Forum de FilmDeCulte

LOL!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Merci pour votre accueil.

Je me devais de développer un peu suite à ce que j'avais lu ici. Je trouve superbe le long message de Stark et ce qu'il dit avec des mots très justes de son rapport aux (magnifiques) héroïnes : c'est vraiment pile ce que je ressens moi aussi.

Et vous, quelle est votre opinion sur ce film?

Pour Karloff : Oui j'aime bien les quelques films de Wong kar Wai que j'ai vu : Chunking express, Fallen angels, In the mood for love. Pourquoi?

Oui, c'est exactement ça. Et ça s'appelle la vie. Pour ça que ce film est génial.



Par contre si c'était ça, ce serait super naze.



C'est pas mal tout ça, sauf cette histoire de rêve. Dommage, tu finis par raconter une histoire aussi.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Bub, le mec tout seul.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Et ma main droite, alors?

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

C'est le nouveau surnom de ta meuf?

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Non, c'est toujours tronche de canne.

Au fait, bienvenue, Dimigirl.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Non, c'est basique de dire que c'est un rêve mais c'est une lecture possible et pas infondée...

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D'ailleurs, après le concours de danse, la première séquence est une personne qui se couche ...

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There is no such thing in life as normal

Et qui apporte quoi?

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Pour Bub :

Pour moi, ce que ça apporte de considérer la première partie comme un rêve, c'est tout simplement beaucoup d'émotion par rapport au sens du film.
Evidemment, chacun est libre d'interpréter comme il le souhaite surtout que le film est ouvert à ça.
Mais si l'on interprète la vie de Betty comme un rêve de Diane, je trouve que l'histoire devient bouleversante parce qu'elle gagne en désespoir tragique. C'est le rêve d'une fille triste et malheureuse qui imagine ce qu'elle aurait aimé vivre pour essayer d'oublier son chagrin. Je trouve que vu comme ça, le film devient particulièrement triste et poignant.
Je pense vraiment qu'il y a une histoire dans ce film, mais elle est racontée de façon très originale, en suivant la logique de l'inconscient. Lynch met en scène les effets d'un traumatisme émotionnel et je trouve que tout fait sens et est très cohérent si on adopte cette lecture.

Tout. Non?

Le rapport au rêve dans le film, et à l'industrie hollywoodienne en particulier, me parait fondamental.

Surtout, on s'en fout ce que ça apporte, non ? C'est une interprétation très cohérente, la plus cohérente sans doute même.

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There is no such thing in life as normal

Bub, le mec tout seul même quand il aime un film que tout le monde ou presque aime.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Merci pour ton message, Dimigirl.

Je me suis demandé comment t'allais prendre le mien. Je suis parfois assez braque.

Je vois où tu veux en venir. Et je n'ai moi-même jamais pris le temps de m'expliquer sur mon aversion pour cette interprétation par le rêve (qui est je le rappelle, celle que Lynch donne lui-même), en contentant de répéter ce serait nul, ou ça ne dit rien.

je trouve qu'on passe foncièrement à côté de ce qui fait la force de ce film lorsqu'on le réduit à du connu. Il nous montre un enchaînement d'événements se rattachant entre eux différement de ce dont nous avons l'habitude. Et on peut même trouver deux plans inconciliables exclusifs l'un de autre et coextensifs. Et on passe de l'un à l'autre avec une clef. Et au-delà de ça, il n'y a aucune raison de le mettre dans un ordre qui nous paraît familier. Les choses se passent comme ça, et c'est tout. Il n'y a pas d'ordre autre que celui dans lquel ça apparait, ou plutôt ça ne sert à rien de le chercher... Il n'y a pas d'autre ordre de réalité caché derrière lequel les chose prendraient un sens, puisque l'ordre des événements est déjà là, et elles sont données comme ça (il y a quelque chose de Kantien là-dedans. Les choses ne sont pas autrement que la manière dont elles se donnent à nous, ou plutôt on ne peut pas savoir comment elles sont indépendamment de cette donation. Dès lors cela n'a pas de sens d'essayer d'en trouver une. Ici c'est la même chose, dans un film. le film nous montre qu'il est inutile de chercher comment elles se passent réellement puisqu'elles se passent comme ça dans le film, et l'incompréhensibilité permet de le mettre en valeur. Ce n'est pas la peine.). Nous avons déjà un enchainement.
Aussi, en matérialisant le biais par lequel on passe d'un plan à l'autre, d'ailleurs, Lynch joue la carte de la coextension plutôt que de l'inclusion d'une réalité dans l'autre. En assurant une continuité interne aux deux plans, Lynch n'en met aucune "au dessus" de l'autre.

De ce fait, il réussit en poursuivant ce que nous montrait un film tel que les deux anglaises et le continent, à nous montrer cette histoire d'amour entre deux vies, faites de bouts qui ne collent pas ensemble. Voilà où nous emmène ce film. A cette discontinuité de la vie et sa fondamentale incompréhensibilité, qui n'empêche ni la progressivité (narrative) ni l'émotion (ou l'affect. Cacedédi, TBA).




Bah ouais mais on l'aime pas comme il le mérite.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

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