Forum de FilmDeCulte

Yep, but I don't agree to disagree. A l'inverse, je pense que tu peux comparer avec un seul McT ou Bigelow, peu importe lequel, Howard en souffrira. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir de l'estime pour lui en tant que bon "filmmaker" au sens strict.

Spa faux non plus

Alrighty then...

Rollerball. Basic.

Même dans Rollerball, qui est monté à la truelle avec une direction artistique naze, il y a une énergie cinétique, mais je t'avoue que j'ai préféré l'oublier. Quant à Basic, ça tue.

Basic m'avait un peu déçu quand même, avec cette histoire alambiquée et incompréhensible qui gachait tout.

Un bon film ! Carré, classique, pêchu.. avec une histoire prenante.. Une bonne surprise car en arrivant dans la salle, je me foutais royalement de cette histoire de rivalité.

4/6

Et voilà Benoit qui met tout le monde d'accord.

C'est ça, plus un point car, venant de Ron Howard, c'était inespéré.

Retour de Ron Howard avec son scénariste (et écrivain) Peter Morgan qui avait officié en 2008 avec lui sur l'excellent Frost/Nixon et surtout sur The Damned United formidable film sur la figure de Brian Clough entraineur des Leeds en son temps.
Peter Morgan est à l'aise dans ce genre de film et le prouve encore une fois, en effet comme les deux films cités plus haut on retrouve cet affrontement entre deux hommes que tout oppose mais qui se respecte assez pour évoluer dans la vie en se servant de cette opposition et en sortir le meilleur. Film donc centré sur la figure de James Hunt et Niki Lauda mais qui n'est au final pas tellement un film de F1 dans le sens que les allergiques au sport pourraient y trouver leur compte ne serrais que sur l'aspect humain et universel que dégage ces deux figures, à comprendre qu'on n'est pas devant un bête de film de Keke accro à la voiture, le film est bien plus complexe que ca.
Le film pour autant ne délaisse pas cet aspect et même si Ron Howard a tendance à un poil trop sublimer ses courses ces dernières n'en reste pas moins superbement maitrisé en prenant le point de vue de ses coureurs représenté comme des gladiateurs des temps modernes.
La ou le film m'a un poil perdu c'est dans cette conclusion sur explicative dans la scène de l'aéroport ou les deux protagonistes échangent des dialogues qu'on avaient déjà compris pendant tout le film à l'aide de regard et d'émotions bien placés, c'est dommage car le film gère très bien certaines relations qui auraient pu vite tomber dans le pathos mais non, à l'image de la relation entre Lauda et sa femme qui pourraient en frustrer quelque un par son manque de traitement mais que je trouve au contraire très bien écris et joué par les deux.
Niveau casting Chris Hemsworth et Daniel Brühl sont juste excellent, au début j'étais beaucoup plus investi dans l'histoire de Bruhl mais petit à petit Hemsworth devient tout autant intéressant voir plus, content de voir que Olivia Wilde ne resta que 5 minutes dans le film et le reste du casting secondaire est au petit oignon, Alexandra Maria Lara, Pierfrancesco Favino et Christian McKay (méconnaissable, je ne sais pas si il a pris les kilos ou si c'est des prothèse) sont impec.
Meilleur film de son auteur avec Frost/Nixon, ajouté à cela celui en production et on peut dire sans retenu que Ron Howard prouve qu'il n'est pas le vilain tâcheron et faiseur qu'on essaye de nous faire avaler depuis vingt ans.

4,5/6

Ou alors c'est un tâcheron qui vient d'avoir une illumination.

Ou alors c'est pas bon comme film.

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Ron c'est mon pote, vous y touchez pas !

Je rejoins le clan de ceux qui ont aimé. Moi les histoires vraies, les biopics tout ça, ça me fait royalement chier. D'autant plus quand ça parle de sport... Sauf que là, je me suis pas emmerdé une seconde. Le film est à l'image de son titre, efficace, fun, et tendu. Ron et ses deux acteurs ont réussi le tour de force de rendre passionnant un sujet qui était jusque-là synonyme pour moi d'ENNUI PROFOND. Parce que la F1, c'est avant tout ces longs dimanches après-midi devant la télé chez papi et mamie quoi…
Bref on revient aux fondamentaux, à savoir la course, les moteurs qui te pètent les oreilles, la rivalité, et les crashs en bagnoles. Je m'étais préservé la surprise quant à la véritable histoire de Lauda et truc, et du coup ça a marché à fond. C'est même assez tragique.
Les courses en elles-mêmes sont assez oufs, le montage, les cadrages, le son. Même si d'habitude je conchie les accidents de bagnoles en CGI, là non seulement c'était nécessaire pour coller à la réalité, mais en plus c'est bien foutu. Le tout bien souvent dans des conditions climatiques épouvantables, j'aime.
Un bon p'tit film classique des familles.

4,5/5

PS : Y'a pas que les crashs de bagnoles qui m'ont fait apprécier le film hein… Y'a aussi les nichons de Natalie Dormer.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Oui t'as envie de les gober.

Les crashs en CGI, ya a pas beaucoup non ?
En fait, quand j'y repense, t'as pas beaucoup de crashs. Heureusement qu'on a fast & furious.

Par contre j'imagine qu'il doit y avoir beaucoup de bagnoles en 3D lors des plans de "peloton", vu qu'il doit pas beaucoup en rester de vraies qu'on souhaite faire rouler au milieu d'autres tacots.