Forum de FilmDeCulte

Premier film du scénariste de la trilogie de Jason Bourne, Tony Gilroy, <b>Michael Clayton</b> souffre sur les braises du film de dossier, genre très en vogue dans les années 70. George Clooney incarne un ancien avocat dont le rôle professionnel est d'arranger les affaires des clients d'un très important cabinet. Il est pris malgré lui dans une engrenage qui l'amènera à choisir entre son amitié et ses engagements professionnels. Rien de bien nouveau, donc, même si Tony Gilroy, en très bon scénariste, dresse avec précision le portrait psychologique de son héros. Il est moins à l'aise dans le thriller et les péripéties s'enchaînement sans grande surprise.

3-4/6

Si t'as mis ça en news sur le site, alors corrige "souffre" par "souffle"...non?

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

oui, c'est juste.

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[quote="Emmanuel Burdeau"][/quote]

C'est qui et pourquoi tu nous abreuves de ses articles ?

C'est vrai que c'est un joli cas de parler pour ne rien dire. Exemple:


D'où qu'il ça que c'était exécrable? C'est de l'inédit ça.

un type des cahiers
pour nourrir un peu le forum (je suis tombé sur son journal de venise hier, je me suis dit que c'était p-ê intéressant)

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Bon ben moi j'ai beaucoup aimé.

Je ne suis pas à fond sur le film, mais je le trouve vraiment bien, bien fait, intelligent, dense et super proche de ses persos. Y a vraiment de quoi se mettre sous la dent, malgré quelques longueurs et une "menace" qui reste un peu trop vague et n'a pas la force, par exemple, de celle de REVELATIONS, auquel le film fait souvent penser.

Je vais lui mettre 4 ou 5 selon mon humeur...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai remarqué une mini-gaffe temporelle dans le film (pour laquelle je vais avoir droit à des quolibets, je suis sûr):

Michael Clayton est né en 1959 et dit avoir 45 ans. Ce qui situe le film en 2004/2005.

Mais plus tard, Karen Crowder dit qu'il a été embauché dans son cabinet en 1990 et y a bossé... 17 ans.

... ce qui est logique avec l'année de réalisation du film.

C'est marrant parce que c'est peut-être un conflit passé inaperçu entre ce que Gilroy a calculé au moment où il écrivait le scénario, et ce que Tilda Swinton a calculé sur le tournage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Et bien il est pas mal du tout ce film. J’aime beaucoup les cols roulés de clooney !
Film dossier, ce n’est pas clair parce que l’intrigue est quasiment secondaire. C’est la complexité du personnage qui intéresse Gilroy. Il construit Clayton/Clooney tout au long du film par petites touches.

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C'est cool de voir que je suis pas seul et je suis assez d'accord avec les Petites Larmes. C'est un film qui vieillit bien même si je le reverrai sans doute jamais. Mon avis pour le site:

Placé sous la figure tutélaire de Sydney Pollack, acteur et producteur, <b>Michael Clayton</b> rappelle inévitablement le cinéma-dossier américain des années 70. Un homme seul face à des forces tentaculaires va devoir choisir entre devoir et éthique ; la formule n’est pas neuve et connaît ces dernières années une belle renaissance. Le réalisateur Tony Gilroy, scénariste à succès (les trois <b>Bourne</b>, notamment), part de ce canevas pour assez vite oublier l’ennemi (ici, une multinationale agrochimique qui cache sa responsabilité dans la mort d’innocents) et se focaliser sur une série de portraits. Tout d’abord ce Michael Clayton, un <i>fixer</i> dans un gros cabinet d’avocats qui a pour charge d’arrondir discrètement les angles sur les affaires épineuses (George Clooney, efficace, comme toujours) ; Arthur Edens, un associé de Clayton qui pète les plombs et veut dévoiler le pot au rose, que campe admirablement Tom Wilkinson ; et enfin Karen Crowder (Tilda Swinton), une ambitieuse cadre chez U/North qui voit sa carrière se jouer sur la bonne résolution du litige.

La manière qu’a le film de prendre la tangente par rapport au synopsis de base, allant jusqu’à presque ignorer les tenants et les aboutissements des méfaits causés par la multinationale, le rend moins immédiatement séduisant qu’un <b>Révélations</b>, auquel il fait constamment penser. Mais ce que <b>Michael Clayton</b> manque en limpidité, il le compense par sa grande intelligence et, on l’a vu, son attachement extrême à ses personnages : de la part d’un scénariste hollywoodien, c’est une très bonne nouvelle. Très libre dans sa forme, le film fait l’objet d’un travail original sur le rythme par le monteur John Gilroy, par ailleurs frère du réalisateur. Même s’il est parfois un peu sec, parfois un peu longuet, <b>Michael Clayton</b> reste admirable par sa confiance en lui-même et, surtout, celle qu’il a en le spectateur. Gris (dans la forme comme dans le fond), sous-entendu plus qu’épelé, adulte et dense : rarement un ersatz de thriller engagé des années 70 aura renvoyé avec autant de force aux rythmes et à l’exigence narrative de l’époque.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

j'ai oublié de dire que j'avais trouvé la dernière demie-heure très belle, haletante, où l'intrigue se recompose pour finir sur un beau plan final en guise de générique.

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le dernier plan est très beau.

Je n'ai retenu quasiment que ça du film. Ca et la séquence avec les chevaux.

oui. étonnante d'ailleurs. c'est quoi ces chevaux??

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