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MessagePosté: 23 Oct 2009, 21:07 
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Oui c'est appliqué on va dire, ça me semble trop coller aux préceptes freudien pour développer son émotion propre.

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MessagePosté: 23 Oct 2009, 21:18 
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La cruauté du film était quand même pour moi difficilement soutenable, mais en lisant les critiques du forum on a l'impression que le spectateur moyen surmonte assez bien ça (et moi pas du tout..)

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MessagePosté: 23 Oct 2009, 21:22 
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On n'est pas des spectateurs moyens! :twisted:

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MessagePosté: 23 Oct 2009, 21:25 
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non, je voulais dire: "le spectateur masculin surmonte ça asez bien"...

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MessagePosté: 23 Oct 2009, 21:27 
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(j'espère que ce n'est pas un lapsus significatif...)

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MessagePosté: 23 Oct 2009, 21:41 
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Inscription: 03 Déc 2008, 01:24
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Les lapsus sont forcément significatifs!
Pour revenir au film c'est vrai qu'il y a une atmosphère un peu difficile à gérer mais bon c'est pas antichrist non plus quoi.

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MessagePosté: 25 Oct 2009, 09:29 
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Michael Haneke ne manque pas de courage. Pour nous décrire la naissance de l'extrèmisme, il opte pour la froideur la plus totale. Le blanc éblouissant de la magnifique photographie nous donne à voir un monde figé, minéral, inhumain. Les longs tunnels de dialogue se succèdent, implacables, séquence après séquence, cut après cut. Sans musique ni pathos, le monde des adultes gangrène le monde des enfants. Un processus inéluctable dans ces contrées désertes, où l'ennui le dispute à la névrose des moralistes.
On tient probablement là l'un des films les plus importants de cette année, avec la rigueur de sa construction et de son propos à l'appui de thèmes plus que jamais d'actualité. Proposant une ambiance réaliste frisant parfois le documentaire, Le Ruban blanc ne forcit jamais le trait, à l'inverse d'un Dogville qui se pose ostensiblement en brûlot cauchemardesque contre la sécheresse du coeur humain. Non, la beauté du Ruban blanc tient aussi à ces rendez-vous manqués entre pères et fils, l'un des terreaux du fascisme. Des deux côtés, perce l'envie de se rapprocher de l'autre: le médecin rentrant de l'hôpital plus tôt que prévu pour retrouver son fils qui l'avait cherché; le fils du prêtre qui lui apporte un oiseau en remplacement du précédent (deux des plus belles scènes du film). Mais le glacis de l'autorité et du pouvoir se révèle trop épais.

Alors en sortant de la salle, on pourra toujours regretter la sécheresse de ce long film. Mais c'est pourtant celle-ci qui donne au film sa puissance. Elle seule peut capter les enjeux de l'extrèmisme en ne tombant pas dans l'émotion facile par l'identification, type d'émotion qui, dans ce genre de sujet, est souvent l'ennemie de la compréhension et laisse toujours l'impression d'un abus de pouvoir de la part du cinéaste.

Si l'on doit être frustré sur un point, c'est peut-être le manque de place laissé au spectateur: tout est cadenassé, certes parfaitement soupesé mais un poil étouffant, à l'image par exemple d'une direction d'acteurs à la fois parfaite et monolithique. Ce qui à mon goût empêche Le Ruban blanc d'être un chef d'oeuvre... mais assurément pas la moindre des Palmes d'or.

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MessagePosté: 25 Oct 2009, 22:37 
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Inscription: 15 Juil 2009, 21:22
Messages: 7334
Une vraie torture.
J'ai trouvé ces 2H24 très longues et insupportables. J'aime plutôt bien Haneke d'habitude mais là je comprends mieux ses détracteurs sur ses précédents films (et sur celui-ci, j'imagine). Le dispositif lourd et imposant m'a copieusement gavé et j'ai été sidéré par le manque de subtilité de la part d'Haneke. Tout est lourd, tout est amené avec de gros sabots. Pendant presque 3h (j'arrondis au-dessus car c'est vraiment très long), Haneke nous fait visiter son petit musée des horreurs germanique et nous inflige une série de scènes toutes plus noires les unes que les autres, sans pour autant qu'on se mette à y croire tant l'ensemble parait factice et désincarné. Chez un autre cinéaste, le noir et blanc ainsi que ces plans largement plus longs que la moyenne auraient peut être permis de faire naitre une certaine pudeur, d'illustrer un certain recul sur la chose. Ici, ce ne sont que des artifices de plus qui ne rendent le film que plus obscène encore. La violence est bien entendue toujours en hors-champ, la caméra loin derrière une porte située pile-poile au milieu de l'écran, et les moments les plus tragiques sont systématiquement traités en plan large, façon "je ne fais pas de spectacle sur ces choses là", alors que c'est justement tout le contraire qui se produit.

