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MessagePosté: 05 Mai 2023, 21:18 
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À quelques semaines du vernissage de son exposition, le quotidien d’une artiste et son rapport aux autres. Le chaos de sa vie va devenir sa source d’inspiration...

Je reprends le résumé d'Allociné qui me semble pourtant mensonger, le film court tout au plus sur 3 jours et non quelques semaines comme il est écrit. Ce qui est d'ailleurs raccord avec ce qu'est le film au global, une bulle temporelle et géographique, quelques jours avant la deadline pour une (trois en fait) exposition artistique à Portland, Reichardt joue plus que jamais la carte du cinéma lo-fi, on ne quitte quasiment jamais le vase clos de l'école d'art ou de tout se qui s'y rattache, on pourra aisément lui reprocher le côté gentiment hors sol du milieu décrit mais il faut lui reconnaître le courage de son extrémisme.

Lo-fi donc, cinéma de la soustraction par excellence, qui se rattache assez nettement à sa dernière période (avec ses deux précédents), pas étonnant que le personnage principal soit donc quasiment un duo (qui m'a personnellement beaucoup fait penser au dernier segment de Certain Women), avec une Michelle Williams anti glamour au possible avec ses chaussettes, ses crocs et son chandail informe. Elle tire littéralement la gueule pendant 2 heures (Murielle Joudet parle d'un long métrage sur le syndrome pré-menstruel), et pour autant elle ne nous apparaît jamais comme quelqu'un de désagréable. Elle est l'anti joie de vivre, il y a 2 ou 3 scènes où on la sent au bord de l'implosion (voir dépasse les bornes quand elle insulte sa voisine/propriétaire au téléphone), il y a une sorte d'empêchement constant qui l'entoure, qu'il vienne d'elle-même ou des autres. L'une des premières scènes où elle retrouve son chat en train d’éviscérer un pigeon dans la salle de bain, pigeon dont elle se débarrasse en l'éjectant par la fenêtre tout en se disant I'm bad résume tout le personnage, qui a une estime exécrable d'elle-même.

Mais là où Reichardt transcende son dispositif initial a priori pas très gai et très auto-centré, le titre étant par ailleurs particulièrement bien choisi puisque c'est une succession de Showing Up à laquelle on assiste, c'est que l'on ne sait jamais trop sur quel pied danser, ce qui m'a semblé assez inhabituel dans son cinéma. Est-ce que le film est une satire sur le milieu artistique ou est-ce qu'elle pose un vrai regard bienveillant sur un milieu quel connaît parfaitement ? Sincèrement difficile de trancher, certainement un peu des deux. Et pour ce qui est du titre, c'est effectivement une multiplicité de petite épiphanie auxquelles on assiste, qui prennent toujours au dépourvu et travaille l'instabilité permanente du film
sa supérieure hiérarchique qui est en fait sa mère, ses parents qui semblent parfaitement s'entendre (du moins c'est l'impression que laisse son père lors de son coup de fil) alors qu'absolument pas, sa voisine qui est en fait sa propriétaire, avec la première scène - l'une des meilleures - où l'on s'inquiète de la voir faire un nœud à une corde avant de l'attacher à un arbre - va-t-elle se pendre ? Non, elle veut juste faire une balançoire


Sinon tout de même un bémol, sur le fameux pigeon et la scène finale
Vraiment pas fan du côté sur-signifiant de son envol et de sa poursuite en dehors de la galerie, qui viendrait redoubler celui de Michelle Williams, pas plus que le côté gestation/maternité qu'elle trimballe sur toute la longueur du film. Tout ça me semble vraiment jouer contre ce qu'est le film par ailleurs, minimaliste, mesuré, tout sauf ce grand moment de grandiloquence final.


Sinon je me réjouissais d'avoir relever quelques détails sur la mise en scène de Reichardt, mais comme Josué Morel en parle forcément mieux que moi, je vous conseille le dernier épisode d'Hatari/Critikat.



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MessagePosté: 12 Mai 2023, 08:54 
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Robot in Disguise
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Un jour trois films (Le Grand Action, 20h45).

Comment ne pas se lover immédiatement dans ce film si accueillant ? Le regard de Reichardt semble comme toujours presque parfaitement à la bonne distance, surtout pour aborder un monde que je m'étonnais pendant la séance d'avoir vu si peu traité au cinéma. En marge du personnage de Williams (excellente), le film jette un regard en coin presque documentaire, à la Nicolas Philibert, sur ces différents artistes à l'oeuvre. Un regard amusé mais jamais méprisant, où on sent que chaque élève pourrait sans peine être le héros de leur propre film.

