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MessagePosté: 21 Fév 2017, 10:34 
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Pour moi c'est exactement la même trempe qu'un Antoine Fuqua. Et si c'est clairement un yes man dans le sens où le mec a bossé où il pouvait, changeant de genre à tout va dans des projets purement commerciaux. Après Copland on pouvait imaginer mieux.

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 10:39 
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M'étonnerait que l'on appelle Mangold pour lui dire exactement quoi faire, comment, dans quel style, etc. Je pense qu'on fait appel à lui justement parce qu'on veut cette identité dont je parlais, quand bien même elle serait minuscule (et pas forcément synonyme de qualité). Il change de genre, fait du commercial parfois, mais je ne vois pas dans sa carrière de Chute de la Maison Blanche ou de Roi Arthur.


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MessagePosté: 21 Fév 2017, 10:43 
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Mais je vois du tout de quelle identité vous parlez en fait. Il tente des trucs (le délire japonisant [foiré] de Wolverine) mais je vois pas d'identité propre dans sa mise en scène ou à travers ses films. Et Kate et Leopold ça vaut pas mieux que Le roi Arthur ou La chute de la maison blanche.

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 10:58 
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Je doute que Film Freak écrive un jour un avis aussi enthousiaste sur un film d'Antoine Fuqua.

Mangold est capable du pire comme du meilleur, et c'est ça qui le rend intéressant.

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:03 
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Dans le cinéma hollywoodien actuel, il y a environ 500 réalisateurs plus intéressants que lui mais pourquoi pas après tout.

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:08 
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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:11 
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Art Core a écrit:
Dans le cinéma hollywoodien actuel, il y a environ 500 réalisateurs plus intéressants que lui mais pourquoi pas après tout.


VAS Y, CITE LES !

:mrgreen:


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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:14 
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Castorp a écrit:
Non.


En même temps tu sembles avoir une connaissance très limité du sujet (je dis ça sans jugement de valeur).

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:17 
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Jusqu'à 2012 environ, je connais le cinéma hollywoodien probablement aussi bien que toi.

Après 2012, je n'ai pas vu grand-chose (grosse perte d'intérêt dans le cinéma contemporain), mais cinq ans, ce n'est pas suffisant pour créer une nouvelle génération de cinéastes.

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:38 
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La comparaison avec Fuqua c'est du niveau de Degryse comparant Kong Skull Island à Pompéi.
Je qualifierai pas Mangold d'auteur parce que je ne vois pas de vraies récurrences esthétiques ni même vraiment thématiques dans sa filmo (et j'ai tout vu sauf son tout premier, Heavy) mais, au-delà de ce goût pour le western, je décèle effectivement plus de personnalité que chez un simple faiseur comme Ratner (Fuqua n'est pas le mec le plus impersonnel d'ailleurs mais il a davantage vogué au gré de ce qu'on lui a proposé tandis que Mangold fait moins de commandes).

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:47 
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Sir Flashball
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Film Freak a écrit:
La comparaison avec Fuqua c'est du niveau de Degryse comparant Kong Skull Island à Pompéi.


Ca c'est juste Art Core et son besoin d'être dans l'hyperbole totale dès qu'il n'est pas d'accord avec moi. :mrgreen:

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 11:53 
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Film Freak a écrit:
En voyant les premières images, sur lesquelles figure un Hugh Jackman avec barbe complète et coupe de cheveux normale, je craignais que le film perde l'identité propre à la saga et au personnage en cherchant à tout prix à se défaire de son look. En fin de compte, c'est tout le contraire qui se produit. Si, comme son nom l'indique, il ne s'agit plus ici de The Wolverine mais de Logan, c'est pour mieux explorer l'humanité que James Mangold avait commencé à apporter sur son précédent essai, à moitié transformé seulement. Cette fois-ci, Mangold n'hérite pas du projet développé par un autre. Il est à l'origine de l'histoire et signe même le scénario aux côtés notamment du spécialiste du polar noir Scott Frank, déjà appelé à la rescousse la première fois. Cette fois, le réalisateur fait vraiment son film, sans concessions, de longueur, de ton. Un western, comme ses meilleurs films (Copland, 3h10 pour Yuma), qui refait L'Homme des vallées perdues tout en évoquant le jeu vidéo The Last of Us et, plus improbable, Mad Max au-delà du dôme du tonnerre! Toutes proportions gardées, Logan est à la franchise cinématographique X-Men ce que Batman : Dark Knight était aux comics Batman. Le portrait subtilement engagé d'un futur dystopique qui a tué l'héroïsme, ressuscitant les icônes de jadis tout en questionnant la violence qui les habite et où les scènes d'action "vénères" côtoient l'humanité la plus crue, au service d'un propos sur l'éducation, la vieillesse et la mort.

Dans Impitoyable, le personnage de Clint Eastwood croisait celui de Richard Harris qui retranscrivait les récits fictifs de grands héros de l'Ouest. Ici, Jackman, dont la ressemblance avec Eastwood est plus que jamais à propos, méprise les comics X-Men, diégétisés pour l'occasion, parce qu'ils redessinent la réalité et le renvoient à l'image du héros qu'il n'est plus. La licence en est à son dixième film et Mangold a l'intelligence de ne pas se répéter. The Wolverine était l'histoire d'un ronin qui redécouvrait sa cause et un sens à son immortalité. Logan est l'histoire d'un héros déchu qui redécouvre son humanité et un sens à sa mortalité. Face à la bande-annonce de Days of Future Past, Le Cow-boy disait qu'il n'en pouvait plus de voir pour la énième fois le même plan de Wolverine blessé, de face, ses plaies recrachant les balles et se refermant comme par magie. Et c'est vrai. Ça fait 6 films. On a compris. Ici, lorsque la même scène arrive, dans les premières minutes du film, son sens a complètement changé. Après un combat, badass mais tout de même plus rouillé qu'avant, notre super-héros va faire recracher les balles à son corps dans une salle de bain dégueu, avec la même douleur qu'un quinquagénaire passant des calculs à travers l'urètre. Et quand ses griffes se rétractent, les blessures ne guérissent plus sans pus. Encore parasité par le besoin de s'inscrire dans la saga X-Men, The Wolverine se vautrait dès lors qu'il cherchait à raccrocher les wagons en incluant le plus de mutants possibles. Corrigeant cette erreur, Mangold évite tout cameo dans Logan mais sans en faire un spin-off d'X-Men, il exploite les mutants de façon pertinente, comme tout film de genre utilise ses codes propres pour servir une allégorie plus universelle. Ainsi, quand un vieillard sénile "s'oublie", il manque de tuer tout le monde. Quand un personnage porte la violence en lui, elle est littéralement fusionné avec son squelette.

