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MessagePosté: 07 Avr 2014, 12:27 
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Bub a écrit:
Il n'a jamais autant raté un film.

Mais lol...


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MessagePosté: 07 Avr 2014, 12:32 
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Disons qu'il est dur de juger, car apparemment ses premières œuvres pré-cure sont pas glorieuse non plus, mais bon en récent post cure, je rejoins Bub je trouve que c'est son plus raté, et de loin...


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MessagePosté: 07 Avr 2014, 12:34 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Achetez vous des yeux les mecs. Parce que rien qu'en comparant avec Shokuzai le gap qualitatif du point de vue de la mise en scène est abyssal (sans parler de films super moyens comme Loft ou Jellyfish).

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 07 Avr 2014, 12:49 
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Je préfère 15 fois Jellyfish ou Loft, au moins y a une tentative d'ambiance, quelque chose, real je trouve ça desesperement plat et chiant...

(Shokuzai je le met à part vu qu'à la base c'est une série de six épisodes remodelés pour le ciné).


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MessagePosté: 07 Avr 2014, 13:06 
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Art Core a écrit:
Achetez vous des yeux les mecs.


J'ai envie de dire comme Clément Grenier, ce serait plutôt à vous d'acheter un labrador là :mrgreen:


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MessagePosté: 10 Avr 2014, 23:17 
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Bon j'y suis allé en étant convaincu que je serais dans le camp de ceux qui le mettaient tout en haut du top Captain en déut de mois... et finalement c'est loupé.

Le début du film m'a beaucoup plu, le talent de Kurosawa ne se cache pas, l'atmosphère est distillée comme d'habitude avec une subtilité sans pareil. L'apparition des premiers cadavres par exemple m'ont fait tressaillir, c'est glaçant, beau, efficace, y'a que Kurosawa en ce moment pour me faire sentir ça au cinéma j'ai l'impression.
Mais rapidement il y'a un sentiment de saturation qui s'est installé chez moi, le petit garçon a beau être inquiétant au début, on sent très vite où tout ça va nous mener, et le film m'a totalement abandonné au moment de "l'inversion de personnalités". Impossible de raccrocher par la suite, je suis largué, plus rien n'arrive à faire sens, je trouve ça extremement laborieux et évidemment dans un contexte pareil l'apparition du monstre me semble ridicule et finit d'achever ce film qui avait pourtant réussi à me tenir dans un état de mi-contemplation, mi-frayeur dans les 45 premières minutes.

Ils sont frustrants ces derniers Kurosawa, il avance des idées en or mais à l'écran ça semble un peu gâché.

Déception du 2/6.


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MessagePosté: 19 Avr 2014, 17:19 
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Je trouve certains ici assez durs avec ce film pourtant remarquable sur certains aspects. Comme dans Shokuzai, je retrouve une grande rigueur de fond dans la résolution des traumatismes du passé, avec cette obstination, cette méthode que je pensais, dans ma naïveté, toutes européennes (car héritées de la psychanalyse).

Je trouve très convaincant le mariage réalisé entre SF légère, surnaturel et drame psychologique, et il va falloir que je me plonge dans les films du début de carrière de Kurosawa car il semble que cette audace de tracer des correspondances entre les genres (mieux, de montrer concrètement que le fantastique est le plus à même de parler de l'inconscient), soit présente à un état plus pur encore dans ses premiers.

Je dis plus pur car c'est vrai que Real souffre de grosses carences, que ce soit au niveau des personnages (qui manquent de consistance) ou de la construction (beaucoup trop lâche, à l'image de ce dernier tiers interminable qu'il aurait fallu condenser en quelques scènes; en l'état la catharsis s'étale trop pour ne pas essoufler le spectateur, ce qui fait que le choc recherché est dilué).


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MessagePosté: 19 Avr 2014, 17:41 
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Inscription: 03 Fév 2008, 23:10
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
Baptiste a écrit:
Je trouve certains ici assez durs avec ce film pourtant remarquable sur certains aspects. Comme dans Shokuzai, je retrouve une grande rigueur de fond dans la résolution des traumatismes du passé, avec cette obstination, cette méthode que je pensais, dans ma naïveté, toutes européennes (car héritées de la psychanalyse).


C'est là qu'il réussit dans shokuzai ce qu'il rate dans real. -Et là, du coup il se perd dans un psychanalytisme facile, quand par contamination, en un seul plan il arrivait à te tenir 4 épisodes (dérnier plan de la séquence de l'enfance sur la mère). Dans real, on n'a qu'un tissu de facilités. Les flous dès le début là où ils ne devrait pas être (volontaires, mais tellement voyant, du coup...) Les screens déssinés, en voiture, et tout un tas de panneaux indicateurs sursignifiants...



Citation:
Je trouve très convaincant le mariage réalisé entre SF légère, surnaturel et drame psychologique, et il va falloir que je me plonge dans les films du début de carrière de Kurosawa car il semble que cette audace de tracer des correspondances entre les genres (mieux, de montrer concrètement que le fantastique est le plus à même de parler de l'inconscient), soit présente à un état plus pur encore dans ses premiers.
c'est une tendance récente de son cinéma au moins depuis Tokyo Sonata. La première heure et demie est une merveille d'horreur, dans un film uniquement social.
C'est même dans ce film -donc Tokyo Sonata, que c'est le plus clairement réussi.

