Forum de FilmDeCulte

Beurf l'affiche de la ressortie.

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Pareil.

En plus au Latina ils ont pris une vieille *c'était bien la peine*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Raaaaaaaaaah!!!!

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pfffiiuu. Séance torture pour un film sado-maso kitsch. A part l'intro et la scène de fin, plaisantes visuellement, le film se cherche à n'en plus finir avec ses vieux plans en lents travelling, son montage parallèle de fin d'études et sa conscience naïve et futile sur la mort et l'amour. Je trouve ça vraiment moche, ces relents de Blade Runner où la Sean Young-like, malgré toute la beauté de Deneuve, fait figure de proue d'une saisissante absence d'émotions et de profondeur d'âme. La mise en scène n'est vraiment pas en reste, je n'en ai donc retenu que quelques expérimentations sympatoches pour beaucoup de fautes de goût dans la gestion du temps et de l'espace. Que de longueurs pour des non-surprises anti-violence. Bref, à ranger dans le mauvais panier des premiers films, qui sont souvent soit passionnants et créatifs, soit nombrilistes et sans âme.

2/6

Au début on se prend un peu le coté année 80 en pleine tronche, c’est assez hardcore à ce niveau-là, et j’ai cru que j’étais parti pour une séance torture.
Et en fait pas du tout.

J’ai été surpris par le rythme du film, qui semble au début plus s’attarder sur la construction d’une ambiance que celle de ses persos (dont un qui disparaît très vite), sans pour autant s’appesantir sur rien, ce qui est quand même balèze prou une histoire de solitude infinie.

Ensuite je suis un peu partagé, parce qu’il y a des moments que j’ai aimés plus au seconde degré qu’au premier : la fin, notamment

et d’autres moments où j’ai vraiment été ému, je pense aux toutes dernières images notamment. Au final j’ai trouvé que c’était une très belle histoire sur ce qu’on fait de ses ex, comment on y repense, comment on s’en débarrasse, comment est ce qu’on gère le souvenir de ses anciens amants quand on en a un nouveau, comment tout ça se mélange…
Voilà, c’est à l’image de la scène des premiers bisous : Ca démarre hyper kitch, mais la scène va tellement jusqu’au bout, n’a tellement pas peur du ridicule qu’elle en devient très émouvante.

4,5/6

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Liza says "Don't drop bombs!"

Tout ça m'est apparu encore plus évident à ma 2e vision hier, la décharge de spleen qui s'échappe de tout ça. Parfait film de St Valentin s'il en est je dois dire.

The timeless beauty of... CATHERINE DENEUVE.
The cruel elegance of... DAVID BOWIE.
The open sensuality of... SUSAN SARANDON.

Pouloulou.

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Doll, it's a heartbreaking affair

olala la catastrophe...je partais avec de bonnes intentions à cette séance au grand action étant donné que je trouve le réal secondaire certes, mais correct et j'ai vraiment eu du mal à finir le film. En fait le scénario est passable avec des réflexions intéressantes sur la vieillesse et tout le trip sur la jeunesse éternelle mais le film patauge, l'intrigue n'avance pas et il y même des passages nanaresques. Après il y a quelques séquences sympa notamment avec le singe. Il faut dire aussi que Deneuve est assez laborieuse, seulement Bowie insuffle un peu d'intérêt aux personnages. A noter le final interminable et pollué par des effets de styles inutiles. Et je n'ai pas trouvé que Scott, qui est tout de même un bon technicien, soucieux de l'esthétique, ai créé une "belle" oeuvre.
Au final, c'est vraiment daté et très pénible à regarder.
1/6

Vu à la télé, celui-là.
Pas trop ma tasse de thé, les films de vampire, mais, visuellement, je l'avais trouvé beau, avec un David Bowie dont le physique s'accorde très bien au rôle. Par contre, c'était amusant de voir Catherine Deneuve en contre-emploi et de tirer parti de sa beauté plastique et glacée pour un personnage inquiétant qui finit simultanément par vous flanquer la trouille et vous donner envie de vomir.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Je l'ai vu lors de sa ressortie au début de l'année et j'avais trouvé ça abominable. Mauvais goût constant malgré quelques passages assez jolis (avec Bowie généralement), j'avais l'impression que Tony Scott voulait pourrir toutes ses bonnes idées par des effets visuels mais surtout sonores insupportables (le film m'a carrément percer les tympans quoi). Bref séance très pénible pour moi aussi.

0-1/6

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Quel improbable film.

A découvrir après avoir vu tous les autres Tony Scott, c'est assez vertigineux.
Formellement, c'est du Scott à 4600% (les pièces embrumées, la lumière filtrée à travers les stores, les dominantes bleues, etc.) mais dans le fond, c'est pour le moins surprenant de voir celui dont le film suivant allait être Top Gun et la filmographie masculino-centrée signer un film aussi romantique, female-driven et sapphique (comme quoi la lecture crypto-gay de Top Gun n'est peut-être pas juste une élucubration amusante écrite par Roger Avary pour Quentin Tarantino dans Sleep With Me).

D'autant plus que le romantisme ne se limite pas à l'esthétique de clip "Ballade Rock FM/pop '80s", avec ses rideaux qui volent au vent dans CHAQUE pièce, mais réside dans le texte où "la faim" du titre original ne désigne pas uniquement l'addiction au sang de ces êtres vampiriques mais également l'envie de nouveaux partenaires, au grand dam du précédent (et oui, au bout de 300 ans, on se lasse).
A ce titre, je trouve le film sincèrement touchant dans ce qu'il dit de l'amour et du couple, exploitant le terreau métaphorique offert par le vampirisme et l'immortalité de façon intéressante.

Si le parti-pris formel demande un saut de foi, ou plutôt une adhésion immédiate, afin de ne pas trouver l'ensemble ridicule (le début en mode clip de Bauhaus, ça passe ou ça casse), et qu'il demeure certains montages parallèles grossiers (la voix off parle du singe étudié par les scientifiques, l'image montre le perso de Bowie), j'ai trouvé certaines idées brillantes (les flashbacks furtifs qui racontent toute une histoire en quelques secondes à peine).

C'est à se demander si l'accueil frigide dont le film a souffert n'a pas consigné Scott à ne faire que des bruckheimeries pour le reste de sa carrière. En tout cas, c'était la naissance d'un formaliste.

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