Forum de FilmDeCulte

Tasya Vos est agente au sein d’une organisation secrète utilisant une technologie neurologique qui permet d’habiter le corps de n’importe quelle personne et la pousser à commettre des assassinats aux profits de clients très riches.

Après Antiviral (que je n'ai pas vu), le fils Cronenberg poursuit son chemin dans le sillon du body horror creusé par son père, dont il partage certains des thèmes comme la transformation et la maladie, ou plus exactement l'infection ici, en proposant un postulat pour le moins intrigant dans les promesses qu'il présente.

Malheureusement, le film peine à exploiter réellement le trouble inhérent à son concept, qui aurait pu offrir une introspection et une ambigüité dignes de l’œuvre de Phillip K. Dick, et gaspille un excellent point de départ sur son récit d'une simplicité de plus en plus underwhelming au fur et à mesure qu'il progresse. Ce n'est même tant qu'il soit convenu ou attendu, c'est qu'il ne semble même pas intéressé par l'effort de faire plus qu'un cheminement le plus basique possible avant d'en arriver à la fin où réside vraisemblablement le propos qui intéressait le cinéaste. Toutefois, cette conclusion sonne creux tant la problématique ne s'est pas incarnée dans le récit.

Reste une bonne ambiance par moments et quelques images fortes.

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Je ne me rappelle plus grand chose d'Antiviral, mais ca m'avait laissé la même impression.

Je viens de lire les avis dispo ci-dessous et effectivement on pourrait écrire les mêmes sur celui-ci.

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C'est assez bien résumé par Film Freak. Je trouve le potentiel du film assez extraordinaire, l'idée de départ - Inception meets Existenz - assez fascinante, la mise en scène inspirée mais le récit se déploie trop lentement - et du coup on a l'impression que le film dure 2h alors qu'il tient sur 1h35. Mais bon, ça reste quand même le haut du panier fantastique, les acteurs sont tous bons, il y a des plans vraiment bien et on en sort troublé.

3-4/6

et donc le Grand prix de Gérardmer.

Hésité à le voir sur le site du festival, je regrette du coup.

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CroqAnimement votre

Franchement, des sept de la compétition que j'ai vu, c'était sans doute le plus impressionnant formellement. DA au top, acteurs très bons. Après je trouve que le film n'exploite pas son sujet, c'est un peu frustrant.

Dispo depuis des mois dans mon ratpi world.

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STOOOOOP

Lol

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Ah oui ? Ben on va mater ça.

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CroqAnimement votre

J'ai regardé ce film pour son synopsis qui a réussi à m'intriguer. Par contre, le synopsis est presque mensonger à un moment...

Le concept est vraiment intéressant, mais je trouve qu'il n'est pas assez exploité au final. Visuellement, c'est assez bien travaillé. Le casting est plus que correct. La thématique principale est vraiment intéressante... Mais, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il manque quelque chose... J'ai l'impression que le film aurait pu aller encore plus loin dans son concept, il avait le temps en plus (il ne dure que 1h35), avec peut-être un peu plus d'explication et de développement.

SPOILER Et une conclusion moins expédiée aussi... Là ça arrive un peu comme un cheveux sur la soupe, ça sort de nulle part, et j'irai même jusqu'à dire que ça fait du gore plus pour le plaisir que par réel intérêt scénaristique. SPOILER

Un film très intéressant malgré tout, il a réussi à me captiver. Peut-être que j'aurais envie de le revoir d'ici quelques temps.

Le film est d'une froideur à faire pâlir le père Cronenberg lui-même. Brandon n'est visiblement pas un rigolo. Il a plein de bonnes idées de mise en scène, une capacité à faire vivre un univers, une ambiance en deux ou trois plans, et le scénario a ses qualités.

Mais l'envers du décor, c'est une tendance à la complaisance gore qui m'a toujours semblé absente chez le père. Là, les tisonniers s'acharnent sur les gorges, les coups de couteau sont spongieux à souhait, les doigts à peine coupés sont filmés en gros plan en train de se recroqueviller, bref, il y a un côté vulgaire qui n'est pas passé chez moi.

Surtout que comme disent Film Freak et Karloff, on se demande ce que ça raconte véritablement. Pour enfin comprendre à la fin. Mais c'est pas un twist, ça arrive juste comme un cheveu sur la soupe, comme si le réalisateur-scénariste se souvenait qu'il devait parler de personnages, et non de la seule virtualité.

Rattrapé sur Canal et très bonne surprise. Il est nettement monté d'un cran depuis Antiviral qui était bien plus cheap. Mais on retrouve cet univers froid et glauque à souhait, d'une violence rentrée (et soudain brutalement visuelle) assez considérable. Je trouve que le dernier acte est un peu décevant et en effet on aurait pu imaginer quelque chose de plus fort, de plus ample et ambitieux, ça reste relativement "petit". Toutefois la toute fin, totalement glaçante et brisant un certain tabou m'a assez cueilli et laissé sur un sentiment positif. Content de l'avoir rattrapé et le mec a un vrai talent qui parvient à sortir de l'ornière "fils de".

4/6

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