Forum de FilmDeCulte

C'est juste l'effet que cela produit ; un mec n'écoute pas la meuf qui est en train de parler et l'interrompt pour lui dire ce qu'il a sur le cœur. Son mensonge à lui devient plus pressant, plus important que sa vérité à elle. Si ça c'est pas du manterrupting !



J'ai lu le livre, et je trouve que ce plan dans le Scorsese résume / fonctionne parfaitement. Il y a d'autres moments où il échoue en revanche à canaliser la profusion de détails fourmillant du Wharton. Mais globalement, je trouve le film assez fort.

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I think we're gonna need a helmet.

Quand Oskar Werner engueule sa conne de femme et ses amies devant la télé dans Fahrenheit 451 est-ce que c'est du manrupting ?
Note que Truffaut échappe de façon intelligente au cliché machiste avec le double rôle de Julie Christie.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Je sais que ça me dérangera 1000 fois mois que le jeu de la Nouvelle Vague et ses robots parlants.
(voir Les Dimanches de Ville-d'Avray et mourir)



OK. Je vais commencer par là.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'avais pas accroché au film mais ce plan m'avait marqué et j'y repense souvent.

Surtout durant l'année où j'ai dû faire de la télé enquête pour vivre.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Un personnage, généralement un homme, commande une boisson dans un établissement quelconque le temps de discuter avec quelqu'un ou d'attendre quelque chose. La chose (très vite) faite, il paie sa consommation quelques secondes plus tard avant de partir en laissant l'immense majorité de la boisson intacte.

Toujours envie de frapper le perso qui est si désinvolte avec sa thune ou une boisson. Le rituel social du bar est ici poussé jusqu'au ridicule.

Ça me fait penser à Cruise à la fin de Ghost Protocol, toujours "adoré" la façon négligée dont il jette la thune (en vérité je déteste) : https://youtu.be/ETU4zgk6HQk (à 1:15)

N'empêche, heureusement que les U.S. ont cette culture du pourboire qui justifie un peu plus aisément qu'en France le jetage d'un billet sur la table ou dans la main du taxi sans attendre la monnaie.

Les choses sont bien faites quand même...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non mais là soit il n'a jamais fait ça de sa vie, soit ça pue le dédain.

J'avais oublié la nullité de cette séquence

Amendement Hélène et les garçons (c'est connu pour ça, les persos passent leur vie à la "cafet" mais ne boivent jamais leurs boissons).

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CroqAnimement votre

A l'opposé de Wake in fright où terminer son verre génère du malaise
https://www.youtube.com/watch?v=4HHS2NmrwL4

Alors que dans les Mystères de l'amour, ils picolent (du vin) SANS ARRÊT.

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Netflix les gars, Netflix.

Oui c’est une scène un peu gênante de toute façon (enfin toujours moins que MI3).

Quand je « juge » le geste de Cruise, je précise être conscient qu’il s’agit de CINÉMA hein, pas de la vraie vie, et que si ça se trouve, il était simplement blasé de devoir jeter ce tas de biffetons une quarantième fois.

Deux personnages de la même famille, "estranged", ne ce sont pas parlé depuis des années. A mi film, celui qui avait l'air de faire la gueule dit en fait à l'autre "j'ai plus voulu te voir car ton visage ressemblait trop à ton parent/ton enfant mort, tu me faisais trop penser à cette personne et ça me faisait mal".

Souvenir de ça dans Minority Report et revu plusieurs fois dont Army of the Dead hier, qui tient le pompon : c'est un père qui évite sa propre fille suite à la mort de la mère. Quel genre de gros fils de pute fait ça ?

"Je suis désolé, je..."

Dans les films et séries françaises, marre de cette réplique jouée toujours de la même façon, avec surtout ce ", je..." final jamais naturel car écrit et pas vécu. Tu sens jamais que le personnage cherche réellement ses mots, ou qu'il se retient de dire quelque chose. Tu sens juste l'acteur qui s'arrête de parler car il devait juste dire "je..." sans penser à ce qui va derrière ou ce que ça implique.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste