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MessagePosté: 28 Nov 2013, 16:40 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Normal, tout le monde s'en fout de ton film.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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MessagePosté: 28 Nov 2013, 17:00 
Cosmo a écrit:
Normal, tout le monde s'en fout de ton film.

Spa faux non plus


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MessagePosté: 28 Nov 2013, 23:34 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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sinon dans les accélérés marquants, tu as Zodiac et bien sûr tout ce qui tourne autour du Time Lapse (Samsara et Baraka ont des séquences sublimes).
Sinon Wong Kar wai dans Chungking Express ou Gondry (mais plus dans les clips), fait du ralenti-accéléré. ça se complique.


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MessagePosté: 28 Nov 2013, 23:47 
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Karloff a écrit:
Sinon Wong Kar wai dans Chungking Express ou Gondry (mais plus dans les clips), fait du ralenti-accéléré. ça se complique.

À la fois éthique et abject, donc. Il est trop fort ce Wong Kar Wai.


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MessagePosté: 28 Nov 2013, 23:57 
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Antichrist
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http://www.youtube.com/watch?v=KZda7nWftQI

Meilleure ba du monde


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MessagePosté: 28 Nov 2013, 23:58 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Esthétiquement c'était quand même en avance de vingt ans bordel, Wong je t'aime.


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MessagePosté: 29 Nov 2013, 23:22 
le feu d"artifice cté un truc vieux comme le monde.


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MessagePosté: 17 Mai 2015, 23:19 
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Et ben, quel débat à la con...

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Premier Sautet. Ce qui m'attirait dans cette filmo, c'était la possibilité d'un cinéma à la fois naturaliste et romanesque, avec une réelle densité émotionnelle, qui fasse un peu le trait d'union entre des tendances peu conciliables du cinéma français. En bien tout faux : c'est tout ce qui contredit cet équilibre qui m'a plu.

La description de la vie du couple, si elle surpasse indéniablement le tout-venant (situations essentialisées à quelques gestes et regards qui racontent mieux, pas d'observation maniaque et aigre des petits travers de chacun), ne m'a pas franchement transcendé. En fait, durant la première partie du film, j'ai surtout eu l'impression d'une chronique de couple en crise assez lambda que le rappel d'une fatalité (ces percées de ralentis inquiets) venait investir de sens un peu de force, en rappelant de manière insistante que ces petits tracas quotidiens devaient se mesurer à une plus grande échelle. Pour le reste, je ne suis pas spécialement séduit, d'autant que ça tient aussi à pas mal de tics (pas UN plan où le perso ne s'allume pas une clope pour se donner de la contenance, à la fin j'avais envie d'ouvrir la fenêtre).

Le film me plaît donc plutôt pour le reste : son côté impressionniste et sa liberté, sa manière de s'arrêter trois heures dans un champ avec son personnage s'il veut, son aisance à donner une consonance onirique aux scènes les plus "normales" (la route de nuit par exemple, mash-up entre Psychose et une guirlande colorée de noël), son générique qui nous introduit dans l'histoire sans lâcher le fil reliant le quotidien à la mort. Et du coup, n'en déplaise à cergy, il me plaît aussi pour ses ralentis, son emphase inquiète, par la création d'un terrain émotionnel singulier qui utilise l'accident comme un point zéro dont toutes les images du films, passées ou futures, partiraient : les histoires de couple n'étant alors plus la mesure ni le squelette de cette histoire, de multiples portes s'ouvrent.

Dans cette absence de peur et de pudeur, je trouve que le film à presque des accents Lelouchiens. Et comme chez lui, il y a des maladresses et des lourdeurs gênantes, un peu embarrassantes, au-delà des tics seventies et des débordements un peu vulgos. Je pense à la manière dont l'accident, qui a un sens dans la ponctuation, dans la manière dont il ramène sans cesse la trame à des enjeux plus vastes, se voit intégralement rejoué le moment venu, comme s'il avait une importance signifiante en soi (alors que l'amorce qui y mène, opératique et couillue dans la manière dont elle vient signifier qu'on rattache enfin tous les fils de la fatalité, suffisait amplement). Ou encore cette lettre, qui vient inutilement dramatiser et normaliser une deuxième partie qui n'en avait pas besoin (même si je comprend l'idée d'un MacGuffin permettant de cristalliser les pensées dispersées du perso, certes, mais bon...).

C'est quand même marrant, ce cinéma français plus ou moins populaire de l'époque (Costa-Gavras, Lelouch...) : impression que pour percer le cadre de l'approche cérébrale nationale, pour atteindre une immersion et un premier degré digne des américains, il faut payer un prix qui est celui d'une légère grossièreté, lourdeur, voire mollesse - comme si ces réals n'avaient pas la patience, ou encore l'équilibre nécessaire, et y passaient au forceps. Peut-être n'est-ce qu'une affaire de pellicule de surface et que l'essentiel est ailleurs, un peu comme pour ces chansons françaises dont on parlait l'autre fois... Peut-être que ça tient aussi au seventies. Mais ça continue à me gêner pas mal, et j'ai l'impression d'être obligé de me forcer à mon tour pour pouvoir être ému, en fermant les yeux sur tout ce qui dissone.


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MessagePosté: 10 Mar 2021, 09:59 
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Inscription: 01 Fév 2016, 20:06
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Tom a tout dit, difficile de passer après une telle écriture.

J'en gardais une très forte impression de ma vision plus jeune, sans souvenir précis, et je suis un peu déçu (c'est un peu l'inverse de Max et les Ferrailleurs qui a beaucoup mieux fonctionné 20 ans après, l'effet de l'âge peut-être).

Il y a une liberté formelle très agréable, une destructuration qui ne nuit pas à la lisibilité et qui apporte tout le charme au film, mais au final je trouve le film un peu "petit" dans son propos, mais j'imagine que le film pâtit aussi de l'influence qu'il a pu avoir.

Sinon la scène
de la mort de Piccoli, onirique, qui n'est pas suivi pas la monstration du Piccoli de chair et de sang

est bouleversante et est une vrai morceau de mise en scène.
Formellement il y a quand même des trucs qui sortent du tout-venant (LE ralenti évidemment qui ponctue tout le film, les scènes qu'évoque Tom), ou encore ce banquet rêvé où on fait la transition entre les personnes qui ont participé à notre vie et
les inconnus qui assistent à notre mort


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