Forum de FilmDeCulte

Merci d'avoir explicité ma vanne.

Ouais j'ai vraiment bien aimé.
Blockbuster qui n'en est pas un, qui prend son temps, pose des personnages et des questionnements intéressants.
Les singes déchirent, les SFX sont par contre trop voyants dans les scènes "rapides", ou ils courent, ça se voit un peu trop.
Sinon biologiquement c'est crédible, ça c'est bien.
Et c'est vraiment un préquel bien foutu par rapport au premier film, les petites références qui vont bien, non vraiment, c'est un bon film qui laisse une très bonne impression.

Et contrairement à Ozy je pense que quelques années ne suffisent pas pour arriver à la Planète de 1968, dans celui-ci ils arrivent vers l'an 4000, ça me parait une bonne période pour laisser évoluer un peu les bêbêtes (notamment la bipédie).

4.5++/6

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Ce n'est pas ce que je voulais dire. Le film vise une certaine crédibilité scientifique, et je doute qu'ils puissent justifier un retour 4000 ans plus tard de l'Icarus. Ce qui marchait en 1968 marche plus forcément en 2011. A moins de sortir un trou noir, et là adieu la crédibilité si le vaisseau n'en ressort pas avec la taille d'un dé d'emmental.

Lol oui je vois.
Non mais au final on en sait rien des trous de noirs et autre, et dans la tête des gens, c'est "crédible" de voyager dans le temps grâce à eux, ça peut tenir la route quand même.

Sinon y'a 2 trucs très forts qui me restent du film et dont on avait pas parlé :

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Ouais, mais un trou noir entre Mars et la Terre, bof.

Lol, excellent !

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Bah alors un trou de ver !
Ou un trou blanc...

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SPOILERS Partout

Ce n'est pas un "film d'action" mais son tempo est quand même extrêmement soutenu voir frénétique. Ce sera mon seul gros reproche au meilleur film de studio que j'ai vu cet été et qui le rend très en phase avec les blockbusters contemporains. S'il se passe sur 7 ans, c'est conçu comme un claquement de doigt... le vieillissement des acteurs laisse un peu à désirer, même si la gestion de la durée et des montages de transition sont globalement plus convaincants par exemple que dans Captain America récemment. Reste que "Rise of the Planet of the Apes" n'aime pas la durée et en a un peu peur : comme beaucoup de films contemporains à hollywood il cherche à annihiler la notion de rythme plutôt que de l'affronter. Au moins ce film-ci n’annihile t'il pas l'espace, et ne sacrifie pas à l'iconique.

La narration si elle est trop soutenue est quand même bien fluide et évite d'être trop "bornée" dans ses enchaînements, ce qui place le film très largement au dessus des prequels récent. La construction axée sur une idée de double contamination positive et négative est elle aussi particulièrement astucieuse. Pour le coup à ce niveau, et c'est heureux, la conception économique du film est nettement plus proche de la série B et choisit de ne se baser que sur un nombre de décor limités dans San Francisco : le laboratoire, la maison, la fourrière, le pont, la forêt... Point barre, mais ça fonctionne superbement, en équilibre nécessaire avec la furie narrative. A ce niveau le générique de fin et son graphique sur la propagation du virus est encore une idée économique très habile : Rise of the Planet of the Apes en gros rappelle clairement qu'on peut faire encore des films qui ne détruisent pas l'espace, voir même s'appuie su son caractère limité et défini pour réussir des scènes d'action exemplaires. Le climax sur le pont est facilement l'une des plus belles séquences de ce type vu ces cinq dernières années (mais le Golden Gate est quand même l'un des endroits les plus cinégéniques du monde...) et Ruper Wyatt s'avère du coup quelqu'un a suivre de très près.

En ce qui concerne sa manière d'amener des références et indices renvoyant aux films d'origines, tout en construisant une ascension assez originale, "Rise " parvient aussi à surprendre et à être puissant, en faisant le choix draconien de se focaliser quasi exclusivement sur le personnage de Caesar (les autres protagonistes en souffre, c'est la conséquence et un peu l'autre faiblesse du film, même s'il y a de très belles scènes avec Lithgow et Franco qui sont impeccables). Le "No" de Caesar par exemple aurait ainsi pu être ridicule et juste un rouage prédigéré de prequel comme on en voit tant maintenant, à la place on a une sorte de basculement très intense au milieu d'une scène d'évasion qui était à priori programmatique. Résultat : Wyatt obtient quelque chose d'encore plus fort que sa scène en échos dans le film de 1968, pourtant fameuse: la découverte d'une poupée humaine dans une grotte et son "maman".

Petite déception pour ma part. J'ai trouvé ça sympa mais ç'aurait pu aller tellement plus loin. Wyatt m'a semblé être un élève appliqué et soigneux mais pas franchement visionnaire et pas vraiment capable de surmonter les petites faiblesses du scénario, ni d'insuffler au film un sens métaphysique propre à la série B. Après y'a des bonnes choses comme les scènes d'action très réussies, les comédiens, les effets spéciaux, mais j'en espérais plus.

Ce fut un été assez moyen finalement...

4/6

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N'écoutez pas Film Freak

Ah, déceptioooooon... Je m'attendais à franchement mieux que ça. Certes, les effets spéciaux sont dingues, parfois superbes, et Andy Serkis impressionne une fois de plus. Mais pour le reste, ça fait quand même très blockbuster un peu crispant avec son ton forcé, ses personnages cons (Tom Felton c'est le pompon) ou inutiles (Freida Pinto, hello?), ses raccourcis scénaristiques... Bon, ça se laisse regarder et il y a quelques scènes vraiment cool, mais je m'attendais vraiment à quelques chose de bluffant..
Et puis James Franco c'est plus possible! Il joue mal, il a un charisme de huitre, je ne comprends pas le succès de ce mec. Faut que je voie 127 heures, mais à part dans Milk où il est convaincant, euh...

