Forum de FilmDeCulte

je suis allé jeter un oeil pour voir si c'était le même babache qui écrivait l'article. Bah non, c'est un autre, c'est un nid en fait.

J'ai lu la première phrase, j'ai vu que la suite était pareil, j'ai fermé la fenêtre. J'espère qu'ils seront punis dans l'au-delà pour ça, par des fantômes chauves.

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Bon je garde que le début:

"Ouuuuuuuuuh, je suis un fantôôôôôôôôme !
Ouuuuuuuuuuuh, j’ai les cheveux longs !
Ouuuuuuuuuuuh comme je me fous de votre gueule !"

Et c'est même pas un mec de 17 ans. Et ça parle de "photo immonde". Je serais attaché de presse, que je te rayerais ça de mon listing vite fait bien fait.

*encore une fois je reconnais que c'est pas sport mais mmmmfffff*

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Doll, it's a heartbreaking affair

je voulais te répondre avec du Sirop Sport, mais google images, et c'est véridique, à "si t'es fort t'es sirop sport", me répond ceci :



internet, c'est génial.

et sinon oui, j'y pensais, allocine (qui de toute façon n'a honte de rien) devrait avoir honte de les citer, et effectivement, si j'étais attaché de presse, j'achèterais un flingue.

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reprise en 2è semaine au mk2 parnasse

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Vu hier soir, pas mal du tout.

4/6

bah putain, ça c'est de la critique.

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C'est un avis... succint.

Je suis fatigué, je voulais juste être bref.

Eh ben elle est très bien, la critique de Tessé, dans les Cahiers du mois.
Tout arrive.

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Pour l'avoir revu ce soir, tu as deux répliques assez claires là-dessus, une sur les lieux du crime au début, où on explique que l'eau salée a été déplacée par le tremblement de terre et les nouvelles constructions, une autre entre Yakusho et sa compagne avec qui il parle de cette zone prête à être engloutie au prochain séisme.

Sinon je n'ai plus aucune réserve sur la résolution finalement, passée de façon très limpide la deuxième fois. Toute la scène de Yakusho



je trouve ça super beau.

Par contre je trouve les scènes du psy toujours aussi bidon, comme si elles sortaient tout droit de la-psy-pour-les-nuls de certains films des années 40 façon La Secret derrière la porte ou La Maison du Dr Edwardes.

Enfin, si j'avais un marteau, je taperais le jour, je taperais la nuit, mais je taperais surtout sur le MK2 Parnasse pour qu'il s'écroule vu les conditions honteuses de projection, écran minus, dégueulasse, son médiocrissime (bonjour le carnage sur des films de Kurosawa qui jouent à fond dessus, ça ils peuvent faire une mini rétro avec Séance et Loft).

n'y allez pas

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon, j'ai franchi le pas ... MK2 Parnasse, son reflet sur l'écran, son son de tuyauterie, sa solitude (j'étais seul dans la salle)...

Assez aimé même si je regrette ces conditions pourries qui ne m'ont sans doute pas permis d'entrer plus dans l'histoire...

Allez, les +/ les - comme au bon vieux temps

+
* que c'est beau, mazette... des plans à tomber à la renverse, des séquences magnifiques (le flash-back, l'interrogatoire, les meurtres - surtout le second qui ferait presque un film entier)
* Koji Yakusho est comme d'habitude parfait.
* Le côté jusqu'en boutiste de certaines idées - le fantôme rouge écarlate et ses apparitions, la poésie qui s'en dégage

-
* La fin m'a laissé sur ma faim... En fait, j'avais compris assez vite et connement (j'avais lu un pitch il y a très longtemps qui parlait d'un , du coup... la résolution ne m'a pas surpris et je la trouve franchement abrupte
* le raccordement inutile à une certaine cohérence qui fait du coup que l'on voit les incohérences... C'est là ou Lynch est très fort, c'est qu'il envoie balader tout ça et du coup, ça tient pour qui fait le saut de foi. Là sans cesse, le scénario nous rappelle la première trame.
* le développement du scénario va un peu trop vite quand même...

4/6
N'y allez pas au MK2 Parnasse...

Je m'en contenterais bien.

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c'est une ligne discontinue

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J’ai trouvé ce film magnifique, l’œuvre qui me donne envie de me replonger dans mon top 2007 que je n’ai jamais finalisé. Il serait vers le haut.

Le symbolisme du cinéaste s’accepte facilement car il touche à tout, à chaque parcelle du film, chaque élément renvoie à un élément plus large, à une perte totale. Un film noir et dépressif qui convoque un pessimisme face à l’avenir du japon. Ce n’est pas un simple film de genre.

