Forum de FilmDeCulte

À l'occasion d'un voyage, Mathias, 40 ans, croise par hasard un enfant qui lui fait étrangement penser à lui au même âge. Profondément troublé, il se lance dans une quête insensée sur les traces du petit garçon qui risque bien de bouleverser son existence et son équilibre familial …
Et si l'on pouvait revivre son enfance, pourrait-on alors changer le cours des événements ? (allociné)

La situation est un peu fantastique mais rien n'est expliqué, ça l'aide juste à faire son deuil. C'est pas raté ni honteux, c'est juste gentillet et ça se laisse voir. Les acteurs sont assez bons en fait, surtout le gosse et Poelvoorde (ouais). 3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'aime bien le pitch.

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Ils ont des problèmes de deuils les ex Robins des Bois.

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salut
j ai lu des trucs sur ce film et ue amie a moi a fait de la figuration en belgique. tu l as vu qd ? j aimerai bien le voir j adore pooelvoerde
merci de ta réponse
willy

Film dont j'ignorais l'existence avant le message d'Arnotte et que je suis allé voir sur l'unique base de son pitch, qui me parlait.
Et c'est dommage, parce qu'effectivement c'est plutôt moyen alors que ça commençait super bien.

En fait, c'est un peu un Fréquence interdite sans SF et sans action, juste ce postulat un peu fantastique - intelligemment laissé inexpliqué - qui permet quelques scènes plutôt touchantes (le protagoniste qui partage une complicité avec feu son père autour de la passion ringarde de ce dernier) ou amusantes (le protagoniste qui aide son alter ego enfant à draguer) mais le scénario est maladroit.

Il a l'intelligence de commencer TOUT DE SUITE (le concept est révélé dès la toute première séquence), et le premier acte (enquête pour retrouver le môme et rencontre avec le père) est plutôt réussi, ça va de l'avant, mais le deuxième acte, sympa au demeurant, tombe un peu dans la succession de saynètes (le protagoniste traîne avec son alter ego enfant), et le troisième acte se délite, avec des sous-intrigues qui font pièce rajoutée, d'autant plus superflues qu'elles sont globalement inexploitées (histoires d'infidélités, vraie ou fausse, assez artificielles). Du coup, la fin paraît torchée, et l'émotion désamorcée.

Dans la mise en scène, c'est pas fou, mais plutôt sobre et soigné, donc ça va, ça colle à la sincérité de l'écriture de Rouve, qui est d'ailleurs pas mal, mais celui qui m'a vraiment fait plaisir, c'est Poelvoorde, complètement débarrassé de ses tics, qui offre une performance simple, vraiment touchante.

3,5/6

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Bonne analyse..

Et Poelvoorde est vraiment bon, surprenant, et comme tu dis, débarrassé de ses tics. Ça fait plaisir.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Y a vraiment un truc dans l'air du temps en ce moment: entre le Rouve, le Testud avec Binoche, le Lvovsky... Sans compter les nombreux scénars sur le même thème que j'ai lu (mec qui fait équipe avec lui ado, adulte qui a une crise d'adolescence tardive, etc...).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste