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 Sujet du message: Zardoz (John Boorman, 1974)
MessagePosté: 07 Avr 2020, 20:49 
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Dans un monde post-apocalyptique, le dieu Zardoz distribue des armes à des Exterminateurs afin d'éviter une surpopulation.

320 ans environ après la rébellion londonienne de Leo et le discours de Lewis au bord d'une rivère des Appalaches, ça ne s'est pas arrangé pour les pauvres et la société s'est belle et bien déconnectée de la Nature.
Incroyablement riche. Le plus riche de Boorman qui reprend ses thèmes et les approfondit pour aborder de front religions, sociétés, sciences, techniques, arts, sexe(s) etc. etc. etc. Tout en développant sur la psychée humaine, sa mémoire, ses rêves, ses envies etc. etc. etc. Ca foisonne de symboliques, de références culturelles, d'idées de mise en scène avec de l'action, de l'humour, du mystère, de l'émotion, de l'expérimental etc. etc. etc.
Et Sean Conney avec moustache, favoris, catogan, bottes, cuissardes, slip et cartouchières rouges.
Et ça, ça passe difficilement.
Pas à cause de Sean Connery qui est excellent. En plus d'être le summum de la virilité et de prouver son audace à vouloir jouer là-dedans (film et costume), il démontre quel bon acteur il est, passant du gars traité comme un animal à celui de seigneur. Et son regard dans la scène de l'érection face à Rampling... (splendide Rampling d'ailleurs, les acteurs sont bons dans l'ensemble).
Mais malheureusement, l'imagerie fait extrêmement datée. Ce qui peut ajouter néanmoins une certaine profondeur, ancrant le film dans son époque, et sa critique des petits fils de putes de hippies.
Et cheap.
Ca n'a pas du coûter bien cher. Ya 5 décors. Ca manque d'une certaine ampleur pour emporter la mise sur la création de tout un univers. Comme si la planète entière était confinée dans les Wicklow. C'est très dommage parce que, si, certes, Boorman pioche ça et là dans la SF sans révolutionner le genre, la profusion et la cohérence de l'ensemble incite au respect. Et il y a un certain plaisir à voir une dystopie sociale qui n'est pas encore phagocytée par l'imagerie cyberpunk.
On arrive à un mélange de laideur de la direction artistique, dans le cadre magnifique du Lough Tay et des cadres cinémas souvent prodigieux. La photographie est superbe.
Ce qui rend encore plus choquant défauts techniques et faux raccords qui étonnent pour un film globalement hyper travaillé.
Si on arrive à passer outre le défaut du look, ce film est un festival hyper généreux.
Ou débordant, c'est selon. Ca peut aussi agacer.
Niveau scénario, son "Zardoz" aurait aussi été définitivement meilleur si Boorman n'avait pas chercher à le complexifier au milieu de cette générosité alors que l'intrigue est relativement simple. Mais peut s'avérer confuse à mesure du crescendo que suit le film qui se veut vraiment intrigant au début et termine dans une profusion et une accélération de l'histoire. Très bien vu d'ailleurs dans l'idée d'une crise sous-jacente qui finit par exploser mais faut accepter l'évolution des persos, tout ça dans une dilatation du temps pas très claire.
Alors que la simplicité lui va bien, comme le superbe montage dans la tête de Zardoz (bon... encore une fois, belle idée, joliment mise en scène mais avec une violence des maquillages, heureusement, ça passe vite) et la clarté d'une boucle.
La scène d'ouverture avec la tête d'Arthur Frayn et son chapeau égyptien qui vole et s'adresse direct au spectateur pue d'ailleurs l'aveu de faiblesse en dévoilant cash le noeud de l'intrigue. Mais elle est un bon test pour savoir si on va supporter le film. Et son « Is God in show-business, too ? » (il a pas été jusqu'à « director »).
Film culte (et ce que ça suppose comme défauts).
Film vraiment à voir.
Au moins jusqu'à ce que Sean Connery tire face caméra.
Noir.
On a rarement fait aussi clair pour interroger le spectateur sur son envie de continuer le visionnage.


