Forum de FilmDeCulte

Découverte avec mon fils de 5, bientôt 6 ans. Bon, ça a marché du tonnerre. Film super court, hyper efficace, avec l'atout charme du kid éponyme (un incroyable Jackie Coogan, incroyablement dirigé). Du rire et de l'émotion, avec notamment ce plan sublime:

Par contre, là où on s'attend à ce que survienne l'acmé émotionnel, on bascule subitement dans cette séquence de rêve non-sensique et nulle qui gâche toute la fin, avant un final précipité, à des lieues du potentiel lacrymal que j'attendais. Trop dommage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mon aîné de 6 ans (désormais 7) est fan aussi, il a adoré. Je te conseille aussi LE CIRQUE: rires d'enfants garantis.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le mien a adoré Le cirque et La ruée vers l’or (je ne sais pas s’il a vu The kid). Par contre Keaton n’a eu aucun succès.

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Pourtant il est génial dans Beetlejuice.

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Netflix les gars, Netflix.

Oui, vu les deux, ça a bien marché. Mais le facteur identification avec l’enfant de 5 ans du KID est imbattable.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca me fait penser qu'il faut que je lui montre ce film. Il sera déçu vu qu'il veut voir Zombie et Ça 1&2, mais ça le fera patienter.

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Oui faudrait que je demande à sa mère si elle le lui a montré.
Sinon, forcément, Laurel et Hardy c'est le carton total.

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L'acmé émotionnel c'est quand il récupère le gamin qu'on tente de lui enlever, y'a pas besoin d'en rajouter une couche après ça.

(Pas montré le film à mes enfants parce que cette scène me fait pleurer comme une merde...)

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N'écoutez pas Film Freak

C'est con à dire pour un film qui a plus de 100 ans et qui plus est un classique mais je ne savais virtuellement rien de l'histoire.

Si je l'ai vu enfant, je n'en ai strictement aucun souvenir.

J'ai donc été surpris dès le départ par cette entrée en matière iconique, presque sous forme de vignettes, avec des cartons qui ne sont pas des dialogues mais des présentations réduites à l'essence (genre "The Man") et surtout qui inscrivent d'emblée le film dans une réalité politique ("The Woman - whose sin was motherhood" CASH) et dark as fuck (je regardais le film avec mon fils de 7 ans et il a éclaté en sanglots quand le bébé a été abandonné une deuxième fois par les bandits à côté d'une poubelle en me disant "c'est triiiiste!").

Et donc je ne savais pas que Charclo élevait le gamin (même si c'est ellipsé) et qu'il ne s'agissait pas juste de l'association d'une cloche et d'un gamin des rues. Par conséquent, quand arrivent les gens de l'orphelinat et qu'il manque de se faire déposséder de son fils, effectivement, avec ce putain de plan de Coogan implorant les bras tendus et Charlot limite headlocké par le flic et le chauffeur, c'est moi qui aurait pu chialer.

La mise en scène reste rudimentaire mais impeccable.

Et psahtek le mélange des tons (une première, apparemment), entre la comédie la plus burlesque (la main du flic sur l'épaule à travers la fenêtre, j'étais mort) et ce drame déchirant et la fabuleux de la mère devenue star qui recroise leur chemin.
Par contre, QGJ a tout dit sur la fin :
Tu sens qu'il avait besoin d'une bobine supplémentaire et c'est vraiment la seule variation de ton que je trouve un peu foireuse.


Oui enfin il se fait retirer le gosse une DEUXIÈME FOIS et le happy end est vraiment bazardé en deux-deux et sans réelle conclusion (il va vivre avec eux? juste avoir un droit de visite? il va serrer la starlette?).

Et sinon, je savais pas que Chaplin avait perdu son fils 3 jours après sa naissance l'année précédant le tournage de ce film et qu'il était très proche du jeune acteur, l'emmenant au parc d'attractions, etc. Y aurait un film à faire sur ça, la naissance d'un cinéaste jointe à la renaissance d'un père qui a perdu son fils au contact d'un enfant. Ça pourrait même s'appeler The Kid.

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