Forum de FilmDeCulte

que le génial Fierdrich Wilhelm Plumpe soit progressiste ou conservateur, on s'en branle. On n'est pas au Monde diplomatique ici.

je tenais juste à rappeler quelques états de fait qui viennent contrecarrer "Murnau, artiste au service de la norme sociale".
cependant, ce que tu dis sur "Murnau tres grand cineaste de la stabilite des moeurs. Il rappelle dans ses films les bases de la societe, ce qui fait quel fonctionne, ce qui interfere aussi. " est intéressant quelque part.
il y a en effet un côté primitif chez Murnau, qui peut donner l'impression d'assister à l'origine des choses.

sinon, le seul film où son homosexualité transparaît, c'est Tabou: l'homoérotisme dans la façon dont les corps sont filmés.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Putain mais merde quoi ! Pourquoi tu te contentes pas de donner ton avis, simplement, sans l'insulter comme ça ?

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N'écoutez pas Film Freak

Il y a un second degré cynique, non ?

on sait plus avec lui...

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Oui, c'est pas très clair là...

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N'écoutez pas Film Freak

Que ce soit bien clair: je n'ai pas dit: Murnau, propagandiste de premier plan en faveur des vilains conservateurs. Ce serait plutot le cote primitif que tu cites... Sur le fond on est d'accord, donc.

Putain le topic de merde.

Toujours difficile d'appréhender et de "critiquer" un film jugé aussi fondateur par désormais un siècle d'Histoire mais je me dois d'avouer une relative déception pour ce qui est mon premier Murnau. Je savais que le film était une adaptation officieuse du Dracula de Bram Stoker mais je pensais que davantage de libertés avaient été prises avec un récit que je connais fort bien (et un personnage qui est, si je ne me méprends pas sur l'anecdote, le personnage le plus usité en fiction). Or, l'écriture colle d'assez près aux grandes étapes de l'intrigue et, bien que je ne saurais en tenir rigueur à ce film de 1922, j'ai tout de même trouvé des longueurs (tout l'acte 1 notamment) alors même que cette version d'1h34 omet plusieurs scènes et personnages secondaires.

Le design du conte est atypique et fascinant à défaut d'être terriblement glaçant et l'écriture des cartons d'exposition est parfaitement poétique mais le trouble causé par Orlok sur Hutter se résume globalement à une vision au bout d'un couloir la nuit, son emprise sur Ellen est un peu plus parlante, tout comme sa présence sur le bateau, mais j'ai tout de même trouvé l'horreur assez "rare" et réduite à ses rudiments.

Je m'attendais à ce soit bien plus expressionniste (pour un film de cette époque) dans ces séquences. Il y a quelques beaux décors et le désormais célèbre usage de l'ombre du vampire dans les dernières scènes mais j'accroche moins aux effets stop-motion. Cela dit, j'ai trouvé la mise en scène assez classe, les cadres prennent toujours le soin d'exploiter la profondeur de champ, la composition est riche, guidant le regard et compensant l'absence TOTALE de mouvements de caméra.

J'ai téléchargé Faust et L'Aurore. Et je vais tenter le remake d'Herzog aussi.

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J'avais été un peu déçu aussi, trouvé ça trop statique et longuet en effet...

Par contre vois L'Aurore au plus vite, c'est vraiment l'un des plus beaux films du monde.

L'Aurore et City Girl.

Malgré son sujet qui semble facile d'accès, c'est sans doute pas le bon Murnau pour commencer la filmo du cinéaste : c'est très froid, très cérébral, et je pense pas que je l'aurais autant apprécié si j'avais commencé par lui.
Bref, comme dit Lohmann, L'aurore et City Girl. Faust, c'est plastiquement un des plus beaux films de l'histoire du cinéma... mais il souffre un peu des mêmes défauts que Nosferatu.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."