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MessagePosté: 28 Nov 2008, 23:11 
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Spoilers possibles, ne pas lire sans avoir vu le film.

Psychose, c'est d'abord un thriller passionnant. L'intrigue est simple mais efficace, redoutablement coherente, bien dosee dans les revelations, les fausses pistes et autres soupcons. Donc deja avant d'entamer toute analyse de ce film il faut je pense rappeler l'extraordinaire talent de Hitchcock a nous faire regarder le film en entier et bien tendu une fois qu'on a commence.

La propension de Psychose a faire peur est restee intacte. La scene de la douche, souvent battue et rebattue, a quand meme eu un effet sur moi. Au dela de la crispation due au suspense, ce sont des peurs profondes qui ressurgissent a la vision du film. L'assassinat d'une personne nue et mouillee dans sa stricte intimite est l'incarnation du crime radical. Le choc vient bien sur par les coups de couteaux, le meurtre en lui-meme, la violence de la scene, mais il y a apres ca l'agonie de la jeune femme, illustration magnifique de la douleur de l'etre detruit. Le rideau (de douche) se leve pour reveler l'essence de l'Homme, sa fragilite face a la mort. Puis passage au neant: plan de l'oeil vide de la femme, zoom arriere progressif, et resituation du neant au sein de la tentative de construction humaine d'un monde qui a un sens (la salle de bain).
Ici, pas de meurtre crapuleux, qui ne retranscrivent qu'un desir economique et materiel non contenu par les forces de l'ordre. Simplement une histoire de psychopathe. Alors oui, on en a vu beaucoup, depuis, des histoires de psychopathes. Mais Psycho est le film fondateur, c'est le chef de file. Au dela de son anteriorite formelle par rapport a tant d'autres flms, il est aussi plus ambitieux sur le fond. La folie et la dualite de l'homme, jusque dans sa manifestation la plus brutale, la schizophrenie, n'ont jamais aussi bien ete rendus et mis en perspective. La "psychose" dans le film, elle ne touche pas seulement le tenancier du motel mais aussi la femme qui a vole l'argent. C'est meme sa folie qui la mene au motel, comme si les folies humaines se nourrissaient et s'entretenaient entre elles. On pourrait meme appliquer un debut de folie a toute la galerie de personnages, la mise en scene insistant bien sur l'oppression constante d'autrui par rapport a sa sphere d'intimite, et sur le malaise general et l'alienation qui en resulte: policier inquisiteur, detective prive (qui par la suite aura la sympathie du spectateur, ce qui montre l'antimanicheisme qui regit le film), sheriff et sa femme (actrice enorme au passage, bien flippante dans sa gentillesse un peu morbide)...

Le recadrage de cette folie par l'institution policiere est un echec, le fou est condamne a rester fou et plus ou moins incompris (des mots du psychiatre meme qui voit son travail comme une faible tentative d'explication), la societe sera a jamais hantee par la possibilite d'existence de quelque chose de fondamentalement different, mais qui vient d'elle egalement, qui est son produit. A noter a ce propos que le jeune garcon est fou pour des raisons personnelles, une mere trop ecrasante et l'entree en scene d'un trouble fete, l'amant. C'est de cette intimite laisse aux individus, de cette relative isolation inherente a l'existence de la sphere privee, que nait la possibilite d'une folie. En cela, parce que ce choix de laisser une sphere privee inatteignable par les institutions est difficilement discutable, la communaute humaine sera pour toujours confrontee a sa folie potentielle, comme un double, comme un inconscient qui vient constamment troubler la serenite eventuelle d'une societe tournee vers le progres; nous vivons dans une societe schizophrene et dynamique a la fois.
Qu'on se rappelle que la folie n'existe pas chez l'individu dans le monde cree par Georges Orwell dans 1984.

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MessagePosté: 02 Déc 2008, 08:23 
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J'ai revu ce film hier que j'ai pu louer au Blockbuster du coin (d'habitude ils n'ont pas de vieux films mais ils connaissent leurs classiques).

Bon il ya quelques ressorts de l'angoisse et du suspense qui ne marchent pas sur moi (la scène de la douche c'est kitchoun), mais dans l'ensemble mes penchants de cinéphile sont comblés.

J'aime beaucoup comment Hitchcock arrive à faire de l'environnement une projection du psychisme des personnages. Le meilleur exemple est l'intérieur du manoir dont les deux escaliers sont une projection de l'univers bipolaire de Normann.
Le coup de maitre de ce film , c'est d'aborder des lieux communs de la vie privée par le prisme de la psychose des personnages: les toilettes, la chambre à coucher, la salle de bain... C'est, selon moi, un des meilleurs moyens d'illustrer le passage du normal au pathologique.

