Forum de FilmDeCulte

J'ai pensé à toi à midi, je suis allé chez Point P.

Mmm, ce n'est pas si étonnant que cela, la Columbia a eu une période où elle voyait la Nouvelle Vague comme une niche commerciale et produisait des films américains "intello" s'y engouffrant, à cheval entre cinéma que l'on dirait "indépendant" et les conventions des studios. Elle avait alors des agents et producteurs plus jeunes et plus curieux que ceux des autres majors.
Cela a permis de tourner des films pas toujours très aboutis et un peu opportunistes, mais néanmoins intéressants (exemple : Mickey One d'Arthur Penn). In cold Blood et Easy Rider (le jackpot commercial couronnant la démarche) sont aussi des films Columbia.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Je viens de découvrir Cléo de 5 à 7, et je suis (très agréablement) surpris de voir à quel point c'est méticuleux dans la mise en scène. Le texte et les acteurs sont excellents, mais c'était déjà le cas dans Le beau Serge, Les 400 coups, Le Signe du Lion, etc. Mais contrairement à ces films, celui-ci semble moins tourné à l'arrache, moins improvisé, plus pensé.

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Varda c'est très précis et assez formel dans la fiction de cette époque. Essaie de voir Le Bonheur qui est une splendeur ou même son premier film, La pointe courte qui est assez chiant mais visuellement c'est très beau.

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CroqAnimement votre

J’ai téléchargé hier Le Bonheur. Et en le lançant ce soir je me rends compte que c’est une autre version, un film de 1935...
Du coup j’ai regardé L’invasion des profanateurs, de Kaufman.

Demain je regarderai La Pointe courte.

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Par contre, c’est si triste que son dernier film de fiction soit le gênant Cent et une nuits de Simon Cinéma.

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Très beau mais très chiant, il était sur Mubi l'année dernière mais je m'étais endormi à mi-film et je l'avais jamais fini .

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CroqAnimement votre

Si j'ai de la chance, le téléchargement du Bonheur aura fonctionné

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[grosse période de rattrapage de cette époque (60's - 70's), depuis deux mois. Je me gave : Godard, Varda, Moullet, Boisset, Cavalier, Tanner... J'ai aussi rattrapé un Chouraqui et un Ariel Zeitoun, mais c'était tout moisi ]

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J'ai trouvé ça un peu raté même si pas inintéressant (et je me suis rendu compte à quel point Noiret est un acteur complètement surfait).

Par contre Le Bonheur, dont tu avais parlé y a quelques temps, c'est grandiose ! En haut de mon top découverte 2019 (que j'aimerais bien poster un jour).

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N'écoutez pas Film Freak

Ben... fais.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Sans être aussi à fond que vous sur Le Bonheur, je trouve que c'est un film qui reste, d'une douceur et d'une grande liberté, avec un ton bien particulier (en découvrant certains films de cette époque, j'ai encore plus de peine pour nos cinéastes d'aujourd'hui, les mecs - et nanas, donc - se permettaient tout, c'est ultra réjouissant à revoir).

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