3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pareil je suis déçu. J'aime les scènes d'action pure (même si le Golden gate dans la brume a un coté papier maché, surtout dans le plan final : d'ailleurs le film se passe à san Francisco avec des plans qui ressemblent à L.A. mais bon...) et les scènes dans la prison mais la progression dramatique des personnages me fait bailler très largement et les deux jeunes acteurs ont un coté huitre inconsistante.

Et puis je trouve ça péniible que vienne se greffer une semi-histoire de virus pulmonaire dont l'intérêt dramatique est inexistant pour le film et qui ne trouve sa logique quand on se rappelle qu'on est dans un prequel. Mais franchement c'est amené à la truelle, on a l'impression d'un scénario bouclé à l'arrache.

En fait c'est plutôt le coté blockbuster qui me botte là. le scnéario et les acteurs, je trouve que ça ne grimpe pas bien haut...

Carrément sympa.

Cross-over improbable pour une origin story de SF, entre de bons sentiments Disney, un film d'animation PIXAR, et les Gremlins des années 2000... et ça marche !

Ça cartonne, même. Caméra qui s'envole autour des arbres façon Tarzan, on entend presque Phil Collins, les animations faciales sont géniales... pas mal de séquences sans dialogue - ce que je trouve particulièrement réjouissant - la singularité d'être avec les singes contre les humains...

Après, les caractérisations sont poussives (l'ordure qui les tabasse, le bègue de collègue, le scientifique qui veut soigner son père, son père et le traitement d'Alzheimer, le voisin, le patron du labo...), le montage et les ellipses sont bizarres, les années qui passent l'air de rien, l'enchevêtrement approximatif des séquences...

Disons 3,5/6 quand même, parce que je n'aurai probablement aucune envie de le revoir. Voilà un bon film familial qui ne se fout pas de ta gueule gamin, ni de la tienne, papa.

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I think we're gonna need a helmet.

Chez moi, ce n'est pas le problème d'identification qui me gêne, ce serait même plutôt l'inverse. Pourquoi l'intelligence de ces chimpanzés ne se caractérise-t-elle pas autrement que par leur humanisation ? Intelligence = être humain ? Vraiment ? On ne serait pas davantage dans le vrai si on notait l'équation sous la forme intelligence = libre arbitre ? J'aurais aimer les voir évoluer sur un autre arc que celle de l'être humain, même si nous sommes cousins sur l'échelle de l'évolution. Et sur un autre arc que celle du héros du film américain, façon Spartacus ou Les Dix Commandements, qui mène son peuple à la révolte et in fine à la liberté.

Lorsque César s'impose en leader dans le complexe animalier, y a de ça, avec de bonnes choses... on se retrouve limite dans le genre du film carcéral. Y a des détails savoureux, parce que nous sommes habitués aux codes cinématographiques... C'est du Chicken run. Et puis après, plus rien... aucune indépendance, ils suivent le leader, rushent à travers la ville et détruisent tout pour aller vers un endroit qu'ils n'ont jamais vu de leur vie... on nous ressert le fameux "tout seul, on est de la merde, ensemble on est forts" (aussi libertaire que fasciste comme façon de voir les choses), alors que je pense qu'il aurait été plus judicieux de développer le thème "on est forts lorsque nous formons un ensemble d'individus évolués", d'autant que César prend le pari de les faire tous prendre du produit 113 pour qu'ils accèdent à la connaissance.

Bref, j'aurais préféré qu'ils ellipsent ou passent très vite sur l'évasion (mais ça enlevait le climax du film et sa scène d'action principale) pour passer au début de la vie communautaire, où chaque singe aurait pu s'émanciper de la pensée du chef. Ce sera peut-être entièrement consacré au second volet, ce que je souhaite.

Ça reste un chouette film, assez surprenant (et malgré l'ombre menaçante des Congo et autres films de singes foireux).

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I think we're gonna need a helmet.

Faut dire que le point fort du Singe, c'est l'imitation. Je suis d'accord sur le fait que intelligence = être humain c'est faux, mais ces singes là voient une société humaine complexe, certains ont été élevés par des humains, donc vont vouloir singer notre société maintenant qu'ils en ont les capacités.

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Ils sont nés en captivité, du coup leurs seuls référents c'est quoi ? Les maltraitances dans le centre animalier, des singes qui disparaissent de façon chronique pour ne plus jamais revenir, et la télévision. Pourquoi pas ? Je suis d'accord avec toi, j'aurais aimé voir sous cet angle, mais ce n'est pas du tout exploité.

Je pense qu'un Disney ou un PIXAR auraient été plus rigoureux sur la question du point de vue : on serait restés avec César du début à la fin... et ça aurait été beaucoup mieux de tout appréhender avec lui, y compris la maladie du père de Franco. Ce sont les meilleurs moments du film, quand on pense et quand on voit à travers ses yeux. En plus, pour tenir, y avait pas mal de possibilités narratives (genre quand il signe avec l'orang-outan, c'est très bon).

Le film est bizarrement charpenté de toutes façons. J'aurais bien sacrifié le chef du labo, la meuf de Franco et le voisin au profit de la vie communautaire des singes. J'aurais aimé aussi qu'il les éveille, qu'il leur apprenne de trucs, qu'il leur révèle leur intelligence pour les rendre autonomes. Là il se contente de prendre ses responsabilités de chef et leur filer du produit. Y a une chouette idée, quand par exemple Cox s'aperçoit que dans la cour, tous les singes vénèrent César, façon All Blacks avant le match.

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I think we're gonna need a helmet.