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 Sujet du message: Les meilleurs chef-opérateurs
MessagePosté: 22 Juin 2012, 23:58 
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Pour compiler un peu toutes les bonnes adresses, suite aux discussions de cet aprem.

Que des très gros noms célèbres pour ma part, je suis pas un fin connaisseur, mais pour les dernières années quatre géants pour lesquels je peux me déplacer même si le film est nul.


Emmanuel Lubezki
(La petite princesse, Sleepy Hollow, Les Fils de l'homme, Le Nouveau Monde...)

Dans une décennie qui s'est gavée d'images sur-contrastées, et souvent mal (sans finesse, sans richesse, en automatique), c'est le seul qui me semble avoir produit une image à la fois séduisante, chiadée (noirs hyper denses), et à la fois vivante et intelligente. C'est beaucoup de contres-jour, des décors à la lumière violente, hyper travaillée - et à l'opposé des visages maniés avec une douceur extrême, dans une sorte de pénombre, avec souvent une partie du visage qui risque d'être quasi-éblouie si la tête tourne. Pas de peur à jouer avec la surexposition, qui reste toujours subtile (pas de gros aplats dégueulasses)... Bref, c'est vraiment le chef-op qui fait l'image la plus saillante actuellement, avec une de ces finesses incroyables ! Le chef-d’œuvre de sa période studio reste à mon sens reste Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (film médiocre où tous les collaborateurs se sont éclatés, semble-t-il), mais il est encore plus intéressant depuis qu'il travaille en lumière naturelle, en utilisant plus que le diaph, l'angle, quelques ouvertures.

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(j'avais pas de capture pour cette scène, mais cette photo de plateau est assez fidèle)
Bon, ça rend pas du tout justice à son travail (j'ai pas pris les exemples les plus subtils), mais pour l'instant pour moi c'est le plus grand.




Roger Deakins
(Barton Fink, Les Evadés, Le Village, Le Liseur, True Grit...)

Je connais mal ses anciens films, et j'ai encore du mal à chopper sa "personnalité", sa patte. Il y a déjà eu le choc du Village, voir justement que ça n'allait pas être une image hyper-colorée qui se la pète. C'est sans doute le chef-op le plus doux de cette dernière décennie, il a pour lui une sobriété admirable, avec une image réaliste qui célèbre tout le doigté de la pellicule, que j'ai du mal à imaginer sans grain. Ses films non-réalistes (In Time, par exemple) me semblent beaucoup moins inspirés, on dirait qu'il se réfugie dans des choses plus clichés (pas tous : Jesse James, les séquences oniriques de True Grit, tout ça tue). Mais quand il est simple, il fait des merveilles. Je suis allé voir Doute (que je savais d'avance pourri) exprès pour lui, tant dès la bande-annonce ça sentait une photo parfaite, une orgie de visages. Il arrive là-dedans à les rendre avec une délicatesse incroyable, dans les scènes d'hiver on les croirait presque laiteux, on sent la texture de la peau d'Amy Adams.

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Harry Savides
(The Game, Gerry, Birth, Zodiac...)

Lui je l'aime d'amour, mais il est mille fois trop rare. Là encore du mal à définir son boulot : je suis toujours impressionné par le fait que la patte de ses images tienne à rien. Je sais pas comment il fait pour planifier (imaginer, expliquer à ses collaborateurs) une image dont la personnalité tient autant dans des micro-détails : c'est de la dentelle. Ça m'a frappé dans Restless, où il utilisait toute la fébrilité possible de l'image pellicule, où il dose parfaitement halo, miroitements, contrastes, pour donner l'impression que ça papillonne et que ça vit constamment (alors que le film est visuellement hyper discret). J'avais lu à une époque comment il avait obtenu l'image de Birth si lugubre, avec des sous-expositions volontaires réhaussées au labo, le mec se fait vraiment chier grave pour trouver LA bonne image pour chaque film. Impressionné aussi par son travail numérique, notamment sur un Zodiac étonnamment délicat et déshystérisé, image presque dé-contrastée, terne, avec des percées saturées qui soudain ré-exploitent l'imagerie artificielle de l'époque (photo ci-dessous). Et puis le sommet restera pour moi Elephant et sa faible profondeur de champ (flous magnifiques), notamment la marche du sportif, qui avance droit au milieu d'une image qui se transforme sans cesse, comme on traverserait une symphonie de lumière cacophonique en trois minutes. Et superbe retour du 1.33.

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Les Chefs-op de Pixar

Quasiment impossible de savoir qui fait quoi, et notamment qui s'occupe des lumières. Je ne suis quasiment sûr que pour Sharon Calahan (Némo et Ratatouille), ou pour Danielle Feinberg (le court Lifted et Wall-E, qui semblent se recouper vu la gueule très semblable de l'éclairage). De toute façon c'est un génie propre au studio, qui a tout de suite pigé que pour que ses persos et objets ne fassent pas artificiels, plastoc, il fallait les frapper d'une lumière qui leur conférerait une texture, qui les ferait "dialoguer". La luminosité supplémentaire dans les oreilles du rat qui deviennent limite transparentes, qui semblent dès lors réagir à leur environnement (par l'odeur par-dessus la cuisine, par le soleil doré quand on s'aère hors du restau), c'est typique. C'était là dès le premier Toy Story : son couché de soleil orange violent qui frappe la maison lors du coup bas de Woody, le monde du dehors zébré de lumières fluos crues... Ils se sont vachement affinés avec les années, mais ont toujours continué à trouver une véritable personnalité de lumière à chacun de leurs film : douches théâtrales dans Monsters Inc, miroitement sensible et vivant pour Nemo, contrastes élégants et palette flamboyante pour Les indestructibles... Le concept-art pour la lumière de Ratatouille, ci-dessous, montre combien ils sont précis là-dessus : combien par exemple, ici, ils ont clairement défini l'ambiance automnale radieuse qui servira d'écrin enveloppant au film. Sinon, dans les plus récents, Wall-E est je trouve leur meilleur, un gros festival de couleurs (peut-être pas leur plus original, mais ça fuse d'idées de lumière dans tous les sens, c'est un régal).

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Voilà, sinon y en a d'autres mais que j'apprécie plutôt moins, en fait...
Doyle et Kondji (je dis pas non, mais j'ai du mal à cerner), Kaminiski et Gauthier (que j'aime peu, je les trouve trop butors). J'aime beaucoup certains trucs d'Agnès Godard, mais je connais encore mal. Et puis il y a tous les chef-ops passés : je vous laisse vous éclater avec tout ça.


Dernière édition par Tom le 23 Juin 2012, 10:03, édité 2 fois.

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MessagePosté: 23 Juin 2012, 00:51 
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Lubezki, je partage à 4600%.
J'avais vu Sleepy Hollow mais la première fois que j'ai fait gaffe à son nom, c'était sur Ali de Michael Mann. Il ne m'a jamais déçu depuis (à part sur Burn After Reading, mais bon il fait ce qu'il peut sur cette merde).

Deakins, c'est assez indéniable aussi.
Il y a évidemment ce qu'il fait sur les Coen (et il a supervisé Wall-E et Dragons) mais aussi sur les Mendes, notamment Jarhead et ce qu'on peut voir dans le teaser de Skyfall.

En parlant de Mendes, comment ne pas citer Conrad Hall, qui fait de Road to Perdition une merveille de chaque plan.
Son fils est bon aussi, co-signant entre autres Panic Room après le départ de Darius Khondji.

Mec qui semble avoir totalement disparu d'ailleurs (enfin il fait les Woody Allen mais bon)...alors que jadis, c'était juste THE chef op à mes yeux (La Cité des enfants perdus, Seven, Alien Resurrection).

Kaminski moi j'adore...surtout que c'est l'un de ces chef op où tu vois clairement l'avant et l'après lui chez son réal attitré, et c'est sans doute pas pour rien que son arrivée correspond à un renouveau chez Spielberg.

Je redécouvre Dariusz Wolski aussi...sur les deux Proyas (The Crow et Dark City), c'était déjà la classe, mais je crois que j'ai fait gaffe la première fois sur le navet Bad Company de Schumacher où sa photo est le seul truc sauvable, et il y est pour beaucoup dans la forme à tomber de Prometheus. Il a fait les Pirates des Caraïbes aussi.

Chais pas sinon, en vrac, Jeff Cronenweth (Fight Club, The Social Network, Millénium), Dan Mindel (Man of Fire, Domino, M:i:III, Star Trek), Wally Pfister (les Nolan), John Mathieson (Gladiator, Kingdom of Heaven, Robin Hood), Bill Pope (Matrix, Spider-Man 2, Scott Pilgrim), nan mais c'est impossible, y en a trop.

Allez, pour finir et pour citer un nouveau, qui plus est sur un film dont je suis pas spécialement fan, y a Jody Lee Lipes (Martha Marcy May Marlene).

J'aurai aimé mettre des captures, mais j'ai la flemme. Tom, tu le fais pour moi? :D

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MessagePosté: 23 Juin 2012, 08:49 
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J'aime beaucoup Raoul Coutard, Gregg Toland et Edmond Richard.
Mais globalement c'est un truc dont je me fous un peu. Tant que c'est pas moche, ça me va. C'est très rare que je trouve un film plastiquement beau. Puis y'a beaucoup de chef op' qui font des merveilles chez un cinéaste et qui sont beaucoup plus anodins chez un autre...

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MessagePosté: 23 Juin 2012, 09:12 
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Envie de pointer Vittorio Storaro, Sacha Vierny, Dante Spinotti, et Ghislain Cloquet. Plus, en bonus, Gabor Medvigy, chef op' dont je n'ai vu que deux travaux (Satantango et Les Harmonies Werckmeister), mais qui m'ont pareillement mis sur le cul.

EDIT: il me semblait bien que j'en oubliais un: mon pote Stephen H. Burum, qui collabore avec De Palma depuis perpet'.

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Dernière édition par Professeur Chaos le 23 Juin 2012, 10:48, édité 2 fois.

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MessagePosté: 23 Juin 2012, 09:18 
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Dans les anciens Karl Freund, John Alton et Jack cardiff (les chaussons rouges, rambo 2)...Après, comme vous en parliez sur un autre topic, j'aime bien Rousselot (pas tout)...Dans les trucs plus discret, certains Nestor Almendros.

Alex Thomson j'aime beaucoup, notamment Excalibur (que pas mal rejette mais ça ajoute au film un beau côté théatral) et Legend.

Cronenberg et Suschitzky forment un beau duo, et la photo et les choix de cadre est encore un truc qui me maintient malgré l'ennui que j'éprouve sur certains films.

Emmanuel Lubezki pour les malick j'ai du mal à trouvé l'intérêt maintenant, mais c'est comme les travaux d'Alcott avec Kubrick. Le truc de la lumière naturelle c'est ....facile d'une certaine manière.

Sacha Vierny, j'aime pas mal aussi. "The Cook, the Thief, His Wife & Her Lover" (avec toujours ce côté artifice théatral que j'apprécie).

Puis faut citer Raoul Coutard, Giuseppe Rotunno...y'en a plein.


Un peu de mal avec l'image numérique actuellement; y'a une sorte d'affadissement,on perd grave en charme.


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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:12 
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Je savais pas pour Deakins sur Wall-e ! Je me demande ce qu'il fait exactement d'ailleurs, si c'est juste quelques conseils par-ci par-là où s'ils décide de toute la charte graphique...

