Forum de FilmDeCulte

Ah je me disais bien que ça devait provenir d'une chanson. Comme Parlez-moi d'amour, finalement.

Moi j'aime bien l'idée du scénario: "C'est le mois d'août. Il pleut. C'est pas normal."

Ca a au moins le potentiel dramatique de la Liste de Schindler.

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

Eh ouais. C'est pas facile d'écrire des histoires sur un pays en paix. Heureusement qu'on a la météo.

edit: Ceci dit, je parlais du titre en rapport avec le scénario, tu l'avais bien compris.

Ils sont tous très bien.

Pascale Arbillot, c'est celle qui joue la soeur dont je parle. Elle était dans Clara et moi et Grégoire Moulin contre l'humanité.

Frédéric Pierrot fait bien exister un perso qui pourrait très vite tourner ingrat (le mec un peu en retrait de la féministe).

Florence Loiret, je crois n'avoir vu que ses petits rôles, elle a un vrai truc et ses scènes avec Jamel marchent bien.

Guillaume de Tonquédec fait un très bon gros con.

Non, tout le monde a gagné.

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est cool, j'aime les films avec plein de bons personnages secondaires.

Quelques scènes très drôles, quelques dialogues bien sentis. Le tout servi par une interprétation impeccable (des premiers aux seconds rôles).

Mais ça s'arrête là, à cause d'une mise en scène sans aucun relief qui appauvrit tout impact, et le film se disperse trop dans son brassage de plusieurs thèmes (la politique, le féminisme, etc...) pour nous placer sa petite réflexion sur les codes sociaux et leur hypocrisie.. Mais ce constat reste trop léger : jamais le film ne parvient à stimuler, à surprendre, à déranger... C'est juste une comédie très efficace, mais de la part des Jabac, on attendait plus de mordant, plus de malaise. Dommage.

4/6

J'ai aimé les films de Bacri-Jaoui d'un amour décroissant ou presque. Celui ci n'échappe pas à la règle même s'il y a un léger mieux par rapport au précédent. On reste largement en dessous de Smoking No smoking, Un air de famille, On connaît la chanson, ou même Cuisine et dépendance. On sent la formule, ça manque incroyablement de rythme, de finesse, de pertinence, de force. Puis ils commencent à me fatiguer avec leurs scénarios qui tournent systématiquement autour d'un thème précis... Une fois, deux fois, trois fois, au bout de dix ça me soule.

2.5/6


Cuisine et dépendance 4.5/6
Smoking / No smoking 6/6
Un air de famille 5.5/6
On connaît la chanson 5/6
Le gout des autres 4/6
Comme une image 2/6
Parlez moi de la pluie 2.5/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Pas mieux, c'est même eux qui font le film, chacun est un vrai plus dans le film, bien écrit, riche, important. Bacri m'a agacé (bon, il a le perso qui va avec), de même que Jaoui. Et pour une fois, c'est eux qui prennent contrairement à leurs rôles "je te juge" des deux d'avant, où ça passait sur l'un (le gout des autres, encore pour les persos secondaires) et pas du tout sur le second (comme une image, lourd de partout).

J'ai bien aimé Jamel, qui avec Florence Loiret a les plus belles scènes du film (elle est belle quand elle pleure...pourquoi les femmes sont belles quand elles pleurent? C'est la fragilité?). Le ton est plus léger que le précédent (même si la BO m'a bien lourdé à part l'irruption de Nina Simone), mais Jaoui n'a pas su trouver de ton de mise en scène. Autant sur l'écrit on sent le truc, autant ses cadrages sont souvent une horreur, et merde un travelling sur un quai de gare qui remue comme ça, c'est interdit (même Greengrass il oserait pas)

Bon, ça reste un moment agréable. Mais on est loin de l'époque dorée. Je suis même pas sûr d'être lassé, je pense qu'eux même ils n'y sont plus comme avant. Peut-être faudrait-il redonné le bébé à un metteur en scène extérieur...

4/6

Film décousu que je me suis surpris à trouver très agréable dans sa première partie où les acteurs sont au poil et les dialogues font généralement mouche, m'arrachant un sourire ou même un pouffage, et à la limite ça pouvait faire oublier la structure en saynètes déconnectées du film...Seulement la deuxième partie se perd en sous-intrigues sans intérêt, part dans tous les sens, tombe dans le didactisme vis-à-vis de ses thèmes et ne fait plus rire du tout sauf lorsqu'il tombe dans le gag plus grossier digne des Bronzés font du ski, ce qui jure un peu avec la finesse du début, par contre, les gags sur les pétards c'est terriblement triste, ridicule.
Sans oublier l'espèce d'happy end improbable digne d'un mauvais film choral US avec son arrêt sur image horrible sur le plan de fin...

Au final, le film ne dit pas grand chose en fait...ça se veut profond (comme les précédents Jabac) mais je sens que ça parle juste aux bobos (salle morte de rire au MK2 Quai de Seine, j'aime pas cataloguer les publics mais là...) alors que c'est assez inconséquent.

Donc voilà, ça fait plaisir pour Jamel, bon dans un rôle différent, seule raison de mon déplacement en salles vu que j'aime moyennement (Un air de famille, Le Goût des autres) ou pas (Comme une image) ceux que j'ai vu du duo.

Je parlerai pas de mise en scène, y en a pas vraiment...C'est plat mais avec une photo pas dégueue.

3/6 très gentillet

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Je crois que je ne sauve finalement que Debbouze, que je trouve excellent ici.

Sinon, c'est de la resucée de leur recette habituelle, mais avec un disque rayé (oui, tu as perdu tes lunettes Jean Pierre) et sans le fond qu'on pouvait trouver dans les précédents.

Niveau mise en scène, c'est sûr que quand y'a Resnais derrière, bah c'est mieux. Là, c'est réalisé avec autant de profondeur que Oui Oui.

ah le cinéma français s'est surpassé cette année, je crois qu'à mes yeux c'est pire encore que martyrs... en tout cas la dernière place de mon flop 2008 se jouera très certainement entre ces deux étrons-là...

film absolument dégoûtant, chiant comme la pluie, laid, méprisant violemment l'ensemble de ses personnages, tous plus cons, beaufs, couards, lourds, les uns que les autres, à l'exception notable de Jamel, tellement cliché du gentil arabe qui a réussi et a une conscience ("pas si bête que ça", c'est texto dans le film, dans la bouche de jaoui, merveilleux), et est en plus un modèle d'intégration vu qu'il est marié avec une babtou qu'il trompe avec une babtou, avec laquelle il va même à l'église dis donc, qu'est-ce qu'il est tolérant alors, à psalmodier en coeur avec la meute des fidèles.

UN GROS BEURK POUR TON FILM SÉGOLIEN AGNÈS

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N'écoutez pas Film Freak

Zad toujours aussi extrême.

Ceci dit, je comprends très bien le rejet... rien que la ba me donne des frissons dans le dos

Ah mais je le comprends aussi très bien.

Je suis avec toi Zadounet.

Mais pas sur Apaloosa!