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MessagePosté: 07 Mai 2021, 21:35 
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Incroyable expérience que découvrir ce Boorman légendaire, consacré "nanar" par François Forestier, mais qui s'avère une expérience trippante. Bon, je mentirai si le film était pas par moments limite-limite, mais dès le départ j'ai été davantage fasciné que catastrophé - dès l'apparition du nom du réal d'ailleurs: "A Film by John Boorman - Set in the year 2293". Les balls pour commencer son film comme ça.

Le film est un mélange incongru de moult références, entre BARBARELLA, LOTR (que Boorman avait prévu d'adapter), de la pure fable, LA PLANETE DES SINGES, le tout en préfigurant bien sûr EXCALIBUR que Boorman réalisera 7 ans plus tard, ainsi que bien d'autres films postérieurs (on pense à IN TIME, forcément). Tout ne prend pas loin s'en faut, mais le geste est tellement absolu et visionnaire, assumé de bout en bout malgré des choix hasardeux (certains looks sont franchement ridicules) et un budget ridicule, qu'on ne peut que respecter la démarche. Surtout que le film réussit à s'élever au-dessus de ses références pour toucher à quelque chose de mythologique et universel, mais sans manquer pour autant de recul ni même d'humour.

Et puis c'est hyper sexe. Entre ce Connery bestial et velu et cet aréopage de sylphides à moitié topless, le film transpire le cul, sans pour autant s'y vautrer. C'est tellement années 70, libre, avec une approche totalement saine et libérée... Réjouissant.

Bref, une découverte assez unique. Art Core, si tu l'as pas encore vu, fonce.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 07 Mai 2021, 21:38 
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Heu, c'est pas tout à fait les Valseuses non plus. Le propos du film qui relie déconnexion de la sexualité avec la reproduction d'une part avec la decadence culturelle de l'autre est hyper-puritain.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


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MessagePosté: 08 Mai 2021, 07:17 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Heu, c'est pas tout à fait les Valseuses non plus. Le propos du film qui relie déconnexion de la sexualité avec la reproduction d'une part avec la decadence culturelle de l'autre est hyper-puritain.
Mais alors pas du tout.
La fonction principale du perso de Rampling est justement d'illustrer l'hypocrisie du puritanisme, et du conservatisme.
Mais bon, comme il y a, aussi, un côté réac dans le film (la famille comme dernier refuge), tu fais des raccourcis idéologiques de lycéen.
Reste que le thème principal du film est d'abord celui de la révolution et Boorman a, lui, la finesse d'évoquer les sentiments parfois contradictoires qui y mènent.
C'est beaucoup plus prétentieux que Les Valseuses.


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MessagePosté: 08 Mai 2021, 08:49 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Bref, une découverte assez unique. Art Core, si tu l'as pas encore vu, fonce.


Vu que des extraits, je me le note thanks !

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MessagePosté: 08 Mai 2021, 12:41 
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Bêtcépouhr Lahvi a écrit:
Vieux-Gontrand a écrit:
Heu, c'est pas tout à fait les Valseuses non plus. Le propos du film qui relie déconnexion de la sexualité avec la reproduction d'une part avec la decadence culturelle de l'autre est hyper-puritain.
Mais alors pas du tout.
La fonction principale du perso de Rampling est justement d'illustrer l'hypocrisie du puritanisme, et du conservatisme.
Mais bon, comme il y a, aussi, un côté réac dans le film (la famille comme dernier refuge), tu fais des raccourcis idéologiques de lycéen.
Reste que le thème principal du film est d'abord celui de la révolution et Boorman a, lui, la finesse d'évoquer les sentiments parfois contradictoires qui y mènent.
C'est beaucoup plus prétentieux que Les Valseuses.


