du dernier Carax sur ce plan d'ailleurs). Et le jeu où elle détermine par la voix les situations familiales à distance a plus d'importance que la mort réelle ou rêvée de la famille. Le film décline des versions d'une même situation : une femme qui a besoin de croire les autres morts, ou du moins disparus pour les investir (soit la définition de l'obsessionnel pour Freud. En effet elle ne vit pas avec eux, mais vérifie toujours leur situation , et leur mort réelle ou factice n'annule pas cette pente. Elle n'est déjouée que par la mort du désir de l'autre, pas par l'absence ou la disparition entière de celui-ci qu'elle parvient à intégrer).

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MessagePosté: 27 Sep 2021, 09:45 
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SPOILERS AHEAD !

J'ai beaucoup aimé comme on est face à un faux film à twist. Il aurait pu jouer sur cette révélation qui intervient finalement assez tôt mais non, il construit le film de manière plus intelligente ou plutôt de manière plus sensible. Tout la réussite du film tient là, dans la sensibilité du regard introspectif d'une femme sur sa famille. Dans la reconstruction d'un quotidien impossible passant par de petits détails insignifiants, par la projection d'une réalité sur une autre. Dans sa manière de parler du deuil le film m'a rappelé le récent Madre avec ce vacillement du personnage. Et c'est vraiment beau. Surtout qu'ici ça passe par une matière cinéma vraiment dense au montage assez virtuose et surtout au travail du son très impressionnant. Ca faisait longtemps que le mixage son d'un film ne m'avait pas autant interpellé mais là c'est flagrant et c'est passionnant. Le film m'a par ailleurs réconcilié avec Vicky Krieps qui est vraiment parfaite ici (moins fan de l'acteur qui joue son mari, un peu fade).

Après je trouve que la construction du film crée nécessairement une espèce de creux après la révélation. On comprend que le film est construit dans cette durée poétique de la fonte des neiges et il n'y a plus vraiment d'enjeux. D'où un léger ennui, ou du moins un déficit d'implication et surtout d'émotion. C'est un film qui devrait être profondément bouleversant mais qui a échoué à m'émouvoir véritablement.

Toutefois ça reste un film singulier, à la fois très ample et très humble, tragique et par moment bizarrement joyeux. Je regrette pas d'y être allé.

4.5/6

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MessagePosté: 27 Sep 2021, 13:07 
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Sinon ça m'a fait penser à une Femme d'Extérieur un bon film de Christophe Blanc de la fin des années 90 avec Agnès Jaoui, et aussi, beaucoup, à la Femme Gauchère de Peter Handke, pour le cadre, la lumière et le paysage et l'articulation de l'identité germanique de la femme avec sa volonté de rupture au paysage français (et la scène où elle engueule le touriste allemand est très proche du Handke de cette époque)... même lumière bleue au grain argentique,et manière de cadrer la maison (bon c'est l'inverse, elle vire le mari et conserve la baraque, alors qu'elle apparaît pourtant plus friable et effacée que le personnage de Krieps, et en un sens c'est moins noir, il y a une lutte et une critique, et pourtant Peter Handke est déjà assez sombre). Et Vicky Krieps ressemble un peu à Edith Clever.

Peter Handke qui n'a d'ailleurs pas fait un mauvais film du tout, qui évite les travers du "film d'écrivain", et qui développe la situation du livre sans se contenter de l'illustrer.

Il n'est pas désagréable de penser à ces films, mais cela neutralise un partie de l'intérêt "autonome" de ce film-ci

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