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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 20 Juin 2016, 21:35 
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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 20 Juin 2016, 22:14 
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Oui, ça manque clairement de plan nichons.


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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 21 Juin 2016, 10:47 
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Oui c'est pas sa spécialité à Kenji, pourtant un cinéaste sadien !

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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 14 Mar 2022, 10:11 
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Allez, j'attaque mon top évolutif, pour ce cinéaste dont je n'ai rien vu et qui a la bonne idée de faire des films de moins de 95mn :

1. Les Sœurs de Gion (1936)
Certains plans, notamment le premier immersif, sont impressionnants, Mizoguchi se permettant des mouvements réellement surprenants pour un film de ce type. Au delà du visuel, le discours est tout aussi surprenant pour l'époque. Je ne connais pas Mizoguchi, ni même le cinéma japonais de cette époque (j'ai du voir deux ou trois Ozu des années 30), mais j'étais étonné par la modernité (et le féminisme) du discours.
5/6

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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 14 Mar 2022, 10:35 
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Citation:
Allez, j'attaque mon top évolutif, pour ce cinéaste dont je n'ai rien vu et qui a la bonne idée de faire des films de moins de 95mn :


Tu vas te régaler.


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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 19 Mar 2022, 22:23 
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L'Épée Bijomaru
Soyons clair, de tous les Mizoguchi que j’ai eu la chance de voir dans ma vie, L'Épée Bijomaru, œuvre de commande d’une heure paralysée par une mise en scène austère et figée (sauf dans sa toute dernière partie où Mizoguchi sort l’artillerie lourde) et une naïveté confondante, est clairement le plus faible. Pourtant, cette quête obsessionnelle de l’arme parfaite touche aussi par l’extrême pudeur de ses deux personnages principaux.
2/6

Top évolutif :
1. Les sœurs de Gion
2. L'Épée Bijomaru

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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 23 Mar 2022, 18:24 
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La Rue de la honte (1956)
Variation sur Les Soeurs de Gion, et j'imagine quelques autres titres vu que le père Kenji semble intéressé par le sujet, La Rue de la honte présente la vie de prostituées dans une maison de passes de Tokyo, mais sur un ton infiniment plus sombre qui m'a fait penser à Renoir (ou à Duvivier, mais en mieux). Il y a dans ce film, le dernier de Mizoguchi, alors atteint d'une leucémie, une violence sourde, qui transparait dans les dialogues, les disputes, quelques rares mouvements de caméras (dont ceux, brutaux, de la dispute entre une mère et son fils, qui lui reproche son métier), et surtout l'incroyable hypocrisie des hommes, époux comme souteneurs (puisque toutes sont d'une manière ou d'une autre livrées ou assimilées à la prostitution), prêts à tout pour garder ces femmes ("l'âme d'une maison") dans leur giron.
5/6

Top évolutif :
1. La Rue de la honte
2. Les sœurs de Gion
3. L'Épée Bijomaru

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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 31 Mar 2022, 06:39 
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L'Impératrice Yang Kwei-Fei
Il faudrait que je lise quelques articles sur Mizoguchi, histoire de mieux appréhender son cinéma. Je perçois bien les contours, les thèmes (et toujours la place de la femme, face à une société sclérosée dans ses traditions), mais sans que ça me parle plus que ça. Sans doute aussi parce que je découvre les films dans n'importe quel ordre, et en les choisissant en fonction de leur durée, au lieu d'avancer par période (surtout dans une œuvre aussi imposante où j'imagine qu'il n'y a pas non plus que des chefs d'œuvre). Ici, aussi parce que j'en ai un peu rien à foutre du Japon médiéval, l'histoire de ce double d'une impératrice décédée m'a très vaguement intéressé, me surprenant plus par la composition des plans et des couleurs, par les décors (y compris extérieur, en mode Perceval le Galois), que réellement par son scénario.
3/6 (même note que Si on chantait, donc)

Top évolutif :
1. La Rue de la honte
2. Les sœurs de Gion
3. L'Impératrice Yang Kwei-Fei
4. L'Épée Bijomaru

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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 31 Mar 2022, 07:21 
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Cosmo a écrit:
L'Impératrice Yang Kwei-Fei
Il faudrait que je lise quelques articles sur Mizoguchi, histoire de mieux appréhender son cinéma.

Article de Douchet sur celui-ci.

https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.institutalekan.com%2Flf_imper.html#federation=archive.wikiwix.com


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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 31 Mar 2022, 08:37 
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Ah top, merci !

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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 04 Avr 2022, 10:02 
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Les Amants crucifiés
J'ai relu les messages postés dans le topic du film... Il y a bien sûr des choses magnifiques (comme Artcore, j'ai adoré ce moment fugace où un personnage prépare la cérémonie du thé - ou autre chose - sans que ce soit jamais appuyé, décrit, détaillé). Il y a ainsi une grande sérénité dans ce film, comme si tout était présent et absent en même temps, comme s'il faisait un tableau du XVIe siècle, composé d'éléments de la vie quotidienne par centaines, sans s'appesantir sur aucun d'entre eux. Malheureusement, et malgré les nombreux rebondissements (ça n'arrête pas), et le travail sur la bande son qui renforce le suspense, je reste peu intéressé par le destin des deux personnages principaux.
4/6


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 Sujet du message: Re: Kenji Mizoguchi
MessagePosté: 04 Avr 2022, 10:09 
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Lohmann a écrit:
Cosmo a écrit:
L'Impératrice Yang Kwei-Fei
Il faudrait que je lise quelques articles sur Mizoguchi, histoire de mieux appréhender son cinéma.

Article de Douchet sur celui-ci.

https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.institutalekan.com%2Flf_imper.html#federation=archive.wikiwix.com


Intéressant, c'est marrant moi je pensais que Mizoguchi pleurait avec son protagoniste en semblant regretter, justement, que le monde ne soit pas à la mesure des artistes démiurges. Mais cette interprétation est celle d'une critique de l'artiste démiurge. Mais alors pourquoi Mizoguchi procède-t-il avec une telle sensibilité compatissante? Douchet suggère un cinéaste qui fait une leçon, mais la critique de Mizoguchi n'est pas didactique, en plus de n'être pas bien féroce.


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