Haneke pose un regard d'entomologiste sur cette bande d'aryens dégueulasses (oui, on a compris que c'étaient les futurs nazis !), tous laids, tous ignorants, tous mauvais. En bon maître sévère (mais juste), il nous fait la leçon et nous explique jusqu'où peuvent mener l'intolérance, l'ignorance, le moralisme, et j'en passe ... J'aurais du prendre des notes pendant le film pour ne rien oublier. En plus de m'être ennuyé, je me suis senti rabaissé tout au long de ce "Ruban Blanc". A se demander si Haneke apprécie son boulot de cinéaste, et même le cinéma tout court ?
Je sauve les scènes entre l'instit et Eva (qui a un père avec les mêmes mimiques et la même voix qu'Eric Cantona), les seules qui échappent à ce dispositif lourdement signifiant.
1/6


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MessagePosté: 30 Oct 2009, 02:12 
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Y'a pas à dire, c'est très beau. Ce noir et blanc est franchement classe. L'histoire est terrifiante et belle à la fois, servie par une interprétation d'égale qualité. Par contre je rejoindrais Cosmo en parlant du Haneke où il y a le plus d'émotion. Je ne comprends pas trop ceux qui pensent que c'est glacial. Oui tout est filmé de manière austère et implacable, mais paradoxalement ça permet au spectateur d'être seul juge de ce qui se passe à l'écran : Haneke n'est pas dirigiste, il expose des faits certes très rigoureusement mais justement pour éviter de vouloir créer de l'empathie chez le spectateur ; c'est seulement la nature de ces faits-là, pas la manière dont ils sont mis en scène, qui doivent nous procurer une émotion. Et à ce titre on est servis, dans ce village de tarés les scènes déchirantes sont légions, que ce soit dans le bon
(le remplacement du colibri, les scènes de flirt entre l'instit et la baby-sitter, le retour du docteur chez lui)
ou dans le mauvais sens du terme
(l'engueulade entre le baron et sa femme, le fils du doc qui découvre la mort, la scène du sifflet au bord de la rivière, le doc qui lourde sa maîtresse, la découverte de la pendaison du paysan, toutes les scènes entre Martin et son père).
Un léger reproche à ce sujet d'ailleurs : pour moi la scène la plus forte est au début du film, après je n'ai pas retrouvé de passage aussi puissant ; il s'agit
du dialogue entre l'instit et Martin après que celui-ci ait "testé" Dieu sur la rambarde du pont,
ça m'a énormément remué. Plus que tout ce qui suit en tout cas.

Bref pour le coup, je trouve ce film bien moins démonstratif qu'un Funny Games (sans que cela ne soit une critique à Funny Games bien évidemment).

5/6

Ah sinon je vais faire mon boulet mais tant pis : je sais que Haneke fait exprès de laisser la fin ouverte, mais y'a quand même un truc que je ne comprends pas.
Pourquoi le médecin s'est-il enfui avec ses enfants ? Je n'arrive pas à trouver de motivation (ni pour lui, ni pour la sage-femme). Quelqu'un aurait-il une piste ?

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MessagePosté: 30 Oct 2009, 09:39 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
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Localisation: Ile-de-France
Citation:
Un léger reproche à ce sujet d'ailleurs : pour moi la scène la plus forte est au début du film, après je n'ai pas retrouvé de passage aussi puissant ; il s'agit
du dialogue entre l'instit et Martin après que celui-ci ait "testé" Dieu sur la rambarde du pont,

ça m'a énormément remué. Plus que tout ce qui suit en tout cas.