Je l'ai vu il y a 30 ans mais il y a quand-même le plan du film porno
pour transformer Connery en animal reproducteur et le personnage central du gourou blond à la fois hédoniste et suicidaire qui régente en fait toute la société, et en effet le plan final sur la famille, à la fois refuge et commencement de la soété

Je vois pas trop le lien avec la révolution. Au début Connery est certes un chef et il y a quelque-chose d'un peu guévariste dans la manière dont on le cadre avec sa mitrailleuse, mais on est dans un monde à la Mad Max post-effondrement, il n'a pas de discours.
Marrant comme je me souviens relativement bien de ce film, alors qu'il ne m'a pas particulièrement marqué, sinon par l'usage à la Kubrick de Beethoven -Boorman se place d'ailleurs un peu à la rémorque d'Orange Mécanique dans ce film, en faisant glisser le thème moral de la réeducation ratée de la marge au pouvoir lui-memê - (peut-être parce que c'était l'époque ou je regardais les VHS du Ciné-Club de la 3 que mon père enregistrait parfois)

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MessagePosté: 08 Mai 2021, 18:27 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Je l'ai vu il y a 30 ans mais il y a quand-même le plan du film porno
pour transformer Connery en animal reproducteur et le personnage central du gourou blond à la fois hédoniste et suicidaire qui régente en fait toute la société, et en effet le plan final sur la famille, à la fois refuge et commencement de la soété

Je vois pas trop le lien avec la révolution. Au début Connery est certes un chef et il y a quelque-chose d'un peu guévariste dans la manière dont on le cadre avec sa mitrailleuse, mais on est dans un monde à la Mad Max post-effondrement, il n'a pas de discours.
Marrant comme je me souviens relativement bien de ce film, alors qu'il ne m'a pas particulièrement marqué, sinon par l'usage à la Kubrick de Beethoven -Boorman se place d'ailleurs un peu à la rémorque d'Orange Mécanique dans ce film, en faisant glisser le thème moral de la réeducation ratée de la marge au pouvoir lui-memê - (peut-être parce que c'était l'époque ou je regardais les VHS du Ciné-Club de la 3 que mon père enregistrait parfois)
Tout le film est basé sur un élément perturbateur dans une société en crise. La question révolutionnaire est clairement abordée, parmi d'autres, sous un jour relativement positif, même si c'est finalement mise de côté par Z... une fois que le combat a lieu ! C'est clairement présent.
Après, le film est trop plein et / ou bordélique mais de là à y voir un propos puritain... Faut bien laisserpasser 30 ans... Ça serait ironique dans un film qui fait la part belle à la chair et aux sensations.
Et rien ne nous dit qu'on est dans un monde apocalyptique. Le monde ravagé des Sauvages est sciemment laissé dans cet état par les Immortels. Clairement pas du Mad Max.

Quant à la remorque de Kubrick pour du Beethoven... Non seulement on n'est pas sur les mêmes morceaux mais ils ne sont pas utilisés du tout de la même façon (plus classique, cinématographiquement parlant, chez Boorman même s'il s'autorise une coquetterie d'arrangement sur des instruments Renaissance). À part aller s'imaginer que Zardoz puisse être la société que donnera Orange Mécanique 300 ans plus tard, en passant par une étape Mad Max...


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MessagePosté: 08 Mai 2021, 20:08 
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J'ai l'impression qu'il y a une forme de puritanisme dans le cinéma de Boorman, pas que dans ce film.
Leo the Last est vierge si je me souviens bien (d'où son empathie pour ses voisins, idéologique)...

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MessagePosté: 08 Mai 2021, 20:44 
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Vieux-Gontrand a écrit:
J'ai l'impression qu'il y a une forme de puritanisme dans le cinéma de Boorman, pas que dans ce film.
Leo the Last est vierge si je me souviens bien (d'où son empathie pour ses voisins, idéologique)...

Pas souvenir de la virginité explicite même si Leo n' est plus, ou pas, sexué, déprimé qu'il est mais retrouve de l'énergie dans l'amour chez ses voisins même si très enfantin (il est choqué que la fille puisse croire qu'il en veuille à son corps). Les persos postifis de Leo the Last sont pas vraiment puritains (les négatifs non plus).
La puberté de Regan en fait une femme sauvant autour d'elle.
La déchéance d'Arthur, élu adultérin, est de ne pas être capable de se remettre d'une trahison, ppas de l'adultère inévitable parce que pur en amour.
Boorman qui met en scène l'adultère de sa mère sous un jour positif. L'adultère d'In My Country limite salvateur. La femme traîtresse de Point Blank...

Et puis, la chair a une place chez lui qui ne démontre pas une grande pudeur (jusqu'à filmer sa fille se faire déboîter en armure) alors que plein de cinéastes ont jamais filmé une scène de cul.