Michelle Williams absolument parfaite donc en créatrice du quotidien, voûtée, avec tout le poids du monde sur ses épaules, mal-aimable et pourtant on est -- je n'oserai pas dire qu'on est "en empathie" -- mais on est avec elle. On voit de toute façon qu'il y a un parallèle évident avec le monde du cinéma. Dès le premier plan en choisissant de montrer la caméra qui recadre maladroitement pour saisir tour à tour chacune des œuvres, bref en nous montrant les rushes et pas juste les plans, Reichardt dresse un parallèle entre la création de Lizzie et celle du film et du cinéma en général. Difficile de ne pas voir dans ce portrait de créatrice un croquis de chaque cinéaste au monde, entre le tedium de l'administratif (scènes de bureau toujours bien dosées, parfait) et cette dichotomie entre le monde de la création pure (l'écriture, le travail en atelier) et les aléas du monde réel (un four trop chaud ; ou bien le besoin d'en passer par une armée d'ouvriers/techniciens pour voir ton oeuvre incarnée -- cf. la scène où Jo supervise les mecs en bleu de travail qui installent son dreamcatcher).

Tout ceci est délicat et pointilliste, ténu, mais pas trop tenu: même la catharsis finale, relativement attendue et redoutée, n'est pas surlignée et reste évasive.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 20 Mai 2023, 11:44 
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Vu il y a une semaine, j'ai oublié de venir poster mon avis. Je tiens Reichardt pour l'un des trois ou quatre meilleurs réalisateurs vivants donc j'attends toujours beaucoup de ses films.

Et au départ, j'ai trouvé le film un peu petit et lent, mais comme d'habitude, elle transcende cette petitesse d'échelle et cette lenteur. La relation entre les deux camarades est au coeur du film avec ce pigeon qui fait office de révélateur: du besoin de profondeur confinant à l'égoïsme de l'une, de la générosité confinant à l'inconséquence de l'autre. Et une amitié va naître de cet échange autour du plus trivial des oiseaux.

Ce faisant Reichardt décrit une communauté d'aspirants artistes avec douceur et, osons dire ce mot omniprésent, "bienveillance". Son intransigeance se montrera plutôt dans l'étude de caractère de la famille de l'héroïne, dysfonctionnelle et handicapante. L'amitié sert donc d'échappatoire.

Personnellement, je n'ai pas trouvé l'héroïne antipathique, on sent bien qu'elle subit quelque chose (et notamment de ne pas pouvoir prendre de douche chaude, c'est de fait très pénible) et le jeu génial de Michelle Williams laisse filtrer la sensibilité d'une artiste en quête d'émancipation.

Le film infuse (c'est pour Déjà-Vu) sa douceur bien au-delà de la séance.