Je n'ai pas trouvé pour ma part que ce soit la scène la plus puissante, mais elle est effectivement à l'image de cette jeunesse du tout ou rien moral. N'empêche j'ai pas pu m'empêcher de tiquer sur un petit détail à la con:
quand l'enfant fait le funambule sur la rambarde, l'instit lui gueule dessus, c'est pas bien malin, il aurait pu le faire sursauter voire le déstabiliser et le tuer involontairement...


Moi au-delà de scènes précises qui m'ont marqué, il me reste gravé l'image de ces enfants renfermés qui déambulent dans le village l'air grave et marqué par le devoir. Notamment la blonde de taille moyenne, là, je me souviens plus de son nom mais elle dégage une aura vraiment malsaine. La scène où
elle demande si elle peut aider le médecin en quoi que ce soit, après la torture de l'enfant handicapé (j'ai un peu oublié, peut-être que ce n'est pas à cette occasion-là), me glace le sang rétrospectivement.


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MessagePosté: 30 Oct 2009, 19:50 
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Messages: 511
Localisation: Where the wild things are
Baptiste a écrit:
petit détail à la con:
quand l'enfant fait le funambule sur la rambarde, l'instit lui gueule dessus, c'est pas bien malin, il aurait pu le faire sursauter voire le déstabiliser et le tuer involontairement...


Ah oui tiens, j'y avais même pas pensé. J'aurai eu la même réaction en plus je pense... :roll:

Baptiste a écrit:
Moi au-delà de scènes précises qui m'ont marqué, il me reste gravé l'image de ces enfants renfermés qui déambulent dans le village l'air grave et marqué par le devoir. Notamment la blonde de taille moyenne, là, je me souviens plus de son nom mais elle dégage une aura vraiment malsaine.


C'est clair, de toutes façons à part les tout petits, les enfants ont tous l'air de zombies vides de sentiment et incapables d'empathie, à l'exception de la fille du régisseur (celle qui "rêve") et du fils du pasteur, qui est un zombie en devenir, mais qui est encore capable d'un peu d'émotion - d'ailleurs
lors de l'interrogatoire à la fin c'est sur lui que l'instit insiste parce que c'est lui qui est le plus susceptible de craquer, alors que sa soeur c'est devenu impossible tellement c'est devenu un bloc où aucun sentiment ne semble pouvoir remonter à la surface.


Bon sinon t'as une idée pour
le médecin à la fin ?

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MessagePosté: 30 Oct 2009, 20:49 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9652
Localisation: Ile-de-France
Citation:
Bon sinon t'as une idée pour
le médecin à la fin ?



Ah je suis pas bon sur ce genre de détails de scénario en général, je me souvenais déjà plus de ça. Est-ce que c'est pas tout simplement que
le médecin a compris que les enfants ont puni ses méfaits, et qu'il part avec sa famille pour lui épargner davantage de malheurs? (et il se dit peut-être qu'après ces crimes des enfants qui apparaissent comme des châtiments, les soupçons sur lui vont se multiplier de la part des adultes).


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MessagePosté: 01 Nov 2009, 22:12 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:48
Messages: 11648
Localisation: in the forest of the Iroquois
Austérité, j'écris ton nom.

Je crois que je n'ai pas compris de quoi parlait le film. Ou si c'est bien ce qui est placardé partout (les racines du mal?), je m'en fous un peu.

Sinon, c'est très beau en numérique.


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MessagePosté: 19 Nov 2009, 16:32 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
J'ai eu l'impression d'une surenchère à l'humiliation ou de contempler une enclume pendant des plombes.
2/6


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MessagePosté: 26 Fév 2011, 04:39 
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Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11666
SPOILERS


A la question de savoir si Le ruban blanc fait une démonstration implacable de la naissance du nazisme, il faut rapidement laisser tomber : il n'y a rien à apprendre d'un film qui se révèle bien plus fasciné que réellement logique sur la question. L'imagerie du nazisme (plus qu'une pensée qui chercherait à en comprendre les principes) traîne à travers tout le film comme une harmonique apposée à chaque petit geste, à chaque situation : l'idée d'une mission divine de purification, l'enfant handicapé, les secrets malsains d'arrière-porte, la torture et le sadisme, les visages purs et blonds (jusqu'à l'extrême presque série B de la petite fille psychopate impassible)...

