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MessagePosté: 20 Déc 2012, 11:13 
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J'ai beaucoup aimé sans pour autant être totalement sous le charme.
Déjà premier point, effectivement la 3D est vraiment géniale pour une fois. Elle est ludique et sa présence se fait aussi bien sur des moments spectaculaires et surprenants que sur des plans tout simples (comme ce plan sur les barreaux d'une fenêtre). D'ailleurs lors d'une scène (celle avec les poissons volants), il y a eu un changement de format très court et des bandes noires sont apparues en haut et en bas de l'écran pour que les éléments au premier plan puissent "dépasser" du cadre mais rester visibles (c'est ça qui rend les pubs Haribo si efficaces). J'avais jamais vu ça au cinéma et pour le coup c'était vraiment malin et assez discret (j'étais le seul à avoir réalisé le changement de format). On sent que Ang Lee a pensé sa mise-en-scène en fonction de la 3D (tout son système [qui finit par s'épuiser par contre] de fondu enchaîné basé sur la 3D) et c'est vraiment agréable de voir un cinéaste utiliser un outil de cette manière.

Le film en lui-même est un peu inégal à mon sens. Le début m'a fait un peu peur, j'accroche pas trop à la partie en Inde avec toutes ces conneries sur la religion (d'ailleurs tout le discours sur Dieu me fait globalement chier, je trouve vraiment dommage que le film se focalise la dessus). Mais effectivement dès la scène phénoménale du naufrage (supra spectaculaire avec des vagues qui font littéralement mal) on rentre dans un grand film d'aventure. Et c'est fort de ne jamais tomber dans aucun angélisme, d'être si réaliste dans la description de la relation entre Pi et le tigre. Comment le tigre reste dangereux et prédateur ce qui n'empêche aucunement l'empathie. C'est d'autant plus frappant que le contexte de conte fantastique tout autour des deux naufragés déréalise totalement leur expédition. Toutes ces couleurs, les méduses fluos, l'île, les suricates etc... Il y a d'ailleurs beaucoup d'idées visuelles, c'est très beau (un peu trop de "néons" à mon goût quand même), notamment une scène toute bête où l'on voyage sous l'eau et où soudain on est en plein trip psychédélique, c'est assez puissant, toujours au bord du kitsch sans jamais y sombrer.

Et puis il y a cette parabole sur la croyance à travers
ce simili twist final
qui rend le film finalement très beau et plus complexe qu'il n'y paraît. D'ailleurs c'est amusant parce qu'on était 3 et à la sortie
on avait tous une interprétation différente de la "vraie" histoire.
Enfin il y a ce moment très beau, suspendu, un des plus beaux moments de cinéma de l'année sans doute
quand le tigre est face à la jungle et que Pi attend qu'il se retourne. J'ai laché quelques larmes. Et avec cette seconde histoire qui surgit à la fin, on peut aussi voir le tigre comme la culpabilité de Pi, son côté sombre. Et le fait qu'il ne se retourne pas, c'est lui qui ne se pardonne pas lui même.

Bref le film est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît et c'est tant mieux.

4/6

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MessagePosté: 21 Déc 2012, 19:48 
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Ang Lee reste un réal au style complètement insaisissable, et c'est tant mieux. J'admire beaucoup ça, ce côté honnête face au projet et l'absence de toute signature auteuriste, qui permet des tentatives franches (c'est quand même plein d'idées très couillues) tout en évitant le n'importe quoi (c'est quand même un vrai réal à la barre). Les grands noms devraient faire plus de films de commande...

Bref, le film. SEMI-SPOILERS.