Si le succès de Deadpool a validé pour de bon la viabilité d'un film de super-héros Rated R, le projet de Mangold de proposer un spectacle aussi violent est antérieur à la sortie du spin-off suscité. En aucun cas du surf sur un effet de mode, la violence de Logan n'a rien de gratuit ni de complaisant. L'Homme des vallées perdues n'est pas cité pour rien. La violence de l'arme blanche est intime. Elle n'a rien à voir avec la violence à distance d'une arme à feu. Pour utiliser un anglicisme, la violence fait mal donc elle fait sens. Au même titre que les nombreux jurons qui émanent de la bouche de Logan (et même de Xavier, formant un parfait binôme de vieillards qui s'en battent les couilles qui fait suite à la relation sous-entendue dans l'épilogue de Days of Future Past), le gore témoigne d'une véracité certaine et n'aurait su être justifié pour tout autre épisode que celui-ci. Les retours diront qu'il s'agit enfin du Wolverine sanglant que tous les aficionados rêvaient de voir au cinéma mais il n'est aucunement question de fan service. D'ailleurs, voir Wolverine trancher et taillader ses adversaires dans des effusions de sang est aussi jubilatoire que perturbant, surtout quand il sert de modèle à une petite fille de 11 ans...

Dès le tout premier X-Men, il y a maintenant 17 ans, Logan a eu du mal à accepter de faire partie d'une famille. En faisant de lui le maillon central d'une cellule familiale dysfonctionnelle, au chevet de son ancien mentor atteint d'une maladie dégénérative et flanqué d'une descendance qu'il renie, Mangold confronte le personnage à son pire cauchemar. La relation entre Logan et Laura aka X-23 est au coeur du film et dresse en filigrane un propos très juste sur l'éducation, l'émulation et comment les enfants sont les clones de leurs parents. Le héros a souvent servi de figure paternelle à des jeunes filles (Jubilee dans les comics, Rogue dans les films) et Mangold fait de cette qualité le point d'orgue de son film, mettant le super-héros face à ses responsabilités en la personne d'une "fille biologique" quasiment larguée sur son palier et qui a hérité de sa "violence". Inversant le rapport pour la première fois, Mangold montre comment les enfants poussent également leurs parents à être une meilleure version d'eux-mêmes. Cette idée sert notamment à incarner un face à face final entre Logan et un ersatz maléfique un peu maladroit, le héros devant tuer sa part sombre pour que vive la meilleure partie de lui-même. À ce titre, il faut avouer que les antagonistes du film sont quelque peu laissés à l'abandon. Boyd Holbrook est plutôt charmant en Donald Pierce, homme de main du Dr. Zander Rice interprété par Richard E. Grant, mais ce dernier, pourtant bien plus archétypal et inintéressant, prend trop le devant de la scène à mi-film. Prétexte aux diverses relances de l'intrigue, ces bad guys trouvent toutefois un écho judicieux dans la réalité socio-politique américaine dans leur oppression constante des minorités ethniques. Qu'il s'agisse d'une famille de noirs cherchant à survivre dans leur ferme ou d'enfants latinos exploités en laboratoire, les victimes sont légion dans ce futur tristement actuel où les mutants qui n'ont pas été éradiqués font figure d'immigrés cherchant à franchir la frontière. Après une premère heure parfaite, Logan désarçonne dans une deuxième moitié qui ne va pas là où on l'attend mais les quelques longueurs ne sont rien à côté de la densité de cette oeuvre crépusculaire, si dense thématiquement et proche de ses personnages qu'elle demeure sublime.


Putain, la PRESSION.

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MessagePosté: 21 Fév 2017, 19:00 
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MessagePosté: 02 Mar 2017, 22:20 
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Serait-on devant la seule saga où chaque épisode est meilleur que le précédent ?

J'avais peur de me faire chier, la bande-annonce semblant quand même assez terne et série B, mais j'ai été rapidement pris par cette ambiance désertique et aride, presque post-apo dans l'esprit, ce dénuement des décors, ce dénuement du cast... J'ai jamais été autant attaché à Logan que depuis X-MEN et X2. Le film est dense, incarné, c'est du X-Men mais dans un environnement réel, presque post-Trumpien... C'est vraiment bien.

Sur le plan de l'action, les irruptions de violence sont kiffantes. Ca fait du bien du bon vieux rated R, avec ce non-retenage des "Fuck!" et ce déferlement de violence banshee-esque de la petite.

Par contre, en parlant de la petite, j'aurais aimé m'attacher plus à elle. C'est un des manques du film selon moi. Elle, et les méchants, un peu bidons. Tout le long j'ai cru que le mec avec le bras c'était Draco Malfoy qui avait pris du muscle.

Sinon ils auraient dû prendre Dougray Scott pour jouer X24. :mrgreen:

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