Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 28 Mar 2024, 18:36

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 246 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 13, 14, 15, 16, 17  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message:
MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:24 
Hors ligne
Schtroumpf sodomite
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
Film Freak a écrit:
skip mccoy a écrit:
je ne vois pas ce qu'il y a de positif dans la prétention intellectuelle, la lourdeur et le pompiérisme


En effet, il n'y a rien de positif chez toi.


whooooooooo...

_________________
N'écoutez pas Film Freak


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:29 
Hors ligne
Schtroumpf sodomite
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
skip mccoy a écrit:
je ne vois pas ce qu'il y a de positif dans la prétention intellectuelle, l'auto-complaisance esthétique et le pompiérisme


Je veux dire que pour moi "l'antithèse du bon goût cinématographique" serait plutôt un critère positif, de manière absolue, pas uniquement par rapport à ce film.
Sinon je ne comprends pas trop ce que tu cherches à faire en t'acharnant à ne pas argumenter comme ça...

_________________
N'écoutez pas Film Freak


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:32 
Tetsuo a écrit:
Sinon je ne comprends pas trop ce que tu cherches à faire en t'acharnant à ne pas argumenter comme ça...

Ne lui réponds plus, c'est un bouffon.


Haut
  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 20 Sep 2008, 20:39 
Hors ligne
Schtroumpf sodomite
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 22 Mar 2006, 22:43
Messages: 24601
Localisation: Arkham Asylum
Jericho Cane a écrit:
Ne lui réponds plus, c'est un bouffon.


Non mais ça m'énerve parce que je ne le trouve pas totalement naze et inintéressant. Il est cultivé, son blog est plutôt sympa... je pense qu'il vaut plus que son arrogance, ses provocations de merde et sa pédenterie. Son attitude ici, c'est vraiment du gachis (contrairement à certains chez qui il n'y a(vait) rien à sauver...).

_________________
N'écoutez pas Film Freak


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 20 Sep 2008, 21:25 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 01 Mai 2007, 12:27
Messages: 12731
Localisation: Actresses
Pandor a écrit:
Merci TBA, le film qui te coupe l'herbe sous le pied, j'ai l'impression d'avoir retenu ma respiration pendant 2 heures.
6/6


De rien mon chou, quoi de plus naturel que te faire découvrir des grands trucs à mon goût.

Skip, tu peux développer ? *oui, je réanime la bête, et j'en suis fier*

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message:
MessagePosté: 20 Sep 2008, 21:50 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Aoû 2007, 19:25
Messages: 2028
the black addiction a écrit:
Pandor a écrit:
Merci TBA, le film qui te coupe l'herbe sous le pied, j'ai l'impression d'avoir retenu ma respiration pendant 2 heures.
6/6


De rien mon chou, quoi de plus naturel que te faire découvrir des grands trucs à mon goût.

Skip, tu peux développer ? *oui, je réanime la bête, et j'en suis fier*


les images exotiques sur fond de musique classique et de soliloques métaphysico-lyriques, je ne trouve pas ça beau mais pompeux.

et j'ajoute que la vision du monde malickienne qui ravale l'humain au même niveau qu'un brin d'herbe et le brin d'herbe au même niveau que l'humain est une catastrophe sur le plan dramaturgique.

_________________
L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Aoû 2010, 10:41 
Hors ligne
Expert

Inscription: 15 Juil 2009, 21:22
Messages: 7334
Redécouvert au cinéma, après l'avoir découvert au cinéma lors de sa sortie. C'est l'une des premières fois dans ma vie de cinéphile que je me suis senti vraiment déphasé. Déphasé par rapport à la critique qui a dans l'ensemble crié au génie (il y avait certes quelques notes discordantes à l'époque, mais aujourd'hui c'est fini et tout le monde parle de chef d'œuvre), déphasé par rapport aux cinéphiles des forums que je fréquentais, etc. Je n'avais pas vraiment ressenti la grâce du film, j'avais eu l'impression de ne voir que des plans de nature filmés toujours pareil (contre plongée sur les cimes des arbres), voire mal filmés même (ces plans tremblotants qui suivent un oiseau). Je préférais largement "Les moissons du ciel", un film où les cadres, souvent fixes sont extrêmement soignés, et où chaque seconde touche à la perfection.