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Dernière édition par Bub le 19 Avr 2014, 17:48, édité 1 fois.

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MessagePosté: 19 Avr 2014, 17:47 
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Citation:
Les fous dès le début là où il ne devrait pas être (exrès, mais tellement voyant, du coup... Les screens déssinés, en voiture, et tout un tas de panneaux indicateurs sursignifiants...


Je vois pas du tout de quoi tu parles, en fait :?:


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MessagePosté: 19 Avr 2014, 17:49 
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
Il fallait lire "flous"

Dès le départ, il y a des flous dans les scènes censés se passer dans "le vrai monde", et pas dans l'inconscients de la femme. Tout ça pour en arriver à une construction en twist qui n'apporte rien, et qui crée un faux choc pour finalement tout devoir expliquer par la dialogue. les seules choses qui passent par la réalisation, c'est... rien. Deux ou trois trucs dans l'imagerie, en encore souvent grotesques -les morts ridicules, je parle même pas du plésiausaure, là c'est un peu à cause du bouquin adapté

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MessagePosté: 19 Avr 2014, 18:08 
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ah pour le coup
moi j'ai bien aimé ce renversement, montrant aussi la rigueur de l'utilisation de l'étrangeté par le cinéaste: quand j'ai vu ces flous dans la réalité, je me suis d'abord dit que le film allait brouiller la frontière de plus en plus frontalement, dans le médium cinéma, se foutant de la réalité. Mais le twist remet tout en place parfaitement. Ca ne m'a pas gêné. Mais c'est vrai que les dialogues sont trop explicatifs, pour compenser un déficit, de mise en scène, mais plus particulèrement de montage je dirais: si Kurosawa était plus précis et incisif sur le montage, le film aurait pu être bon; le matériau et les idées censées le faire vivre et l'enrichir sont là, mais l'exécution est foutraque.


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MessagePosté: 19 Avr 2014, 18:58 
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
Le problème, c'est surtout que c'est sursignifiant. Et que la laideur de ce début n'y trouve de plus aucun usage. Mais le premier point est un des vices de Kuro quand il rate des films. Exemple loft, la métaphore avec la boue. Dans jellyfish, ça passe justement parce qu'il joue d'une métaphore qui ne signifie rien (un "futur brillant", comme le titre anglais? mouais...), du coup il peut l'étirer, et ça colle très bien au propos du film -cette praxis qui amène vers de l'indéterminé (à un travelling arrière de jeunes paumés avec des tshirt du che)


Quant à la réalisation, oui, c'est le montage et le découpage, bien entendu, mais je pense pas qu'il aurait gagné à être plus incisif. Au contraire c'est quand il étire qu'il arrive à provoquer ces contaminations horrifiques -ou bien quand il change les rythme, qu'il étire et rassemble d'un coup, comme dans l'entretien entre l'hypnotiste et le flic, dans cure,bien entendu l'entretien d'embauche de Tokyo Sonata. Le côté foutraque, finalement, il est le même que durant la dernière heure de Tokyo Sonata, où on est sur un faux rythme, mais ça va trop vite et se perd dans la narration alors que quelque chose s'"était joué auparavant dans le film et n'a jamais été atteint dans la résolution -de cette dernière heure. Dans real, le problème est surtout qu'au départ il a trop cherché à illustrer, et ça devient didactique, pour finir du coup dans le narratif foutraque parce qu'il n'a rien installé avant. La tension passe par l'imagerie, pas par le rythme, le cadrage et le découpage. En gros avant le moment il installe un truc avec tellement de souci de l'installer que ça en devient voyant -d'autant que la chose elle-même n'a pas en soi d'intérêt, et qu'en se contentant d'une installation, il ne lui en donne pas. Après ce moment il n'a plus qu'à dérouler son histoire, mais dérouler un truc quand on n'a installé aucune tension avant c'est pas facile... et c'est raté.


Détail, aussi: je le trouve précis sur le montage, très précis. Foireux dans le rythme mais "plus précis", je vois pas...

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MessagePosté: 21 Avr 2014, 15:12 
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C'est très niais, comme souvent avec Kurosawa, mais le film est assez poignant.


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MessagePosté: 21 Avr 2014, 15:41 
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Titilleur

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je l'ai vu 2 fois, et j'ai beaucoup moins aimé au second visionnage.


mais quelle fin, quand même, quelle fin.
et ce plan, en plein milieu, lorsque l'extérieur s'effrite sous l'oeil incertain du personnage/spectateur/? , rien que pour ça, je pense le revoir, un jour.

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MessagePosté: 04 Déc 2014, 09:05 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Quel gâchis quand même. J'aime beaucoup la première heure, cette espèce de faux rythme contemplatif.... Déjà je tiquais un peu sur l'actrice qui joue extrêmement mal (je veux bien croire que Kiyoshi lui demande une certaine neutralité dans le jeu, mais quand même). J'aime beaucoup la première scène sur l'île, j'étais vraiment intrigué.

Et puis le twist arrive (twist que l'on voit venir depuis longtemps, mais bon, au moins ce n'est pas la toute fin du film). Et là le film entre dans un couloir de trente minutes HORRIBLES à base d'explication de texte et de scènes interdites dans l'hôpital. Et l'actrice joue COMME UN PIED. Aucune émotion.

Du coup, quand le dénouement, très beau et très couillu arrive, j'étais pas aussi "émerveillé" que je l'imaginais....

4 de vendu/6


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