Forum de FilmDeCulte

Hop, enchainement avec Quelque chose d'organique de Bertrand Bonello. Premier film, où l'on ressent déjà le goût de l'auteur pour les ambiances mortifères, les silences et l'utilisation de la zik. Le début dégage une vraie poésie, mais la fin m'a totalement laissé de côté, je pige pas trop la trajectoire du perso joué par Romane Bohringer.

3/6
Palmarès: nada

Bonne chance pour Los Bastardos, un film que je hais viscéralement.

Message emblématique! Je crois de plus en plus qu'il ne faut pas se mettre trop de pression avec le message initial, on est sur un forum pas sur une encyclopédie, donc c'est la discussion qui prime. Il faut fonctionner comme dans une discussion au café: "au fait j'ai vu tel film c'est pas mal..." etc. Evidemment il y aura toujours des Tom pour être consciencieux avec synopsis, image, long texte et extrait (et encore, il a l'air de s'essoufler), mais on n'est pas obligé de l'ériger en nécessité.

Allez je vais appliquer ce que je dis et démarrer des topics sans prétention lors des prochains jours.

Bonne idée ! Je vais pouvoir créer le topic que j'osais pas faire sur Mon oncle d'Amérique

Mais oui carrément ! Et puis si le topic grossit je vous met une photo grâce à mes super pouvoir de modo, va.

Mais la question est : une photo de quoi ?

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Bah du film concerné par le topic.

Hop, Pieta de Kim Ki-duk. Je suis la carrière du cinéaste sud-coréen sans totalement adhéré à son cinéma un peu trop hystérique pour moi, malgré quelques sommets. Et bien c'est plutôt une bonne surprise. Bien sûr le saut de foi demandé est important, mais je trouve qu'il en fait quelque chose de puissant et fort, notamment dans la deuxième partie. La description de cette Corée du Sud des ferrailleurs est assez effrayante, aussi... Après, je trouve qu'il y a des choses qui fonctionnent mal et toujours cette "complaisance" dans la réal qui est l'une de ses marques de fabrique.

4/6

Prono palmarès: un prix d'interprétation possible pour Min-soo Jo ? Ou le prix du jury. Ou rien.

13 Assassins de Takashi Miike. J'entretiens un rapport amour/haine avec ce réalisateur dont j'ai vu - et pas aimé - de nombreux films. Ici, c'est clairement l'un de ses meilleurs, un vrai et puissant chambarra avec ce qu'il faut de morceaux de bravoure. On regrettera une caractérisation des persos un peu trop rapide et les touches d'humour un peu relou parfois dans les dialogues

Mais c'est quand même très sympa. 4/6

Prono palmarès: prix du jury, mise en scène ?

Train de Nuit de Diao Yi'Nan. Dès les premières minutes, un doute... Et bien après vérification du tableau de note, le verdict tombe. Je l'avais vu. Ou plutôt j'avais dormi devant à Cannes, trouvant la mise en scène intéressante mais le rythme trop lent. Le revoir après Black Coal a été plutôt bénéfique. On reconnait la patte de l'auteur, ses obsessions, son goût pour un certain formalisme à l'européenne et la chronique sociale non appuyée. Reste qu'il connait sur ce film d'évidents problèmes de narration - Black Coal aussi, mais je trouve le perso central plus attachant - avec des ellipses parfois brutales.

3-4/6

Prono palmarès: la mise en scène est très classe, mais il y a de sérieux clients.

Je ne comprends pas ce topic

Surtout les doublons en fait.

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Suite

Corpo Celeste d'Alice Rohrwacher

Je ne comprends pas l'intérêt de son cinéma, ça m'ennuie un peu, beaucoup, passionnément, les seconds rôles sont des archétypes, la photo est volontairement terne, tout est nimbé d'un profond mystère (on remarquera d'ailleurs que les deux films sont très "proches", même ouverture dans la nuit, même perso qui semble débarqué de nulle part et bien sûr une héroïne entre deux âges). Il y a quelques plans réussis (dès qu'on se concentre sur la seule gamine), mais bon, je n'éprouve rien.

2/6
Prono palmarès: rien

Faust d'Alexander Sokourov

Je n'avais jamais aimé le cinéma du démiurge russe, que je trouvais chiant comme le goulag. Et bien là ce fut une vraie expérience, j'ai vu le film fiévreux et j'ai jamais autant ressenti la décrépitude du monde et le profond nihilisme de l'auteur. Les scènes de grâce sont incroyablement belles et le film prend de la force et de l'ampleur au fur et à mesure du récit. Grand film donc, je ne partage pas tous les partis pris de mise en scène - des séquences bien dégueulasses.

5/6

Prono palmarès: un gros prix


Goal of the Dead
Double programme sympathique mais auquel il manque quelque chose. La première partie est trop longue, avec trop de persos (la journaliste, on s'en fiche, les Coréens sont nuls, les supporters c'est non). La deuxième est beaucoup plus réjouissante.

3/6

Ida de Pawel Pawlikowski

Un beau film de festival. Sujet fort, deux partis pris de mise en scène - N&B et format carré -, belles actrices et scénario très construit. Le petit bémol tient que je trouve justement le film presque trop maîtrisé et cadenassé. La fin est très forte.

4/6
Prono palmarès: un prix du scénario ? un prix du jury ?

Johanna de Kornel Mundruczo

L'OFNI de la sélection, une version de Jeanne d'Arc en milieu hospitalier chantée en Hongrois ? On a l'impression d'une synthèse de trois films de Lars von Trier en 1: Dancer in the Dark pour le chant et la trajectoire doloriste, L'Hopital et ses fantômes pour la photo verdâtre et le milieu hospitalier et Breaking the Wave pour la sexualité qui guérit le monde. Le début est super intrigant, mais ensuite ça devient assez vite prévisible... Le film dure 1h20 et en parait presque le double, mais il y a aussi de très beaux passages...

3/6

palmarès: nada