Je l'ai donc revu hier, et, à ma grande surprise j'ai passé 2H15 fabuleuses. J'étais dans un état second, parfaitement zen. J'étais prêt à voir une heure, deux heures de plus. Je me suis senti réconcilié vis à vis de l'humain, de la nature. Je me suis senti meilleur en sortant de la salle.
Après tout ce qui a été dit sur le film je ne sais pas s'il est nécessaire de revenir sur sa splendeur, sur la beauté et sur la joie qui éclatent lors de chaque plan. Colin Farrell, Christian Bale et cette déesse qu'est Q'Orianka Kilcher sont absolument éblouissants, à mille lieues des jeux fabriqués de l'actors studio ; ils se contentent ici de vivre, bercés par le cours de l'eau ou le vent dans les feuilles des arbres, bercés par la caméra flottante de Malick, touché par la grâce.
Si le film n'est pas aussi parfait que "Les moissons du ciel", c'est peut être parce qu'entre temps Malick a mûri. "Les moissons du ciel" est un film d'un réalisateur plus jeune, et donc peut être moins confiant, alignant les plans sublimes et travaillant son montage avec une minutie kubrickienne afin d'être sûr, à l'arrivée, d'obtenir le grand film qu'il voulait faire. Aujourd'hui, Malick, devenu vieux sage, en parfaite communion avec son environnement et l'histoire qu'il souhaite raconter, ne cherche plus forcément à impressionner. Ses plans semblent donc un peu plus lâches (visages coupés, par exemple), la caméra panote sans cesse, tremble un peu. Les plans "gratuits" sont plus nombreux. Évidemment, cette apparente décontraction cache en réalité une maîtrise extraordinaire de l'art cinématographique, et notamment du montage (ces ellipses !), qui amène le film à déborder de poésie et de beauté. C'est absolument magnifique.

Tout est grâce.

6/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Aoû 2010, 12:21 
Hors ligne
L'impertinent pertinent
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11373
Localisation: Previously on Premiere
Rassurant ton message.

Parce que j'ai essayé une fois : tenu 30 minutes.
Une seconde fois : tenu 1 heure.

Je me fais supra chier la bite. Et pourtant je mets 6/6 à ses autres films.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Aoû 2010, 12:32 
Hors ligne
Titilleur

Inscription: 05 Fév 2008, 15:13
Messages: 63
Le nouveau monde fait partie de ces films qui sont vraiment fait pour être vu sur grand écran, je me rappelle au ciné ca avait été la claque monumentale, alors que quand je l'avais revu plus tard en dvd sur mon petit écran cathodique d'étudiant en format timbre poste, j'étais plus déconcentré et moins rentré dedans. Revu récemment en blu-ray sur écran plasma, et c'est de nouveau la claque monumentale! C'est un film d'images et de sensations, avec une photographie à tomber par terre, 6/6 toujours


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Aoû 2010, 12:49 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Fév 2010, 20:38
Messages: 508
Vu hier avec Marlo, pour la première fois. Le film me reste encore sur l'estomac, j'ai mis la nuit à le digérer.

C'est mon deuxième Malick après les Moissons, et à nouveau j'ai été ravi par ses mille fulgurances, son génie plastique, l'audace de ses ellipses, sa vision romantique et sublime des différentes pulsations de l'ordre naturel. Il y a beaucoup à dire sur les qualités objectives du film, mais cette fois-ci elles ne m'ont pas suffi.
J'ai vraiment ressenti le film comme un négatif des Moissons, dont chaque élément, de l'esthétique à la dramaturgie, sont inversés. Le triangle amoureux y est agencé de la même façon, mais prend le chemin inverse dans son développement. Du délitement jusqu'à l'explosion pour le premier, le second est conclu à l'aune d'une chaste réconciliation. Admettons.
Plus dommageable en revanche, est l'abandon d'une narration qui suivait dans le précédent le rythme de la nature, s'y voyait assujettie, verrouillée par les contingences de la terre et du climat. Malick offrait dans les Moissons d'authentiques morceaux d'aube, de crépuscule, assenait de toute sa puissance une nuit infernale, suspendue au mouvement des flammes et des nuées de sauterelles. L'humanité n'y était qu'une invitée furtive, une race condamnée et un humus en devenir. Le monde sauvage et ses règles y étaient l'espace-temps dominant, et le rendu de ce rythme singulier renforçait l'intensité de l'expérience cinématographique. Paradoxe intéressant, dans le Nouveau monde de Malick, la nature dépouillée de toute sa sauvagerie n'est d'aucune incidence sur la narration. L'humain lui donne son impulsion, et l'affect se trouve au principe-même de son développement. L'amour devient priorité et relègue la survie à sa périphérie. Les énergies telluriques ne transparaissent que timidement, par les jointures, font désormais partie du décor. Quand les sauvages attaquent le fort au petit matin, le petit matin est un contexte, pas l'objet d'attention de la caméra. Quand plus tard ils ravagent les pousses des colons, ils ne sont pas l'instrument de l'ordre naturel mais une simple foule en colère. La nature n'est désormais plus qu'une image.
Illustration flagrante de cette mutation: Linda Manz, égérie sublime et asséchée de toute son humanité, est remplacée par Q'Orianka Kilcher, boursouflée d'une conception sur-civilisée et dégénérée de l'humain, d'une joie sans dignité, silhouette artificielle et représentation tordue, éperdument laide et contemporaine de la naïveté.