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MessagePosté: 22 Mai 2023, 01:12 
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Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
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Mouai bof. Inconséquent, léger et en même temps travaillé par un fond misanthrope (post-féministe, post-avant garde) de la même manière que certains Jim Jarmusch période Patterson (le caméo d'André Benjamin accentue l'impression de fausse modestie chic), oui si on est plus gentil les nouvelles de Raymond Carver (aussi de l'Oregon) ou celles plus comiques, plus longues , plus lyriques mais aussi plus misogynes de John Cheever. Il faut certes concéder Michelle Williams est jolie quand elle boude,.
Le film prend à rebours de manière amusante et masochiste Wendy & Lucy : la loneuse mère à chien nomade, perdue mais pleine de désir se transforme ici en chieuse à chat petite bourge, à la fois solitaire et trop entourée, il y a jusqu'à l'Honda Accord à l'agonie de Wendy qui se transforme en superbe Subaru Lugacy, youngtimer attentivement entretenue. Il y aussi une inversion assez curieuse de First Cow (liée aussi a l'abandon de la figure canine, empathique et terrienne) : ce n'est pas le chien qui déterre un corps, mais le frère schizo qui creuse son jardin pour mettre à jour une pure absence, l'acmé de sa folie mime de façon tragi-comique à la fois les discours artistique et écologique (sa soeur est une vraie artiste, dans la mesure où elle n'espère plus de rencontre entre les deux : je ne savais pas que tu étais dans le Land Art persifle-t-elle méchamment : l'art tout autant qu'elle, est contraint à l'autonomie : il connait les crises, sans le vivre, il ne s'agit pas de s'identifier à la faiblesse d'autrui - celle-ci est exploitée comme une forme, la part du réel la plus voisine de la fiction : il n'y a qu'au voisin un peu plouc de son frère qu'elle peut mentir et raconter qu'elle a soigné le pigeon, qu'elle a quand-même balancé par la fenêtre dégoutée). C'est assez curieux : Kelly Reichardt a le droit de faire une comedie aigrie, mais celle-ci contredit de manière particulièrement féroce le sens de ses films précédents.
Le film m'a rappelé ainsi, sur un mode ironique, un des aspects déplaisants de Night Moves : une forme de manque d'empathie pour la communauté qu'elle filme, inconsciente de sa solitude, et où tout est en permanence enjeu de pouvoir interne, violent mais virtualisé aussitôt que le mode extérieur intervient. Il 'agit quand-même d'une école d'art de seconde zone, et personne n'est dupe de la condescendance polie de l'artiste new yorkaise ( s'adressant aux personnes qui vivent à plus de 100 km de chez elle sur le même ton que l'on prend avec de grands convalescents rescapés d'un attentat avec un vocal fry de réacteur d'Airbus en train d'absorber un troupeau de bernaches) qui semble effectuer une forme de tourisme utilitaire et rénumérateur chez les ploucs post-grunge de Portland ou Seattle. L'idéologie, qui fonctionnait comme une négativité pure dans Night Moves, est ici remplacée par la famille, trop tôt artiste, trop tôt feministe (il ne reste plus que le post-féministe et le post-post moderniste, post-gauche, post-care, post-numerique, post-couple, post-sexe) avec ses parents rivaux, mais divorcés mais douçatre et désincarné envers leurs enfants, toujours couvés, comme s'ils étaient une cause politique de substitution (la vie professionnelle de Lizzy, qui n'a sans doute pu intégrer l'école que parce que sa mère y est directrice, et ne donne vraisemblablement aucun cours, tout en ayant la star femelle-alpha de la promo comme proprio, ne doit pas être facile) .Le ton du film et plus particulièrement la mise en scène du rapport à la famille rappellent beaucoup la Femme de Mon Frère de Mona Choukri tiens.

Maintenant ce n'est pas nul. J'ai été touché par l'arc narratif du frère psycho
plus proche de mon propre frère que les malades surdoués de l'Adamant de Nicolas Philibert que j'ai vu juste
avant
. Il y a aussi une certaine justesse sociologique, qui est poussée jusqu'au trouble esthétique, dans la fait montrer ces quarantenaires paumés et à la limite de la désinsértion habitant des maisons correctes, mais sans âmes, qui ne tiennent que par l'aide des parents. Une sorte de post-precarité, qui montre une sorte d'Americana éternelle à la Hooper comme contrechamps autonome de la crise économique : l'idée que l'aliénation économique est plus permanente que l'identité des personnes, qui prend à rebours de façon assez agressive disons le discours disons du feminisme MeToo et intersectionnel

Il y a quand-même une jalousie de classe entre Lizzy et sa proprio, que l'on sent compliquée à ses yeux par le fait qu'elle apparait à une minorité (ainsi que sa meilleure reconnaissance artistique, le ton qu'elle emploie pour dire qu'elle a pu retaper la barraque et se constituer un capital avec l'aide de ses frères est aussi particulièrement envieux) même si elles se rapprochent à la fin, mais de manière ambigüe : la catharsis finale est sursignifiante autanr qu'accidentelle, issue de la balourdise du frère, et ce rapprochement compense l'hypocrisie des artistes new yorkaise, fausses et feignant l'admiration - comme si le racisme ne pouvait être déjoué que localement. On dirait presque la vision du monde de certains Clint Eastwood.