Film Freak a écrit:
J'aurai aimé mettre des captures, mais j'ai la flemme. Tom, tu le fais pour moi? :D

Ouep bah déjà que j'ai pas encore trouvé toutes celles que je cherche... C'est le bordel, parce que déjà faut trouver les captures du film, et pas les photos de plateau. Puis après faut les trouver en HD (parce qu'un travail de chef-op, en DVD, c'est pas la peine, dans la bouillie de la compression, de la SD, et du contraste souvent appliqué pour que ça garde un certain piqué, il en reste plus rien). Puis faut trouver un truc représentatif, et pas forcément spectaculaire... Bref, en gros, faut télécharger tous les films en HD, quoi !

Tetsuo a écrit:
Mais globalement c'est un truc dont je me fous un peu. Tant que c'est pas moche, ça me va. C'est très rare que je trouve un film plastiquement beau. Puis y'a beaucoup de chef op' qui font des merveilles chez un cinéaste et qui sont beaucoup plus anodins chez un autre...

C'est marrant, moi c'est le contraire, c'est fondamental. En tout cas sur les films récents. Le rendu de l'image va vraiment conditionner la façon de recevoir le film, en tout cas chez les bons chef-op. D'ailleurs je suis toujours surpris de voir leur signature parfois outrepasser celle du réal : Lubezki, je crois que je l'ai jamais vu utiliser une longue focale, tout est en grand angle - alors qu'a priori, ce choix, c'est quand même une arme de base de la mise en scène. Je pense, comme on disait sur l'autre topic, qu'il y a aussi beaucoup de chef-op qui sont choisis non pas pour leur "patte", mais parce qu'ils arrivent à bien communiquer avec le réal et à retranscrir ses idées (après tout, c'est lui qui va superviser le cadre). On doit avoir accès qu'à 10% du travail des chef-op, par ce qu'on peut voir sur les films...

Jack Griffin a écrit:
Emmanuel Lubezki pour les malick j'ai du mal à trouvé l'intérêt maintenant, mais c'est comme les travaux d'Alcott avec Kubrick. Le truc de la lumière naturelle c'est ....facile d'une certaine manière.

Pourtant c'est mille fois plus dur - et il reste quand même énormément de manettes : choisir l'angle dans lequel on va filmer par rapport à la lumière, foutre en l'air le décor pour construire des percés de lumières, les réflecteurs, les filtres, le choix de la pellicule, de la façon de la tirer... Moi j'aime plutôt bien, je trouve qu'il a rien perdu de sa superbe et ça lui a évité de virer à une lumière sur-maîtrisée / sclérosée qui le guettait.

Jack Griffin a écrit:
Un peu de mal avec l'image numérique actuellement; y'a une sorte d'affadissement,on perd grave en charme.

Tu sais que je regrette énormément la pelloche aussi, mais pour l'instant sur les gros films numérique (qui restent rares), les chef-op ont plutôt fait un travail passionnant (Savides le premier). Après, quand tout le monde tournera en HD, y compris des chef-op purement techniciens, ce sera peut-être un problème...

Sinon Chaos, Griffin, Tetsuo, Freak, j'ai noté tous les noms, j'irai faire un tour quand j'aurais le temps pour voir si y a des captures à chopper.


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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:17 
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Robot in Disguise
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Les listes de Tom et Freak résument à peu près tout ce que j'aime, hormis qu'ils ont oublié Robert Richardson.

Lui c'est surtout la folie dans les années 90, avec tous les plus beaux Stone: THE DOORS, JFK, TUEURS-NES, NIXON... et aussi CASINO, et plus tard, pas mal d'autres Scorsese et les derniers Tarantino.

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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:29 
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J'arrive pas à chopper Sleepy Hollow dans une copie HD correcte, mais avec le DVD sous la main, un aperçu d'une des meilleures scènes qu'ait fait Lubezki à mon goût, l'autopsie illuminée :

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Évidemment ça paraît très terne, toutes ces images sont faites pour êtres vues en mouvement (si leur contraste était boosté, avec le mouvement ça ferait trop d'informations à la fois, ça paraîtrait vulgaire), mais à l'écran on est vraiment "ébloui", impression d'avoir le soleil dans la gueule.