Tout au long du film j'ai ressenti cette omniprésence des enjeux humains comme un affreux bourdonnement, une nuisance émotionnelle venant brouiller ma fascination pour l'intensité de ses espaces sauvages. J'ai eu la désagréable impression que Malick, sous le poids des années, a laissé son humanité infléchir, suborner sa vision esthétique. Là où beaucoup y voient l'apaisement d'une certaine sagesse, je me suis seulement senti éclaboussé par sa résignation morbide, par sa répugnante complaisance envers sa qualité d'être humain.

3/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 09 Aoû 2010, 09:47 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23634
Revu hier. Trouvé ça toujours aussi vertigineux, surtout quand Bale entre en scène. Q'ioranka est toujours aussi sublime, tu as envie de te rouler dans l'herbe avec elle pour l'éternité, un peu plus de mal avec le côté chien battu de Farrel désormais - alors que j'étais à fond avant.

666666666666/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 13 Fév 2012, 23:51 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Avr 2011, 14:10
Messages: 1500
Localisation: Salad Fingers Country
Bon séance de rattrapage sur la version 2h15 (je me garde la 2h50 sous la main toutefois) et bon, que dire, c'est magnifique.

Bien sûr adapter Pocahontas, c'est revisiter des sentiers battus, au final on sait tout, on sait comment ça se passera, mais c'est tellement bien traîté, avec de superbes images, et cette Pocahontas sublime, qui donne envie de tout lâcher et de revenir à la nature...

L'utilisation de la musique est démente : le Prelude de Das Reingolt de Wagner et le concerto 23 de Mozart rejoignent direct ma playlist classique.

C'est du 5.5/6, au moins.

Du coup, c'est officiel, je suis un vendu à Malick.

_________________
I am the constant. You were always a variable.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 16 Mai 2013, 17:32 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 19 Mai 2006, 05:40
Messages: 1795
Localisation: Montréal, Québec (Canada)
Oui, ce lien est passé date, mais il fait la lumière sur le différent entre Malick et James Horner sur The New World (je savais pas ça).

Il prouve à quel point James Horner est aussi vide que sa musique (quoique utilisé dans le film de Malick, elle est magnifique. Je trouve d'ailleurs qu'il s'agit de la plus belle utilisation de musique de James Horner dans un film).

http://blogs.indiewire.com/theplaylist/ ... eaderPanel

_________________
"marre du retour infini de ce topic"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 16 Mai 2013, 17:34 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 19 Mai 2006, 05:40
Messages: 1795
Localisation: Montréal, Québec (Canada)
By the way, j'ai revu le film. Toujours aussi magnifique, toujours aussi 6/6. Le meilleur de Malick pour moi.

_________________
"marre du retour infini de ce topic"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 16 Mai 2013, 18:48 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11666
lol le texte de James Horner... On sent quand même grave le clash entre deux périodes / deux conceptions du ciné.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 246 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 13, 14, 15, 16, 17  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. To the Wonder (Terrence Malick - 2012)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 11, 12, 13 ]

DPSR

186

17380

29 Sep 2015, 10:24

Déjà-vu Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Badlands (Terrence Malick, 1973)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Film Freak

50

5900

20 Juin 2011, 09:28

Déjà-vu Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les Moissons du ciel (Terrence Malick - 1978)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Karloff

44

5724

10 Oct 2017, 10:22

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. A Hidden Life (Terrence Malick - 2019)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Qui-Gon Jinn

54

4502

27 Fév 2020, 19:08

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Knight of Cups (Terrence Malick - 2015)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Karloff

42

5639

04 Jan 2016, 11:11

Arnotte Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Voyage of Time (Terrence Malick - 2016)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

DPSR

48

6661

07 Fév 2023, 02:09

flatclem Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Tree Of Life (Terrence Malick - 2010)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 35, 36, 37 ]

sponge

550

42679

11 Sep 2018, 17:53

Déjà-vu Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Ligne Rouge (The Thin Red Line, Terrence Malick, 1998)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3, 4 ]

Le Pingouin

52

5966

31 Mai 2011, 16:42

elmomo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Song to Song (Terrence Malick, 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Erik Vonk

23

3740

15 Fév 2020, 00:40

Erik Vonk Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The deep blue sea (Terrence Davies - 2011)

DPSR

11

1941

03 Fév 2016, 14:24

Cantal Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 26 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web