Forum de FilmDeCulte

A Chicago durant les années trente, lors de la prohibition, Al Capone règne en maître absolu sur le réseau de vente illégale d'alcool. Décidé à mettre un terme au trafic et à confondre Al Capone, l'agent Eliot Ness recrute trois hommes de confiance, aussi intraitables que lui. Ensemble, les quatre "incorruptibles" partent en guerre contre le gang de Capone..



Franchement déçu par ce de Palma où il est tout de même assez effacé, je gardais en scène quelques scènes marquantes (la batte de baseball, la scène dans la gare...) mais je ne me souvenais pas qu'autour de ça c'était aussi faible. Je pense que juste avec ce film on aurait pu écrire deux pages dans le topic des Poncifs cinématographiques. J'adore l'ouverture pourtant, en plongée sur de Niro et qui se rapproche lentement pour se finir en gros plan, un mouvement tellement de Palmien mais que l'on va perdre un peu au fur et à mesure. Globalement je trouve que ça va trop vite en fait, le comptable binoclard qui se transforme en quelques minutes en mass killer par exemple, ça me rend tout ça un peu abscons tant cette équipe d'incorruptibles ne me semble pas réelle. Tout ce qui tend à la mettre en valeur du coup (le coté "bande à part" filmé façon western avec la musique qui va bien) ajoute même à ça une pointe de ridicule.

2-3/6

Revu cet été, une merveille. L'alliance parfaite du grand public hollywoodien avec la maestria depalmesque, de l'optimisme capraesque avec le polar dark. Les grands angles, les scènes concept (la caméra subjective qui traque Malone chez lui, la fameuse scène de l'escalier), les superbes thèmes de Morricone, et Capone en figure-tutélaire inaccessible, protégé derrière ses sbires, sans que le film opte pour la facilité du "combat singulier".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

j'ai trouvé ça très plat, finalement, lorsque je l'ai revu. Certaines scènes font décoller le film, notamment celles que tu cites (et encore, celle de la mort de Malone, je la trouve un peu malvenue, avec son travelling identique à celui de Phantom of the Paradise), mais ça roupille un peu le reste du temps.

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Jamais été à fond. Découvert tard sans doute. Mais je dois le revoir dans le cadre de ma rétro interrompue.

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A revoir en même temps que Angel Heart.

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Film absolument culte de ma jeunesse. C'était vraiment tout ce qui me faisait tripper gamin. La scène de l'escalier, c'était peut-être mon premier grand frisson de cinéma, et la scène du tabassage à la batte, mon premier choc. Mais en le revoyant ces dernières années, comme pour tous les films de De Palma, je suis resté un peu à l'extérieur. Il y a décidément entre tous ces morceaux de bravoure quelque chose de trop auto-satisfait chez lui qui m'irrite, et empêche ses films d'aller aussi loin qu'ils le devraient, qui les rend un peu, disons... tautologiques.

Par contre, Sean Connery, je me demande de plus en plus si c'est pas le plus grand acteur de sa génération. Mec absolument génial.

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N'écoutez pas Film Freak

Lol.

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N'écoutez pas Film Freak

Angel Heart, la bombe memorielle. Ça me fait penser qu'un jour un collègue à table parle (je ne sais plus pourquoi, mais c'est habituel chez lui) de reniflage de petites culottes. Je dis que ses conneries me font penser à Body Double de de Palma, que personne n'avait vu (et c'est là qu'il a dû chopper l'expression sans le savoir). Je me retrouve à devoir résumer le film et passer pour le mec pervers. Alors que la réplique vient du flic

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Le meilleur Sean Connery c'est la Colline des Hommes perdus.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Ou Zardoz

Pas vu, mais je note. J'ai vu L'Homme qui voulait être roi il y a quelques semaines, il y est absolument prodigieux.

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N'écoutez pas Film Freak

Je rêve de voir ce film depuis des années.

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N'écoutez pas Film Freak

Le film vaut quoi ? Il traîne dans mes cartons depuis perpète.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'aime beaucoup un certain nombre de De Palma mais enfant, j'avais trouvé les Incorruptibles d'une platitude - bah tiens Cosmo emploie le mot - absolue. Pas du tout sensible à son versant académique (dans lequel je mettrais même Scarface, qu'on pourrait pourtant qualifier de baroque tendance pompier).

C'est très bien. Meilleur John Huston que j'ai vu so far (j'en ai pas vu des masses non plus).

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