Je me.souviens avoir vu à la Cinémathèque de Bruxelles Certain Women (de loin son meilleur film), introduit par une conférencière comme un manifeste queer et intersectionnel, je me demande comment elles pourraient recevoir ce film disons beaucoup plus à droite, en tout cas conservateur. Rétrospectivement l'aspect progressiste de Certain Women apparaît plutôt lié à une forme d'hermétisme, de secret formel du paysage américain (ces petites villes désertes aussi telluriques et fragiles que la nature elle-même) que la réalisatrice subissait au même titre que ses personnages.
Ici on retrouve, via la comédie, un surplomb démiurgique assez classique de la part du réal, où les personnages sont jugés de façon beaucoup plus nette (c'est d'ailleurs un film en espace clos, sans paysage, même si les personnages bougent beaucoup, ils ne sont confrontés à aucune autre extériorité que celle de la camera).

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 05 Juin 2023, 08:17 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Ici on retrouve, via la comédie, un surplomb démiurgique assez classique de la part du réal, où les personnages sont jugés de façon beaucoup plus nette (c'est d'ailleurs un film en espace clos, sans paysage, même si les personnages bougent beaucoup, ils ne sont confrontés à aucune autre extériorité que celle de la camera).


C'est très juste ça. Le filmage est, à l'image du générique très plat, frontal, il ne recèle rien, même quand il va essayer de capturer quelques chose du relief des sculptures, on le qualifiera alors un peu de "culinaire" plutôt que rosselinien.
Du cinéma pas désagréable, confortable, qu'on enfile comme une pantoufle Muji, et dont l'ironie, si elle est présente, frise avec l'impalpable. Le frère psycho m'a fait penser au portrait de la schizophrénie de My Son, My Son What Have Ye Done (qui en faisant du personnage psycho le personnage principal basculait la tête la première dans l'étrange, ce qui ne serait pas le cas ici).
Un certain luxe dans les prestations "artisanales" (cf les cuisines) donne quand même l'idée d'un niveau de vie plus que correct, mais c'est que les standards de vie - notamment d'espace - restent plus élevés aux Etats-Unis (en dépit de la quantité de dysfonctionnements propres au pays).


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MessagePosté: 05 Juin 2023, 11:38 
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J'ai lu une BD -espagnole (pas inoubliable mais intéressante sociologiquement) sur le virage ultra-réactionnaire de la Floride (amorcé il y a 20 ans) et les village-camps (en fait des lotissements mort-nés issus de la bulle immobilière) où les délinquants sexuels sont parqués après leur peine, "Contrition" de Carlos Portelo et Keko, et un des personnages compare la Floride et le nord-ouest (Seattle) en disant en substance Aux USA, là où il y a des logements il n'y a pas de travail, et là où il y a du travail il n'y a plus de logement ce qui s'applique de plus en plus à l'Europe)- et se retrouve aussi dans ce film - avec le frère qui a la baraque apparemment la plus chère de tous les personnages.

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Erving Goffman


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MessagePosté: 05 Juin 2023, 13:03 
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Si le film n'a pas de profondeur immédiate aussi, c'est qu'il se place d'abord comme une pure réflection du spectateur, c'est-à-dire qu'il incite le spectateur à y projeter directement son expérience. Et au premier rang, les spectateurs auxquels le film s'adresse : la frange créative-hippie-hipster de la société, qui s'identifiera directement à ce personnage dans la lignée de Frances Ha. Ainsi dans la tirade un peu hallucinée du frère dans le jardin, ce spectateur trouvera des échos d'un discours nébuleux que le monde de l'art produit en permanence, et non un constat qu'on pourrait qualifier de clinique sur la folie du frère.
On trouve ainsi dans le film une forme de profession de foi, non dénuée de scepticisme (plutôt que de modestie) qu'on pourrait résumer de la sorte : ce qu'on fait n'est pas grand-chose, mais c'est quelque chose et il faut le faire. Le titre showing up, c'est-à-dire se pointer (presque comme pointer), résume cette morale productiviste à basse échelle, et qui fonde une forme de communauté, symbolisée par ce frère qui vient au vernissage par ses propres moyens.


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MessagePosté: 30 Mar 2024, 13:40 
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Film tellement "réconfortant" que j'ai adoré m'assoupir devant au début :mrgreen:

Je n'ai pas du tout trouvé Lizzy antipathique perso, c'est plutôt quelqu'un en stress dans les préparatifs d'un évènement important pour elle et le film nous montre avec amusement comment gérer les aléas à côté et surtout comment toutes les petites complications de la vie, ainsi que les petites rancœurs peuvent se multiplier et prendre une dimension qu'on ne voudrait en temps normal pas leur donner, dans un moment comme ça.

C'est effectivement drôle, chaleureux et assez cool à regarder.

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