Forum de FilmDeCulte

Je dois être le seul.

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Ben déjà, calme ta joie. Ensuite, évite de parler de préjugé en ce qui concerne mon avis avant de préjuger ma réponse. Ensuite bis, ne sors pas le redondant "je l'ai fait exprès", parce qu'on va immédiatement tourner en rond. Enfin, je reconnais pas du tout le style Besson et ce n'est pas pour faire style. Et j'ai aucun préjugé le concernant, j'ai juste vu quelques-uns de ses films que je trouve, au-delà d'être mauvais, sans aucune âme ou invention.

Lol, très bon !

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M'enfin, je déteste les films de Besson, j'ai vu quoi ? La moitié de ses films... Mais son style filmique est reconnaissable en 3 plans quoi. Y'a quand même une énorme récurrence dans le choix des cadres, des objectifs, etc.
*Après faut pas garder ses horribles lunettes 3D pour regarder la télé et être constamment vénère*

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En fait, comme je le disais dans une autre section, ce n'est pas seulement un style visuel (qui ne me choquerait pas s'il n'était pas aussi répétitif), mais même un style scénaristique qui revient de film en film depuis Subway. Je prends un exemple tout con dans Subway : le montage alterné entre Lambert qui conduit sur le périph et le petit vieux qui sort de chez lui pour faire son jogging et ses échauffements. Différence de rythme, jusque dans la musique, entre les deux enchaînements de plans, jusqu'au moment où les deux se rejoignent pour un gag bidon avant de dire adieu définitivement au vieux qui ne sert donc ici strictement à rien. Ce montage, digne des ZAZ, on le retrouve aussi dans les Taxi.
Il en va de même pour les dialogues, aisément reconnaissables, l'utilisation de la musique (une musique par scène, en moyenne, avec toujours quelques petites notes pour souligner la "phrase rigolote", surtout dans Le Grand bleu), etc.

Ses films et ses productions (du moins celles qu'il écrit) forment un univers assez cohérent et reconnaissable.

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Ok, ok, vous m'avez convaincu. Je dois simplement être totalement hermétique à ce style alors.

Ca me donnait pas envie mais là vos avis on fini d'enterrer toute curiosité malsaine. Je passerai donc

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Libé et les Inrocks semblent avoir bien aimé... "Fraîcheur et fantaisie" qu'il dit Jean-Marc Lalanne...

le pompon : télérama kiffe!

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dit l'abonné!

Toi ta gueule.

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En sortant de la salle, j'ai vu des gamins qui refaisaient le film, mimant des personnages, ressortant des répliques ... C'était mignon. Ça m'a donné un petit coup de cafard. Je me suis dit que j'avais vieilli, que j'avais perdu mon innocence, ma capacité à m'émerveiller devant des personnages forts, des péripéties enthousiasmantes, et des décors majestueux ...

Et puis je me suis surtout dit que les gosses ont vraiment des goûts de merde.

Le film n'est pas spécialement plus mauvais que le film d'aventures français lambda (qui ne vole certes pas bien haut). Le problème c'est qu'il est désespérément franchouillard, ce qui a de quoi faire rire lorsqu'on sait que le réalisateur vomit le cinéma français et ne jure que par le cinéma américain, et puis désespérément putassier surtout.
Lors du plan bullet-time de la balle (pas celle de tennis, l'autre ... encore que ...), je me suis affalé dans mon siège et j'ai ouvert grand la bouche, pris de stupeur. Rétrospectivement je me dis que c'est sûrement ce à quoi aspire le gros Besson : que tous les spectateurs ouvrent grand leurs bouches pendant qu'il est en train de jouir. J'ai comme le sentiment qu'il navigue seul maintenant, plus que jamais je-m'en-foutiste, sans se soucier de quiconque. Il décide de donner un cachet "Indiana Jones" à quelques scènes ; soit, mais ces scènes sont tellement pauvres ... Il n'y a rien à manger, déjà pas du côté de la mise en scène et du montage évidemment, mais il n'y a même rien du côté des décors, des accessoires, etc. Comme si Besson étalait fièrement son manque d'imagination, de recherche et d'application.

Son film est une insulte à la bande dessinée, mais il s'en moque : il aura pu placer quelques vannes lamentables, des plans qui font penser à du sous-Jan Kounen, et puis des personnages sans âme qui font la grimace face caméra. C'est d'une vulgarité inouïe, et c'est assumé de bout en bout. Besson a t'il seulement eu envie de réussir son film ? Rien ne semble réfléchi, tout semble baclé. La photographie est moche, les SFX sont désespérement foireux (si Besson croyait à la vie après la mort il n'aurait jamais fait ces plans lors de l'évasion de la prison ... sérieusement ...), le montage est purement illustratif, ...
Et puis, pour en revenir à ces acteurs, pourquoi Gilles Lelouche ? Pourquoi Jean-Paul Rouve ? Qu'ont ils compris à l'univers d'Adèle Blanc-Sec, ces gens là ? Savent ils seulement lire ? Louise Bourgoin est elle aussi à côté de la plaque, elle réussit l'exploit de dégager dix fois moins de charme que le personnage de BD alors qu'elle est *objectivement* dix fois plus charmante. Les répliques incisives, qui n'existent déjà quasiment pas (ah si, "vous allez mourir ... de rire") sont toutes gâchées par sa voix de meuf de Julien Doré. A chaque fois que je lis la BD je redécouvre que les femmes peuvent avoir une âme (héhé), et là le film m'a convaincu du contraire, Adèle Blanc-Sec est une femme bonne à faire la popote au jardin des plantes ou, à la limite, à organiser des lip-dubs de Joséphine Baker filmés par les frères Lumière ...

C'est vraiment écœurant. Merci tout de même à Amalric, qui cachetonne certes, mais qui sauve le film du naufrage total avec une performance (surtout vocale) assez savoureuse.

1/6

J'ai vu la BA de "Camping 2" juste avant, et franchement ça me semble meilleur que ça.

Euh, Liam, elle est complète ta critique sur le site là ? Ça fait carrément plouf sur la fin, là... On dirait qu'il manque un paragraphe ou deux !?..........

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ah...je suis pas le seul donc...

ah ben moi aussi tiens...

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Janet