Forum de FilmDeCulte

Je connais peu d'études qui permettent autant de glander, sans doute pour cela que je ne voyais absolument pas le rapport.

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There is no such thing in life as normal

Bien aimé aussi. Il y a une vraie intensité dramatique indéniable qui fonctionne très bien. La manière dont le film se raconte, par petites touches, sans être dans le didactisme de la relation, nous laissant parfois un peu démuni (on ne sait plus très bien s'ils sont ensemble, combien de temps a passé etc...) nous place presque dans la position de Marie-Antoinette, à la fois amoureuse et effrayé par cet homme aussi charismatique que manipulateur. Je trouve ça finalement assez fin et ça m'a surpris après la pesanteur démago de Polisse.

Après je suis beaucoup moins convaincu par la partie dans le centre qui, en plus de tomber dans un symbolisme facile (elle est cassée, elle doit se reconstruire dans la douleur) devient presque puéril dans cette association du personnage avec des jeunes de quartiers. Pour le coup ça m'a rappelé Polisse et son personnage de photographe qui redécouvrait la vie en allant photographier des pauvres. Je trouve ça facile et un peu naze.

Petit regret également pour la fin que je trouve inutilement ambigüe et qui affaiblit considérablement le personnage

Mais sinon c'est un vrai plaisir de comédiens, les deux sont géniaux, Cassel est très impressionnant je trouve sans cesse entre une forme de bienveillance, de charisme, d'humour mais avec toujours le sentiment que c'est une façade, qu'il la façonne à sa manière. Elle, boule d'émotions, est bouleversante.
Je comprends assez mal le violent rejet critique qu'il avait subi à Cannes. Ce n'est pas un grand film mais c'est quand même fort et, une fois de plus, plutôt fin dans l'écriture et dans la manière de raconter leur histoire.

4/6

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CroqAnimement votre

Pour rappel
Film Français :


Screen Daily :

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CroqAnimement votre

Pareil que Art Core, j'aime bien le film, et même beaucoup par moments.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Beaucoup aimé aussi, principalement pour ses deux acteurs. Surement un peu trop long et du coup quelques redites dans certaines scènes. Les passages avec les jeunes de banlieue sont très dispensables, péché mignon de Maïwenn united benetton of colors.

Me suis déjà retrouvé dans la situation de Garrel, et effectivement, il n'y a souvent pas grand chose à faire ...

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je me sens seul là-dessus mais perso j'aimais bien les scènes au centre de revalidation avec les jeunes. Des respirations... Et je ne vois pas où est le problème: oui, elle s'entend bien avec ces jeunes, oui, ils la font rire, et après? Même Norman je l'ai trouvé bon. Je ne trouve pas que ces scènes faisaient tache. Je me dis même: heureusement qu'elles sont là sinon le film aurait été complètement suffocant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je suis peut-être cynique, mais je n'y crois pas. Donc je ne vois plus que le message politique et ça me sort du film.

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Pas mieux, je trouve toute cette partie plaquée sur le film, comme s'il fallait à tout prix nous montrer l'héroïne se reconstruire.

J'aime bien le duo Bercot-Cassel, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver le film trop long, trop hystérique, trop "confiant".

Dès le départ, DÈS LA PREMIÈRE SCÈNE, tu sais que toute cette trame qui donne sa structure inutilement non-linéaire au film (sans doute pour mieux faire passer les grosses ellipses) va être bidon, avec cette "psycho de comptoir" - comme le fait dire Maïwenn à un personnage, histoire de se dédouaner - transformant une rééducation du genou en rééducation du "je/nous". Pitié.

Malheureusement, ce symbolisme grossier témoigne d'une patte un peu lourde qui va se retrouver par moments dans l'écriture des séquences avec le couple, tout comme la banalité des scènes où Tonie sympathise avec les jeunes du centre.

En effet, j'ai vraiment beaucoup aimé le premier tiers du film (excepté les scènes du centre donc), très justes et touchantes dans la peinture de la rencontre, de la séduction, des débuts, avec une certaine liberté dans les actes, les dialogues.
Mais cette véracité me paraît disparaître par la suite au fur et à mesure que le couple - et le film - se délite, accumulant les scènes les plus convenues, voire les plus grossières (Tonie bourrée).

Et ça s'étire, et ça se répète, et ça fait plouf quand ça finit, me laissant sur une impression de "tout ça pour ça" face à cette dernière séquence à l'ambigüité un peu fabriquée.

Les acteurs sont parfaits, la réa, quand elle est effacée et naturelle, est bien, mais le scénario ne m'apporte pas grand chose et pousse trop vis-à-vis de mon seuil d'identification perso (y a très vite un moment où je n'ai plus d'empathie pour personne dans cette histoire).

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Personnages trop bêtes et vulgaires pour susciter de l'empathie, le film ne fonctionne même pas au second degré. Maïwenn eût été bien inspirée d'appeler son film La peste et le choléra. Pauvre pauvre sinbad.