C'est la première qualité du film que de moins chercher à faire le prof (c'est de toute façon impossible tant les explications données sont évasives) qu'à donner la vision presque poétique de ce qu'a été l'Allemagne "d'avant" ("l'année zéro", comme le disait un critique), tableau doucement irréel d'un pays tout entier regardé via la conscience de son futur connu et sinistre, comme une parfaite machine dont le détail des rouages a finalement moins d'intérêt que son aura fataliste. Par bien des points c'est, vraiment, un film d'imagerie.

Image

C'est la deuxième qualité du film : sa beauté impressionnante. C'est inattendu, tant cette dimension était absente de la filmo d'Haneke (du moins ce que j'en connais, c'est à dire sa période française), tant elle semblait même être un contresens à l'habituelle démonstration mathématique tout en rigueur austère. De l'imagerie, encore : ce noir et blanc si particulier et adapté au projet, qui se définit à la fois par son agressivité et sa précision (gris rares, contours blancs saillants, vêtement noirs profonds en plein soleil, clarté aveuglante des paysage...), entretient une constante impression de pureté. Cette perfection formelle, sans amoindrir la violence du cinéaste (au contraire, le premier plan à cheval le montre d'emblée), sait aussi épouser la fascination ambiante et malsaine pour cette innocence idéalisée (le fameux ruban), plutôt que de venir la disséquer : le mal est beau dans Le ruban blanc. Par moments, on pourrait limite penser à Tarkovski, à cette façon de faire jaillir la beauté de tout, de donner jusqu'aux plus horribles images un parfum de transcendance. Si le rôle divin des expéditions punitives n'est jamais clairement formulé, l'esthétique du film se charge elle-même de nous le faire ressentir.

D'où cette impression très nette de film de la maturité. Parce que l'ampleur et l'ambition, qui font vraiment du bien, mais aussi parce que le "système Haneke", qu'on pouvait trouver un peu satisfait et limité, est ici dépassé sur tous les points, grandi par une remise en cause généreuse des principes stricts de ce cinéma. C'est le premier Haneke où je sens le réal touché par ses personnages, par exemple : le frère cadet (celui qui porte le ruban au bras), à mi-chemin sur la route qui le mène à l'état de monstre, est vraiment déchirant. La séquence dans les bois, la retenue et le combat intérieur... L'approche reste très sèche, certes, mais le réal ne s'en tient pas pour autant à une distance strictement glaciale (ne serait-ce que la présence de la voix-off, juste inimaginable dans ses autres films !). Et certaines scènes ne sont d'ailleurs pas dépourvues d'un regard humaniste, même si ca doit en passer par le malaise et une grande violence psychologique (la très belle scène de la proposition du pique-nique, par exemple). Le découpage est aussi moins crispé sur ses principes qu'à l'accoutumée (les plans longs forcés...), le montage est plus dense et touffu, plus varié : ce que le film perd de tics modernes (mal digérés de toute façon, diront les détracteurs), il le gagne en immersion.


Alors ça devrait être parfait, et ca ne l'est pas : il y a un scénario, et plus généralement une narration, qui pourrait faire mieux. Le film a une structure bizarre, une sorte de montée en puissance dans l'inquiétude qui arrive à son sommet vers les 2/3... et qui n'aboutit sur pas grand chose, le reste consistant à calmer le jeu jusqu'à ce que le tout s'éteigne. En gros, après l'attaque du jeune handicapé, qui semble ouvrir le récit sur un dernier acte en forme de confrontation, le film se retourne vers la résolution isolée d'une enquête inutile (on sait dès les premiers plans que les enfants sont impliqués). Je trouve dommage, vraiment, que le film aille pas au bout de sa dynamique (on dirait un film d'horreur inabouti, en fait), mêmes si c'est aussi son sujet de montrer la façon dont cette génération et sa pensée vont se fondre incognito dans le siècle et ses guerres à venir. Mais bon... Je trouve qu'il y a une sorte de rendez-vous manqué sur ce plan-là.


Un gros 5/6, en tout cas.


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