Finalement, la tendance qui faisait le plus peur (le délire kitsch, l'incarnation des visions, tout ce qui irait contre le traitement sec et aride qu'aurait pu appeler ce face à face dans une barque) est clairement la plus grande réussite du film. Discrètement revendiquée dans une séquence sous-marine abstraite, la flamboyance de cette heure centrale tient de l'enchaînement bariolé, explosion de ciels et de couleurs, déstabilisations des sens, danger de mort mêlé au plus pur merveilleux. C'est comme un trip psychédélique, dont le top départ serait cette image énorme, titanesque, définitive, du cargo brillant sous l'eau. A partir de là, le film a comme mis un pied de trop dans le déraisonnable, et la suite se vit comme un enchaînement surréaliste au temps relatif, dont le motif récurrent serait la façon dont le reflet dans l'eau se confond sans cesse avec les cieux : la barque semble être posée, toute seule, au milieu de l'univers. Cette cohérence fait que les passages les plus problématiques du livre (l'île) passent ici comme une lettre à la poste.

Mais le potentiel féérique n'est pas toujours pleinement atteint, et il y a une raison. Tout comme la perle ne peut se former qu'autour d'une poussière initiale, l'enchantement onirique ne peut prendre corps qu'autour d'un élément ultra-réaliste : le tigre. Et j'ai souvent eu peur de voir Ang Lee flancher sur ce point, se privant des explications du livre sur les rapports de domination animaux, rendant la domestication rapide et trop facile, se permettant quelque moments d'empathie quand on aurait du être les seuls à projeter quelque chose dans le regard ce tigre - par notre envie naturelle d'y projeter quelque chose, justement, tout comme le héros. Y a pas d'anthropomorphisme, mais souvent je trouve le film à la limite, et je pense qu'il aurait été encore plus beau (et qu'il aurait pu se permettre plus de choses, plus de démesure) si ce tigre central était resté cette force animale brute, dé-romantisée, irrationnelle et imprévisible. De même, je me serais bien passé des dialogues solitaires du héros, tant ils sont ici platounets et niaiseux, cherchant là encore l'empathie quand le film sait la créer tout seul comme un grand...

Pour la première et la dernière partie, je trouve qu'Ang Lee se rate un peu. L'Inde et le zoo à hauteur d'enfant restent une vision à l'état d'ébauche, et la soif de religions multiples aurait demandé une approche autrement plus délicate (car effectivement, là, ça vire en pensum prosélyte). Peut-être voulait-il garder l'explosion d'émerveillement pour sa partie centrale, que ça reste hermétiquement cloisonné à ce segment, mais du coup l'ouverture est un peu le cul entre deux chaises. Quant au final, je suis très surpris de voir le twist entièrement mis entre les mains (ou plutôt le visage) d'un acteur qui, sans être mauvais, n'a clairement pas les épaules pour opérer un retournement pareil. C'est d'autant plus bizarre que ce genre de réinterprétation se prête idéalement à une re-visitation par l'image, même évocatrice, et que ce double régime (images/paroles), un pour chaque histoire, empêche d'emblée ces deux versions d'être considérées à égalité. Je comprend pas que Lee ait laissé passé une occasion pareille (même si, la révélation connue, on se rend compte combien le film sous-entend cette deuxième lecture régulièrement à travers le film, par sa mise en scène). Enfin, tout ce qui tient à la rencontre et à l'écrivain me semble assez anonyme et fade.


C'est d'autant plus con que la 3D enfin dûment fêtée et célébrée, sans que ça vire à la fête foraine (même si j'ai des réticences sur le changement de format et la systématisation des fondus). C'est un des grands films de la 3D depuis sa réapparition... On a donc au final l'impression d'un trésor palpitant entouré et enrobé d'une morne couche d'approximation. Ça laisse un goût de mollesse en bouche, et c'est bien dommage, parce qu'il y a là-dedans des passages qui sont parmi les plus enthousiasmants dans ce que j'ai pu voir au ciné depuis longtemps.


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 13:55 
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Spécial Spoiler. Mais film à voir avant de faire son top pour moi !