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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:34 
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Et puisqu'on parlait de Delbonnel dans le topic Faust... Il nous réserve peut-être des surprises. Amélie Poulain et consorts donnaient l'impression d'un chef-op limité et pas très intelligent, contraste + filtre pisse et basta. Y a eu le fameux vert-de-gris d'Harry Potter 6, dans lequel il y avait cependant déjà des choses plus surprenantes (dans la grotte à la fin par exemple, ou dans le parc autour de Dumbledore). Dark Shadows, parties numériques mis à part, m'a agréablement surpris, et Faust est très loin d'être dégueu... Tout le monde se l'arrache, c'est peut-être qu'une mode, mais il construit un truc dans le sillage de Lubezki (contrastes ciselés et fins, lumière blanche crue sur les visages) qui pourrait en faire un des chef-ops importants dans le futur.


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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:41 
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Robot in Disguise
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Combien de temps avant que Léo débarque en louant Caroline Champetier ?

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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:46 
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Que j'aime plutôt bien ! C'est une des rares chef-op en France qui a des couilles... (même si c'est parfois un peu trop sec/austère dans ce que ça propose). Hélas pour moi c'est superbe.


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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:51 
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Schtroumpf sodomite
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Tom a écrit:
C'est marrant, moi c'est le contraire, c'est fondamental.


Je sais :)

Citation:
Lubezki, je crois que je l'ai jamais vu utiliser une longue focale, tout est en grand angle - alors qu'a priori, ce choix, c'est quand même une arme de base de la mise en scène.


Ca pour le coup, c'est vraiment hyper variable. T'as des réals qui vont te dire exactement au mm près la focale qu'ils veulent et d'autres qui s'en tapent complètement, certains qui utilisent toujours le même objectif, d'autres qui varient d'un film sur l'autre... D'oser l'implication du chef op' là-dedans, c'est assez complexe.

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MessagePosté: 23 Juin 2012, 10:54 
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Tetsuo a écrit:
D'oser l'implication du chef op' là-dedans

Tetsuo et les coquilles poétiques.

Je sais. Perso ça m'a toujours halluciné les réals qui laissent ce genre de décision à leur chef-op (réals qui sont loin d'être rares). Pas que je trouve ça mal, ou que ça les rende moins intéressants, mais je me met à leur place et je me dis que je supporterais pas de déléguer une telle décision, même dans une collaboration de confiance.


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MessagePosté: 23 Juin 2012, 11:20 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23679
En plus des déjà cités,

Rodrigo Prieto (Biutiful, Alexandre, 8 Mile)
Anthony Dod Mantle (28 jours plus tard, Dogville)
Mark Lee Ping Bing (In the Mood for Love, Café Lumière, Millenium Mambo)

Pour ne citer que les modernes. J'aime beaucoup le travail de Manuel Alberto Claro sur Melancholia, de Fred Kelemen sur Le Cheval de Turin ou encore de Görkhan Tiryaki sur les films de Nuri Bilge Ceylan.


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MessagePosté: 23 Juin 2012, 11:26 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
Messages: 8088
Lucien Ballard, Robert Burks, Nestor Almendros, Atsuta Yûharu, goûts assez classiques, même si je m’intéresse moins à la photo des films en ce moment globalement (Découvert Tristana avant hier, et je m'étais fait la réflexion que même avec une copie pas extraordinaire, pour ne pas juger de manière trop expéditive la photo, ça n'empêche pas le film d'être un chef d'oeuvre)...

Dans les récents US, l'ancien chef-op de De Palma Stephen H. Burum ou Tak Fujimoto (la photo et le scope de Devil...)...
Deakins et Richardson bien sur, même si pour ce dernier c'est beaucoup moins intéressant dernièrement.
La photo d'Harry Potter 3 par Michael Seresin.

Benoît Débie chez les européens est très bon.


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