Rien à dire sur le scénar. Autant le spectateur ne peux pas prévoir le déplacement de l'intrigue du vol au meurtre, autant l'énigme qui entoure la relation entre Normann et sa 'mère' est suggéré par plusieurs indices. Les personnages sont à la masse, à l'image du détective qui prend un crime dément pour un crime froid. Ils sont pris dans un tissus de relations dans lequel ils ne peuvent s'extraire. C'est une idée qu'un cinéphile apprécie beaucoup, comme dans Vertigo d'ailleurs.
Seul le psy, personnage neutre qui ne fait qu'expliquer, restitue la cohérence du crime par son diagnostic. Très belle fin d'ailleurs.

Voila, un film à revoir encore (enfin je vais laisser du temps s'écouler avant). Rien que les premiers plans sur la ville, qui restituent une des blus belles descriptions de la cohérence, de la raison, de la normalité, puis le zoom et l'intrusion de la caméra dans l'intimité d'une obscure chambre d'hôtel; je trouve que sa fourmille d'idées.


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MessagePosté: 02 Déc 2008, 08:37 
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Baptiste a écrit:
. Le rideau (de douche) se leve pour reveler l'essence de l'Homme, sa fragilite face a la mort. Puis passage au neant: plan de l'oeil vide de la femme, zoom arriere progressif, et resituation du neant au sein de la tentative de construction humaine d'un monde qui a un sens (la salle de bain).


Tu tripes bien ;-)


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MessagePosté: 02 Déc 2008, 09:33 
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Fion des Alpes a écrit:
Baptiste a écrit:
. Le rideau (de douche) se leve pour reveler l'essence de l'Homme, sa fragilite face a la mort. Puis passage au neant: plan de l'oeil vide de la femme, zoom arriere progressif, et resituation du neant au sein de la tentative de construction humaine d'un monde qui a un sens (la salle de bain).


Tu tripes bien ;-)


Surtout que cette scène de la douche c'est avant tout une scène de sexe, il ne faut pas oublier la perversité du Hitch.

Sinon, sois le bienvenue Fion.


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MessagePosté: 02 Déc 2008, 09:37 
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bah justement, le meurtre est sexuel mais prive du meme coup la femme de sa vitalite, donc c'est interessant de voir que la folie mene au devoiement du sexe et a sa face pulsionnelle et destructrice...
L'idee que sexe peut vouloir dire mort, en gros, et neant du sens. Alors que le sexe a la base c'est pour se reproduire et s'accomplir en tant que couple, donc donner du sens.
Pour moi tout va ensemble :)


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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:05 
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Mais quelle branlette, Baptiste!!

Sinon ben oui, le film est un chef-d'oeuvre absolu indécrottable...

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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:06 
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the black addiction a écrit:
Fion des Alpes a écrit:
Baptiste a écrit:
. Le rideau (de douche) se leve pour reveler l'essence de l'Homme, sa fragilite face a la mort. Puis passage au neant: plan de l'oeil vide de la femme, zoom arriere progressif, et resituation du neant au sein de la tentative de construction humaine d'un monde qui a un sens (la salle de bain).


Tu tripes bien ;-)


Surtout que cette scène de la douche c'est avant tout une scène de sexe, il ne faut pas oublier la perversité du Hitch.

Sinon, sois le bienvenue Fion.


Salut à toi!
J'en profite puisque tu as l'air de bien connaitre Hitch: il ya une scène juste après le meurtre dont le sens m'échappe. La caméra circule dans la chambre d'hôtel (comme si un personnage était présent)et se pose sur le journal dans lequel est caché l'argent. C'est comme si il y avait un personnage à ce moment alors que Normann est sorti du motel.
J'ai une vague hypothèse: la caméra représenterais à ce moment la le point de vue du spectateur qui s'attend à ce que le crime de Normann aie un rapport avec l'argent alors que la raison (plutot le mobile ici d'ailleurs) du crime est tout autre.


Dernière édition par Fion des Alpes le 02 Déc 2008, 10:08, édité 1 fois.

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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:08 
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the black addiction a écrit:
Fion des Alpes a écrit:
Baptiste a écrit:
. Le rideau (de douche) se leve pour reveler l'essence de l'Homme, sa fragilite face a la mort. Puis passage au neant: plan de l'oeil vide de la femme, zoom arriere progressif, et resituation du neant au sein de la tentative de construction humaine d'un monde qui a un sens (la salle de bain).