Quand ya des gamins, là oui Boorman a l'air plus en confiance avec un modèle traditionnel. Ce qui ne veut pas dire puritain.
Pour Zardoz, je me demande si tu projettes pas un avis sous prétexte que Boorman ne se cache pas de raillé les hippies, soi-disant modèle de sexualité libérée. Boorman critique sans doute ça en supposant qu'une trop grande liberté sexuelle fait perdre du charme à cet instinct de vitalité.
C'est pas être puritain que de prétendre ça.
Encore moins quand Z et les Immortels sont de marbre devant du porno mais que la sexualité revient au charnel (et au regard).


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MessagePosté: 08 Mai 2021, 21:16 
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Ok, il est pas puritain, il est juste malthusien goguenard face à la libération des moeurs (mais puritain, malthusien c'est souvent un peu pareil comme le remarque Marx dans le livre 25 du Capital).

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MessagePosté: 08 Mai 2021, 21:27 
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Vieux-Gontrand a écrit:
Ok, il est pas puritain, il est juste malthusien goguenard face à la libération des moeurs (mais puritain, malthusien c'est souvent un peu pareil comme le remarque Marx dans le livre 25 du Capital).
Les Immortels sont malthusiens. Ce sont les méchants du film.
Z féconde une méchante. C'est le héros du film.

Si tu veux absolument trouvé des idées pas sympa sympa dans Zardoz, tu peux parler du cynisme, de la misanthropie, du totalitarisme des pulsions mais pas de malthusianisme ou de puritanisme sans être dans le contre-sens.


Dernière édition par Bêtcépouhr Lahvi le 08 Mai 2021, 21:32, édité 1 fois.

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MessagePosté: 08 Mai 2021, 21:30 
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C'est un peu plus "dialectique" et moins manichéen que cela car Connery execute leur plan qu'il repend à son compte, pendant qu'ils se suicident. On peut dire qu'à travers lui l'idéologie maltusienne est assumée par le peuple lui-même, en quelque sorte

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Vieux-Gontrand a écrit:
[hide]C'est un peu plus "dialectique" et moins manichéen que cela car Connery execute leur plan pendant qu'ils se suicident. On peut dire qu'à travers lui l'idéologie maltusienne est assumée par le peuple lui-même, en quelque sorte
Les Immortels malthusiens se font massacré pour ce qu'ils sont, pas pour leur nombre.
On peut être frustrer de ne pas savoir ce qui sera mis en place après, et Z lâche clairement la cause par individualisme. Mais de cette cause, au-delà de la prise de pouvoir, on ne sait rien.


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MessagePosté: 08 Mai 2021, 21:39 
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elle est claire la cause, ils se suicident par Z interposé car ils s'emmerdent, et cet ennui devient presque un motif écologique. De par leur immortalité, ils n'ont même plus besoin du pouvoir. Ce sont des maitres "à la Hegel" mais sans esclaves...

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Vieux-Gontrand a écrit:
elle est claire la cause, ils se suicident par Z interposé car ils s'emmerdent, et cet ennui devient presque un motif écologique. Par leur immortalité, ils n'ont même plus besoin du pouvoir. Ce sont des maitres sans esclaves...

Faut croire que non. Ya 3 groupes sociaux dans Zardoz. Les Immortels (et leurs 3 sous-groupes), les Exterminateurs dont Z est le chef, et les Sauvages bon à se faire violer et à appliquer un malthusianisme radical. Rien ne nous fait penser que Z s'infiltre pour autre chose que les Exterminateurs. Pourquoi ? S'il te faut absolument un truc pas gentil, on peut penser à l'équivalent d'un coup d'Etat militaire dont se désolidarise Z par amour. C'est ça la raison d'être de Z dans cette histoire. Manipulé par Arthur Frayn, OK. Mais Frayn n'est pas une figure populaire chez les Immortels. Sa cause et celle de son pote ne trouve d'écho qu'à partir du moment où Z perturbe tout ce petit monde. Boorman joue d'ailleurs avec la notion de révolution avec le jeu de Frayn se prenant pour Dieu


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