Tom a écrit:
Quant au final, je suis très surpris de voir le twist entièrement mis entre les mains (ou plutôt le visage) d'un acteur qui, sans être mauvais, n'a clairement pas les épaules pour opérer un retournement pareil. C'est d'autant plus bizarre que ce genre de réinterprétation se prête idéalement à une re-visitation par l'image, même évocatrice, et que ce double régime (images/paroles), un pour chaque histoire, empêche d'emblée ces deux versions d'être considérées à égalité. Je comprend pas que Lee ait laissé passé une occasion pareille (même si, la révélation connue, on se rend compte combien le film sous-entend cette deuxième lecture régulièrement à travers le film, par sa mise en scène).


Je me demande tout de même si ces scènes n'ont pas été tournées et coupées, j'ai du mal à croire que le gros Gégé n'apparaisse que pour cette panouille...

Sinon je trouve que le film se prête suffisamment à la réinterprétation des images et de la mise en scène comme tu l'évoques pour qu'on puisse juger intéressant de ne pas avoir deux versions filmées (Par exemple quand le tigre surgit sur la hyène avec son effet 3D qui fait sursauter la salle, c'est littéralement le héros qui se transforme en tigre, qui semble surgir de lui...) Et choisir de croire aux images ou à un récit froid me semble ici découler d'autre chose qu'une simple rhétorique entre paroles et images. Avec le meilleur des metteurs en scène, je crois que montrer un sous "Lifeobat" en alternative après ça, en fondu, ça aurait été assez lamentable dans le fond...

Le régime narratif est assez particulier sinon et peut buter un peu c'est vrai : toute la partie centrale n'est jamais interrompue, c'est un vrai bloc où Lee cherche à immerger à tout prix, alors que toute la première partie en Inde est faite en permanence d'aller-retour, le rythme n'a rien à voir. Ce qui n'empêche pas qu'il y ait de belles choses aussi, dans la construction du héros : sa recherche spirituelle et la leçon traumatisante que lui donne son père, qui quoiqu'il en soit marqueront sa survie. Le ton est assez léger, mais finalement là aussi on peut ensuite en avoir une interprétation plus grave.
Il joue un peu des structures ce réal, comme dans Lust Caution avec son intrigue qui prend un long faux départ, puis se redéveloppe ensuite de façon assez inattendue en ellipse. Où le long flash-back de Tigre et Dagron : il adore ça.

Le truc avec l'écrivain là encore ça a un côté assez lisse qui contraste avec la lecture qu'on peut ravoir de cette aventure je pense, je ne suis pas sur que Lee demande forcément au public de s'identifier à cet écrivain. Là où le réal est fort en tout cas c'est que le retournement ne casse jamais la part de merveilleux de son film, il n'y a pas de cynisme qui en découle, ni de préchi-précha inverse pour le "you must believe", c'est vraiment un tour de force. Il n'y a que ce tigre qui s'enfonce de dos dans la végétation, une image qui garde tout son mystère et sa beauté. Un peu comme ce zoo féérique du générique de début, la poésie qui entoure ces animaux n'est pas bêtement opposé à la violence.


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 15:22 
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Mr Chow a écrit:
Sinon je trouve que le film se prête suffisamment à la réinterprétation des images et de la mise en scène comme tu l'évoques pour qu'on puisse juger intéressant de ne pas avoir deux versions filmées (Par exemple quand le tigre surgit sur la hyène avec son effet 3D qui fait sursauter la salle, c'est littéralement le héros qui se transforme en tigre, qui semble surgir de lui...)

Je pensais surtout à ça, oui.

Mr Chow a écrit:
Et choisir de croire aux images ou à un récit froid me semble ici découler d'autre chose qu'une simple rhétorique entre paroles et images. Avec le meilleur des metteurs en scène, je crois que montrer un sous "Lifeobat" en alternative après ça, en fondu, ça aurait été assez lamentable dans le fond...

Y a toujours une limite où tu te demandes ce que tu reproches objectivement au film et ce que t'aurais aimé faire à sa place... Disons en tout cas que ce qu'il propose là, en l'état, n'est pas assez fort à mon goût, et que j'ai trouvé ça frustrant. De manière générale, je trouve la revisite par l'image toujours troublante, ça touche aux ambiguïté fondamentales du cinéma (des questions de croyance, de manipulation), même quand c'est fait avec les gros sabots (le flash-back Freud de Huston, par exemple, les revisitations de Mission:impossible...). Évidemment, il serait bizarre d'en faire un principe absolu, et je pense qu'en menant mieux sa révélation, quelque soit le parti-pris choisi, Lee m'aurait d'avantage convaincu.


