Forum de FilmDeCulte

J'ai hésité entre mater LE LION et ça...

Happé très vite par cette sorte de "L'homme qui n'en savait pas assez" avec son scénario propulsif et riche en rebondissements. C'est trop long (2h16...) mais bien écrit. Cary Grant, génial en véritable Mad Men (le mec bosse dans la pub sur Madison Avenue, mais genre pour de vrai !) porte le truc avec une sorte de flegme permanent. On se rend bien vite compte que le film est véritablement une comédie. Plein de petits gags, de désamorçages, et un sens du dialogue génial. Les échanges sont vifs et enlevés, c'est super.

James Mason est sympa en méchant mais c'est particulièrement cool de voir Martin Landau en sbire élégant et élancé.
La scène de l'avion: le build-up est bon, mais la scène en elle-même n'a rien d'extraordinaire. De tous les morceaux de bravoure d'Hitchcock que j'ai découvert sur le tard, c'est celui qui m'a le moins impressionné. J'ai préféré la séquence de la vente aux enchères où Cary Grant fait tout pour se faire embarquer par les flics. Le climax sur le mont Rushmore est impressionnant.

Tout le long par contre j'ai été gêné par ce filmage si particulier, cette profondeur de champ inimitable qui, alliée à la netteté du net, donne l'impression que tout est filmé devant une rétro-projection.

Concernant la fin, on m'avait prévenu qu'elle serait abrupte. Mais finalement c'est rien à côté de celle de VERTIGO. Par comparaison, ici on est dans LE RETOUR DU ROI...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Putain c’est chaud de dire ça sans en avoir fait le reproche à Inception. C’est le classicisme par excellence où il n’y a rien qui dépasse, où tout est pesé, fluide, avec un côté ligne claire qui confine à l’abstraction.


Hein ? Ce n’est pas parce qu’il y a de l’humour que ça en fait une comédie.


T’as pas pensé à Dougray Scott et Richard Roxburgh dans MI2 ? Gay shit.


Wowowowowowowowo!!!!!!!

One disasterclass to rull them all.

Rien que le build-up EST extraordinaire. Le découpage de la scène reste brillant tout du long, et cette menace qui vient d’un point dans le ciel, mais où le ciel est PARTOUT (du moins sauf dans le champ où Grant trouve justement refuge mais pas pour longtemps). Perso je tique juste sur la reprise subite de la musique en même temps que le crash de l’avion, alors que son absence est par ailleurs notable dans le set piece.


Il faut dire qu’il y en a beaucoup mais je me demande quand même ce qui t’a donné cette impression, t’as pas dû voir Marnie pour que ça te gêne.


Raccord génial putain

Souvenir de l'excellente scène de l'avion, et d'un perso au bout du rouleau, essoufflé, traqué... mais qui oublie tous ses problèmes dès qu'il croise une bonne meuf.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Vu qu’une seule fois, il y a bien longtemps, et j’avais trouvé ça génial, voilà.. Un classique incontournable!

Je surkiffe la musique du générique du début (et le générique tout court).

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pour avoir vu ou revu plusieurs Hitchcock ces trois dernières semaines, je comprends l’impression de Qui-Gon Jinn, il y a davantage d’humour qu’attendu.

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There is no such thing in life as normal

Un mec quoi.

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Netflix les gars, Netflix.

C'est ça. Et en plus l'ancienneté du film fait que tu sais pas sur quel pied danser: "Est-ce qu'il est totalement con et c'est un piège, ou bien est-ce que c'est une meuf lambda et c'est les codes de l'époque qui font que t'accepte ce genre de saut de foi ?"Oui, y a quasiment rien qui soit pas désamorcé par une blague ou une frasque de Cary.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

OK on va faire autrement : si quelqu’un te demande de lui conseiller une comédie, tu proposes quoi ?

Le schpountz

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Nous sommes d'accord hein.

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There is no such thing in life as normal

Je crois que Qui-Gon Jinn a vu Le Lion en fait.

Ou il qualifierait Les Aventuriers de l'Arche Perdue de comédie.

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There is no such thing in life as normal

Dans les Hitchcock où le comique est central il y a The Trouble With Harry (dans lequel je n'étais pas rentré, je trouvais le typage des personnages moins profond que dans ses autres films , j'ai moins de mal avec ses films de la période 1935-1945). Les 39 Marches sont aussi très drôles dans mon souvenir

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

À propos de la ligne claire :



Et du découpage de la séquence de l’avion :



I mean, come on!

Pas mal. J’ai revu le film avant le post de qgj. Surpris de voir que ça avait un peu vieilli, surtout dans le contexte de la fin des années 50.
C’est du pur spectacle sans profondeur, froid, aux persos un peu antipathiques. ce sont presque des marionnettes, Les aventures de Ken et Barbie.
Psycho, son film suivant en est presque le contrepied esthétique et chamboulait à peu près tout.
Je ne me souvenais pas que la mère de Grant était le déclencheur du récit, un peu comme dans les Oiseaux.