Les Idoles de Marc'o, datées mais encore drôle (et qui anticipent pas mal sur l'esprit du Grand détournement d'Hazanavicius ou même le dernier Carax finalement, bizarrement ils sont plus raccord avec le cynisme -qui est un moralisme- des années 90 que l'humour plus sociologique et directement issus de Mai 68 du Splendid) sont censées figurer une satire des yéyé (et du cirque Halliday Vartan en particulier). Avec Bulle Ogier (alors inconnue), Pierre Clementi , Jean-Pierre Kalfon, Téchiné comme assistant et Jean Eustache au montage, le film est vraiment décisif pour cette génération. Mêmes s'ils sont associés au cinéma d'auteur, ils ont finalement eux-aussi commencé à exister à partir d'un spectacle théâtral, humoristique, une forme de stand up finalement, avec la même relation paradoxale au cinéma que les Nuls pour la Cité de la Peur (une forme de dépassement mais aussi dernier mot du spectacle, qui pourrait convertir la dérision en oeuvre à part entière).
Cependant quand on creuse un peu, on s'aperçoit que les musiciens qui accompagnent les acteurs sont très bons, presque trop bons pour le concept du film : ils ont un son plus dur et moins fade que les yéyés, vraiment rock...
Il n'y avait pas beaucoup de monde en France, en 1967, qui pouvait claquer un discret (mais élégant) solo de guitare psychédélisant comme celui du générique
Là aussi les guitares et la section rythmiques sonnent plus comme les Yardbirds que Hugues Aufray ou Antoine
On comprend le truc : ils sont bien meilleurs que les musiciens qu'ils brocardent (au point que la satire du film devient interne au spectacle et perd en efficacité)
Ce sont donc des bons musiciens, formant visiblement un vrai groupe habitué à jouer ensemble, mais qui sont ils ?
Au générique, on remarque le nom de Didier Malherbe, de Gong, première piste, et il y a effet des passages bien psychés assez sophistiqués
En fait les musiciens, appelés les Rollsticks, viennent plutôt du jazz, et le grand échalas guitariste-chanteur est Stéphane Vilar, fils de Jean Vilar (Red Noise, l'autre grand groupe français psyché, était mené par le fils de Boris Vian tiens) . Le bassiste avec la veste un peu mao, Jacques Zins, est devenu psychiatre, spécialiste de la trisomie 21. Ils ont peu enregistré, mais ils ont fait en 1969, sous le nom de Calcium (entre alchimie et promotion du lait), un disque psyché-folk avec Zouzou (celle du film de Rohmer), la compagne de Stéphane Vilar, qui est excellent (meilleur que Métronomie de Nino Ferrer, qui est déjà pas mal), mais n'est sorti qu'en ...2017. Pourquoi a-t-il dormi pendant 50 ans mystère, mais c'est en fait un geste bien plus radical que le contenu des Idoles... On le trouve sur YouTube et il n'y a aucun déchet (et Zouzou chante plutôt bien), même si les textes sont barrés et ont un côté approximatif
Il y a même un côté proto-Fleet Foxes dans les moment folk (je crois qu'ils ont joué avec Graeme Allwright, ce qui explique le penchant à la fois jazz et folk, court-circuitant de manière bienvenue la pop)
_________________ Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage
Je vais m'arrêter là, mais dans les Idoles, ce sont les passages avec Jean-Pierre Kalfon qui dominent le film, tant comme acteur qu'au plan musical. Et le solo de guitare de Stéphane Vilar à la fin
Film pas si loin de Nashville d'Altman tiens
_________________ Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage
It's not to say the game NBA 2K22 has stopped impressing beyond PS5 along with Xbox Series X. In fact, there were some fantastic developments and modifications that have the desired effect with veterans. But, as happened last year jump in quality of this saga is in the enhancements (not changes) of the newer consoles.
Instead of simply providing better quality and speedier loading instead, let loose the incredible technological and aesthetic power of the game. To give you an example the game's capabilities, each of the screenshots in this review has been taken from our copy of Xbox Series X.
When you're accustomed to the style and modified gameplay, which I will go over below the break, it's time to open the true Pandora's basket of NBA 2K22. More specifically, the two great pillars of the experienceare the very addicting MyTEAM mode and the extremely bravely redesigned My Career. The two gaming experiences with each other, 2K Games once again revalidates its own concept of what it can offer players the ultimate basketball experience in video games. Big words.
NBA 2K22 was born with the purpose of celebrating its 75th anniversary of NBA. The game is not just about thematic or fashion elements, but rather putting each and every aspect of the game in terms of game modes and content. And while doing it, infuriating us by making use on the potential of their licenses and giving them greater strength. The teams and players of the past shine again thanks to their superstar styles and of course their WNBA (the women's division) is even more solidified.
Of course, giving the game an NBA 2K22 playable identity while conserving the formula's temperate for over two decades is perhaps the most delicate part of the new season. The truth is that it lies at the core of the complete basketball experience that Visual Concepts.
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