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 15:24 
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C'est quoi le flash back Freud de Huston ?

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MessagePosté: 23 Déc 2012, 15:26 
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Attention, matez peut-être pas si vous avez pas encore vu Life of Pi.



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MessagePosté: 23 Déc 2012, 15:30 
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Tom a écrit:
Y a toujours une limite où tu te demandes ce que tu reproches objectivement au film et ce que t'aurais aimé faire à sa place... Disons en tout cas que ce qu'il propose là, en l'état, n'est pas assez fort à mon goût, et que j'ai trouvé ça frustrant. De manière générale, je trouve la revisite par l'image toujours troublante, ça touche aux ambiguïté fondamentales du cinéma (des questions de croyance, de manipulation), même quand c'est fait avec les gros sabots (le flash-back Freud de Huston, par exemple, les revisitations de Mission:impossible...). Évidemment, il serait bizarre d'en faire un principe absolu, et je pense qu'en menant mieux sa révélation, quelque soit le parti-pris choisi, Lee m'aurait d'avantage convaincu.

Disons que là tu remplaces quand même des animaux par des humains, dans M:I tu peux te permettre ça, mais là ?...


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 15:33 
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Tom qui ne parle qu'avec des énigmes... J'ai pas vu le film dont tu mets l'extrait c'est quoi ? Je

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MessagePosté: 23 Déc 2012, 15:33 
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Mr Chow a écrit:
Disons que là tu remplaces quand même des animaux par des humains, dans M:I tu peux te permettre ça, mais là ?...

Tu n'as pas à tout montrer non plus. Tu peux être évocatif, garder des images par-ci par-là, comme des petites ruines de souvenir... Bon, je suis entrain de refaire le film là, c'est un peu ridicule, mais en tout cas pas convaincu par la fin en l'état.


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 15:34 
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Art Core a écrit:
Tom qui ne parle qu'avec des énigmes... J'ai pas vu le film dont tu mets l'extrait c'est quoi ?

Hein ? Bah c'est le Freud de Huston !

http://en.wikipedia.org/wiki/Freud:_The_Secret_Passion


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 17:38 
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Lol il manquait le "dans" dans ta phrase initiale non ?

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MessagePosté: 23 Déc 2012, 17:41 
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Aaaah ok, je pige ce que tu avais pigé. C'est le solstice, nous sommes lents, c'est normal, pourquoi n'hibernerions-nous pas un quart de l'année, et tout.


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 18:53 
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L'extrait qui rappelle que le film de Huston est admirable, quand même. Un équilibre idéal de pédagogie et d'adaptation narrative et formelle de ce que cette pédagogie veut enseigner - les méandres de l'inconscient et la psychanalyse.


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 19:23 
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J'adore le jusqu'au boutisme de ce passage, mais en fait je garde pas tellement de souvenirs du reste du film... Je sais pas si tout est aussi excellent que ça (et effectivement, le côté pédagogique reprend parfois le dessus sur le ludisme qui l'accompagne).


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MessagePosté: 23 Déc 2012, 22:15 
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Tom a écrit:
J'adore le jusqu'au boutisme de ce passage, mais en fait je garde pas tellement de souvenirs du reste du film... Je sais pas si tout est aussi excellent que ça (et effectivement, le côté pédagogique reprend parfois le dessus sur le ludisme qui l'accompagne).


Mais moi justement j'adore ce côté pédagogique! Bon on est d'accord faut pas que ce soit démonstratif et trop pesant, mais en l'occurrence c'est très fluide. Pour quelqu'un qui ne connait pas la psychanalyse et Freud c'est une très belle entrée en matière je trouve. Le cinéma ça peut aussi être ça.


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