Tu tripes bien ;-)


Surtout que cette scène de la douche c'est avant tout une scène de sexe, il ne faut pas oublier la perversité du Hitch.


C'est aussi en grande partie une scène de cannibalisme.

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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:09 
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Cosmo a écrit:
the black addiction a écrit:
Fion des Alpes a écrit:
Baptiste a écrit:
. Le rideau (de douche) se leve pour reveler l'essence de l'Homme, sa fragilite face a la mort. Puis passage au neant: plan de l'oeil vide de la femme, zoom arriere progressif, et resituation du neant au sein de la tentative de construction humaine d'un monde qui a un sens (la salle de bain).


Tu tripes bien ;-)


Surtout que cette scène de la douche c'est avant tout une scène de sexe, il ne faut pas oublier la perversité du Hitch.


C'est aussi en grande partie une scène de cannibalisme.


Et c'est même une scène de douche !

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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:12 
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Tetsuo a écrit:
C'est aussi en grande partie une scène de cannibalisme.


Et c'est même une scène de douche ![/quote]

Ouais, mais ça c'est anecdotique, t'as rien compris si tu ne vois là dedans qu'une scène de douche avec meurtre !! :D

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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:12 
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Fion des Alpes a écrit:
J'ai une vague hypothèse: la caméra représenterais à ce moment la le point de vue du spectateur qui s'attend à ce que le crime de Normann aie un rapport avec l'argent alors que la raison (plutot le mobile ici d'ailleurs) du crime est tout autre.


Il y a en tous cas une opposition claire entre son acte à elle, c'est à dire le vol, qui la met en panique, et le meurtre, qui lui n'a rien à voir avec l'argent, c'est juste une histoire de folie. Mais oui voilà, je pense qu'il y a l'idée de fausse piste par cet élément de l'argent, on croit jusqu'au bout qu'il va avoir son importance alors qu'il n'est rien, un simple détail.


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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:22 
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Encore un dernier truc avant de me pioter (je suis aux States et il est presque 1h30 du matin).

La scène du psy vous a t'elle fait sourire (ou meme rire)?
Sérieux elle m'a bien fait marrer, car le psy exprime une certaine jouissance à expliquer les bas-fonds de la personnalité de Norman. Surtout quand la sœur de la défunte lui demande avec insistance Norman est bien le meurtrier et le psy tout frétillant lui répond 'oui.. et non!'


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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:28 
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Cosmo a écrit:
Ouais, mais ça c'est anecdotique, t'as rien compris si tu ne vois là dedans qu'une scène de douche avec meurtre !! :D


Y'a un meurtre ???
Moi j'ai juste vu une vieille agiter un couteau et la nana avoir ses régles...

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MessagePosté: 02 Déc 2008, 10:41 
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Fion des Alpes a écrit:
Encore un dernier truc avant de me pioter (je suis aux States et il est presque 1h30 du matin).

La scène du psy vous a t'elle fait sourire (ou meme rire)?
Sérieux elle m'a bien fait marrer, car le psy exprime une certaine jouissance à expliquer les bas-fonds de la personnalité de Norman. Surtout quand la sœur de la défunte lui demande avec insistance Norman est bien le meurtrier et le psy tout frétillant lui répond 'oui.. et non!'


Si il y a clairement une volonté de distance comique, comme souvent chez Hitchcock d'ailleurs, même si Psychose reste un de ses films les plus noirs. C'est le moment où la folie est canalisée, puis vulgarisée par le verbe, par le discours du psy. D'ailleurs Gus Van Sant, dans son remake, met bien en avant l'aspect comique du cinéma d'Hitchcock que certaines personnes oublient parfois.


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MessagePosté: 02 Déc 2008, 21:34 
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Oui le comique ou en tout cas la prise de distance est necessaire car avoir un controle rationnel sur cette folie est impossible. Mais je trouve pas que le psy reussisse a canaliser, a maitriser completement le phenomene. Il s'y essaie, de ses propres mots, et le film laisse penser a la fin que ce genre de cas est desespere:
1) difficile a prevenir
2) impossible a guerir


Arnotte a écrit:
Mais quelle branlette, Baptiste!!

Sinon ben oui, le film est un chef-d'oeuvre absolu indécrottable...


Au moins moi je parle des films, contrairement a toi qui nous sers tes eternels ressentis en une phrase et basta. "Chef d'oeuvre absolu et indecrottable"... Mais encore?


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