Forum de FilmDeCulte

L'année 2007 promet d'être l'année Gaiman au cinéma (adaptations de Coraline, Stardust, et aussi Beowulf co-écrit avec Roger Avary pour Zemeckis) et donc, tardivement, je m'y suis mis en commençant justement par les deux cités ci-dessus.


Les deux ont en commun de prendre du recul sur des genres éculés (le conte de fées, la fantasy) sans jamais tomber dans le second degré ou la moquerie facile...on est pas loin de Princess Bride mais c'est moins "conscient de soi" et ça se permet des passages on ne peut plus premier degré qui embrassent à fond leurs genres respectifs mais la valeur ajoutée par rapport aux mille et une oeuvres précédentes, c'est justement ce petit point de vue "décalé" (Coraline comme un Alice au Pays des Merveilles dark, Stardust avec sa violence et son sexe et sa crudité).

Après, je trouve quelque peu regrettable que sur ces deux romans, les histoires sont vraiment très très simples, peut-être un peu trop pour que j'accroche réellement, pour que ça marque davantage. Et au final, je ne retiens donc que cet aspect "auto-référentiel" comme principal intérêt, idée, apport de Gaiman.

Ca ne me décourage pas pour les autres (surtout qu'ils paraissent plus étoffés - je pense à De Bons Présages, American Gods, Neverwhere) et surtout, j'espère que les adaptations cinématographiques sauront développer un univers plus riche encore.

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Lu american gods cette année et le début monumental passé, je trouve que le livre se tasse un peu. Mais quel début.

Ce que Gaiman a fait de mieux reste Sandman, surtout sur la fin. Le reste... il vaut mieux lire ses comics, surtout ceux avec McKean, qui comblent graphiquement la platitude absolue de son style. C'est un scénariste de comics ou de film, pas un écrivain...

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

En même temps, McKean a justement un style tellement particulier que si t'accroches pas, c'est même pas la peine...mais j'y jetterai un coup d'oeil...en comics, de Gaiman, je n'ai lu que la mini-série 1602, très sympa...mais là aussi, on est dans l'auto-référence marvelienne à fond et ça va pas vraiment plus loin...



Neverwhere était initialement une série TV d'ailleurs (et un roman ensuite).

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Pas réussi à aller au bout d'American Gods, ce héros à qui il arrive des trucs dingues et qui semble ne jamais s'en étonner, ça m'a saoulé, je n'y crois pas.
Mais j'ai adoré Neverwhere (un voire LE meilleur roman que j'ai pu lire à ce jour, tout ce que j'aime dans une écriture incroyablement efficace), Stardust est très bon (je rejoins Freak sur sa critique), et son recueil de nouvelles est passablement excellent aussi (les 4 premières sont magiques).
J'adore effectivement son ton un poil décalé mais pas trop, l'absurde qui naît du fantastique tout en conciliant son évident amour du genre, et surtout sa capacité à aller vite et ne jamais, ou presque, être chiant.

Et puis De bons présages, co-écrit avec Terry Pratchett, est un des trucs les plus drôles que j'ai jamais lu...

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Netflix les gars, Netflix.

je suis en train de lire American Gods, et effectivement, le début est génial..

J'ai lu il y a peu De Bons Présages, absolument génial, j'étais gênée de rigoler toute seule dans le métro.
Et j'ai American Gods aussi, qu'il faut que je lise un de ces quatre.

Je pense que l'humour de Good Omens doit beaucoup à Terry Pratchett, un de mes dieux au panthéon des auteurs modernes.

Oui, c'est vrai que les autres bouquins de Gaiman que j'ai lus ne sont pas aussi tordants (même si j'adore aussi). Il faudrait que je lise du Pratchett aussi, en fait.

Je viens de terminer American Gods et certes, ça s'essouffle au fil de la lecture, mais ça rete un très bon livre, qui m'a accompagné lors de déplacements en train, et vraiment, ça se lit facilement, le sujet me parle, bref, je le recommande.

Bon c'est un vieux post, mais je me dois de parler de mon écrivain préféré tout médias confondus. Plutôt que de platitude stylistique, je parlerais d'un classicisme assumé, transcandé par un art de la structure narrative tout simplement exceptionel (ce qui le rends de fait, il est vrai plus apte à l'écriture dramaturgique que littéraire).
Ses sandmans restent un grand moment pour moi, restant scotché par cette saga titanesque ne s'essoufflant jamais tout au long de ses dix volumes.

Ca fait un moment que je cherches à m'acheter le tome1 de Sandman et tu me re donnes envie là.

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Why there is so much trouble in this world?

Pas lu, mais le mystère des meutres c'est pas mal, en BD de lui.

ah, j'ai pas lu le mystère des meutres, merci du tuyau !