Forum de FilmDeCulte

Blutch comme Sfar ont tendance à surproduire
et de plus je parle de l'ensemble du journal dont la qualité est celle d'un fanzine

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De Yamaji Ebine, du (est-ce que c'est un genre? bon on s'en fout ça simplifie) du manga lesbien labellisé fragile et délicat, le premier est pas mal, le second (un recueil de différents récits) est plus inégal. Pas désagréable mais ça m'a pas retourné non plus.

*l'avis essentiel de 23.50*

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Doll, it's a heartbreaking affair

pas trop fan non plus.

Oui j'en avais lu un autre de Ebine Yamaji, c'était tout à fait quelconque, finalement.

Quelques autres à la volée:



Un petit bonhomme voit un jour pousser sur sa tête une antenne, qui l'emmène de temps à autre dans un monde parallèle. Look sympa mignon genre extraterrestre bonbon mais histoires un peu vides quand c'est pas confus...pas de quoi réveiller mémé.

3+/6



Un nouveau bout de la fausse bio de Pascin par Joann Sfar, qui baise et peint, et qui vaut essentiellement pour son très beau dessin, à l'aquarelle et gouache. Un peu répétitif sinon mais bien.

4/6



L'histoire d'un peintre qui devient obsédé par son mystérieux modèle, Tina, grasse et ingrate, préfacée par David Cronenberg. Etrange bd aux fantasmes un peu tordus, personnages désabusés, quelque chose d'assez fragile, noir et attachant.

4+/6



Un garçon invité à une fêtinette se faufile, déguisé, dans la cave, où il tombe sur les vieux jouets martyrisés par le gamin de la maison. Très coloré, plutôt ciblé jeunot en fait (parce qu'on en a vite fait le tour).

3/6



Coup de coeur total pour ce petit truc muet, une gamine dans une fête foraine (genre fête foraine glauque) tombe sur une attraction un peu perdue, un "cinema panopticum" qui raconte des histoires effrayantes d'hôtels hantés ou de catcheur affrontant la mort. L'atmosphère macabre, oppressante, le dessin inquiétant, la poésie de cimetière, les gueules expressionnistes, client d'à peu près tout et gros conseil.

6/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah je suis très fan de Thomas Ott ! L'une des histoires avait été prépubliée dans Comix 2000 je crois. Et je conseille aussi Exit, L'Argent roi et les deux Pattes de mouche de L'Association. Et j'en profite pour passer une petite annonce en douce : je cherche les mêmes cartes noires à gratter. Chez Graphigro non ?




D'autres petites méchancetés macabres, somptueusement découpées, dont l'une fait allusion à Alice au pays des merveilles. Tout ça fait très lynchien.




4 nouvelles sur le thème de... l'argent. Celle de Ott est vraiment la meilleure (d'ailleurs c'est la couve).

Ah bah je vais me jeter là-dessus je connaissais pas du tout.

*se jette*

Et aujourd'hui me suis offert ça:



Gogo!

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai tente Yoni ce we , mais j'accroche pas énormement ...

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Finalement 2 mois pour me procurer les 15 tomes, pas mal. Plus que 3.

C'est excellentissime, souvent spectaculaire et diaboliquement prenant. Les personnages sont cultes (mention spéciale pour l'inspecteur Runge), il y a des idées splendides, une narration astucieuse et des cliffhangers du feu de dieu. La crème du feuilleton policier. On ne peut décemment pas en dire plus *j'évite même de lire les résumés des couvertures* ça gâcherait le plaisir de la découverte. Faîtes que le dénouement soit à la hauteur.

Lu il y a très longtemps et ça m'avait fait l'effet d'un affreux charabia. Christin, c'est pas mon copain.

Voilà, tu as trouvé les mots juste (encore une fois). L'intrigue et le sens de la narration d'Urasawa sont terriblement efficaces, c'est toujours surpenant, sans jamais tomber dans le systématisme lassant.


Ces passages, dans les premiers tomes, où Runge, persuadé de la culpabilité de Tenma, essaie de "se mettre à sa place" pour comprendre son attitude (à moins qu'il ne fasse ça plus tard pour Johann Liebert, j'ai un doute, là).
Et pour les cliffhangers sont horribles, mais franchement, Urasawa se surpasse dans 20th Century Boys, où là c'est tout simplement insupportable.


Les avis semblent assez partagés sur la question. Moi j'adore, c'est dans la parfaite continuité de toute la saga.

Alors j'ai lu ça:



Je dois avoir loupé des trucs dans le fond ou le ton mais j'ai trouvé ça très anecdotique, même si pas désagréable. Je pensais qu'on en avait parlé ici mais le moteur de recherche reste muet je dois mal chercher.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je guette toutes ses apparitions... Complètement névropathe, surtout quand il prend des vacances... Il y a une scène géniale c'est quand l'un des médecins (celui qui triche sous les yeux de Tenma) lui dresse son profil psy, en lui disant que sa mémoire et son sens de l'analyse infaillibles sont corrompus par sa subjectivité et donc des certitudes faussées. Bon Eva *la Sue Ellen de l'histoire*, elle saoûle un peu parfois. J'adore comment les personnages se relaient, Urasawa est un virtuose de l'ellipse et de la transition. Tenma n'est pas forcément le personnage le plus intéressant (il est noble, altruiste), heureusement, y a que des tarés autour.




Aaaaaargghhhh je vais pas en dormir de la nuit. Il y a 18 tomes aussi ?




J'ai confiance, c'est du tout bon pour l'instant.

EDIT : Et j'adore Robert !

Justement Urasawa a dû s'en rendre compte ou recevoir plein de courrier à ce propos, je sais pas, en tout cas dans les 3 derniers tomes elle prend un peu plus d'épaisseur et d'importance. J'aime beaucoup, ce personnage dans ces derniers chapitres, Urasawa arrive vraiment à la rendre sympathique (on en arrive à trembler à la simple idée qu'il puisse lui arriver quelque chose... mais je n'en dis pas plus).


J'aime hbien cette définition des personnages, tous des tarés.


Le 19e vient de paraître chez nous, il y en a 20 au Japon (imagine ce suspense insoutenable, tous les 6 mois...). Et apparemment il est possible que la série se termine d'ici peu, vers le 22 ou 23e volume.


je ne sais plus qui c'est... Faut dire qu'il y a un paquet de personnages.
Un passage qui m'avait vraiment beaucoup marqué, c'est celui où Grimmer et le jeune inspecteur (allemand ou tchèque, je sais plus) sont tous les deux dans une espèce de bâtiment vide désaffecté, sous les tirs des malfrats d'extrême droite. Il y a une tension pas possible, tout bonnement incroyable, je crois que jamais je n'avais été aussi scotché à un manga qu'à ce moment-là.

*évidemment les autres vous ne lisez pas hein !*




Je me doutais bien qu'elle jouerait un rôle clé, en fait on perçoit déjà un changement vers les tomes 14-15 (quand elle se décide à témoigner ou l'histoire assez touchante du garde du corps), et même avant, quand on apprend qu'elle a en sa possession certains documents.




ça va être coton d'emprunter tout ça en un temps record. Faut-il investir dans l'achat des 23 tomes ?




Par prévention :






Oui !