Une dialectique simple se met en place dès le départ, en trois plan seulement : Un meurtre d’une femme habillée en rouge vif, plongée la tête dans une flaque d’eau ; un tremblement de terre réveille un homme chez lui ; Le même homme dit au revoir à sa femme, habillée en rose pâle, au sein d’une atmosphère tendue. Il y a une modification de couleur, on passe du vif au terne en un instant, la couleur ardente du passé a disparu. Comme d’habitude tout est autant intime me métonymique chez le cinéaste. L’élément du récit rejoint un sujet plus large et plus noir. Tout est lié à cette perte, à cette tristesse, ce qu’on pourrait définir comme l’élégie toute singulière de Kurosawa. On entend cette phrase à un moment donné, je me souviens plus exactement quand, « le futur a échoué ». Il nous présente un peu le point de non retour où le pli temporel est inéluctable, le passé vient contaminer le présent. Pour exemple on peut prendre la scène grandiose où le père tue son fils sans raison, il rejette ses responsabilités d’éducation et élimine sa contribution à l’avenir. La musique nostalgique renvoie donc à quelque chose de plus large, de même que la nature du meurtre, une méthode déjà employée par le passé, tout se convoque sur un seul et même point d’intensité. C’est là où Kurosawa touche à l’affect dévastateur et où il contamine chaque parcelle de son film. Passé et présent, intime et global, sont rassemblé sur une seule ligne.

Mais le passé contamine t il réellement le présent? Tout est sombre est terne dans le film, dans chaque plan la crasse et le chaos nous guettent ; de ce fait ce fantôme aux couleurs vivent vient apporter une modification de ton, il vient rompre la platitude (incarnée régulièrement par la distance que prend Kurosawa avec les évènements qu’il filme) et offrir une stylisation libératrice. Ce sont les uniques moments où le spectateur sort de l’étouffement. Progressivement, par ce dispositif, le cinéaste nous fait ressentir le relâchement et l’acceptation du passé pour le personnage (Mais ce personnage est un simple lien pour le spectateur car il semble bien que ce soit le Japon lui même qui soit au centre de cette mise en évidence de la nécessité de l’acceptation). Kurosawa créé donc du fantastique avec rien du tout, un simple raccord changeant, le passage de la fixité au mouvement, de la distance au rapprochement, permet cet effet ahurissant et dérangeant (allez on va rajouter un peu de poudre blanche pour la maquillage) ; de même avec le cri strident qui intervient au milieu d’un film quasiment chuchoté et éteint jusque là. Pour cet effet il faut que Kurosawa soit radical dans le reste de son film, que le fantôme soit vecteur d’une modification, d’un passage qui lui apporte une importance qui va au-delà de l’effroi. Il libère.

Cette simplicité remplace un peu l’aspect parfois obscur des films de Kurosawa, entrainant parfois une perte de l’efficacité du dispositif. Cette épure fait de ce film le plus beau que j’ai pu voir du cinéaste, en tous cas celui qui m’a le plus perturbé. Une beauté de tout les instant. Enfin presque.

La fin vient se réconcilier avec l’obscurité habituelle de ses films. C’est un peu dommage. Le symbole devient ici systématique et grossit. Il convoque tout, la flaque, le reflet, le passé et le présent, et la figure du trauma enfoui (qui apparait après le mouvement des surface, que ce soit l’eau ou le sang,… comme le signe d’un passage dans le temps) qui emporte tout sur son passage (dans une scène qui aurait pu tourner au grotesque, mais pas du tout, c’est juste moins puissant car trop géométrique). Bref cette fin un peu amoindrie ne gâche absolument pas le film, elle reste cohérente.

Enfin voilà, c’est un des films de 2007 que je voulais vraiment voir et je regrette pas (il me manque Secret Sunshine ). Un 5-5,5/6 bien pesé.

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C'est marrant que tu dises ça, parce que moi, c'est surtout la fin qui m'a caqué. Cette espèce de résolution qui laisse les nœuds en place, et tire même dessus après qu'ils aient formidablement été placés.

On a donc une construction en crescendo qui place admirablment ses pions pour les jouer dans une dernière demi-heure totalement hallucinante de rythme et d'angoisse...

Sur le rôle du passé, je ne comprends donc pas pourquoi tu trouves que la fin est amoindrie, TBA... Le fait que la réponse ne soit pas donnée au final quant à cet abandon ou non du passé, qu'on ne sache pas non plus ce qui engendre ce futur apocalyptique, ça résoud l'enquête en laissantplaner le mystère, c'est très bon!

J'ai fait vite, on en reparle demain, mais ton texte est très bon


5,5/6 aussi, mais pas pour les mêmes raisons que toi, je pense...

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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