Forum de FilmDeCulte

Interdit d’interdire, choquer le bourgeois, tout cela.

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There is no such thing in life as normal

Ben bordel, c'était vraiment une autre époque.

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CroqAnimement votre

Ouias il bossait avec des mômes en plus, genre crèche et école avec méthodes alternatives... et ça devait faire bien de dire que ces méthodes abolissaient les normes sociales, permettait de libérer les mœurs des enfants, ce genre de trucs.

Con de bandit.

Merci.

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Arrête c'est JMLP qui avait fait le calembour...

Mon gars sûr.

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Au royaume des aveugles...

Sinon, comme souvent dans ce type d’histoire, je suis abasourdi que personne n’évoque les parents de la victime.

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Laurent Joffrin explique bien l'atmosphère de l'époque dans la sphère "Libé":

Libération, enfant de Mai 68, professait à l’époque une culture libertaire dirigée contre les préjugés et les interdits de l’ancienne société. Ces plaidoyers portaient souvent sur des causes justes, le féminisme, le refus des discriminations envers les étrangers ou les homosexuels, la liberté sexuelle des adultes consentants, etc. Mais ils promouvaient parfois des excès fort condamnables, comme l’apologie intermittente de la pédophilie, que le journal a mis un certain temps à bannir. Ce n’était pas seulement la traduction d’un air du temps, d’un esprit répandu à l’époque, qui tendait à dénoncer toute réminiscence de «l’ordre moral». On y lisait aussi les effets d’une théorie, pas toujours bien assimilée, qui découlait de cette «pensée 68» illustrée par Sartre, Foucault, Bourdieu ou Derrida. Pour faire court, il était entendu dans ces cercles intellectuels que toute loi, toute norme, pour ainsi dire toute habitude, renvoyait à l’exercice d’un pouvoir oppressif, omniprésent et diffus, qui dépassait en étendue et en influence celui de l’Etat ou d’une classe sociale, pour contrôler, orienter, contraindre les corps et les âmes au profit de la domination multiforme qui structurait la société capitaliste*. Ainsi la proscription de la pédophilie dérivait de ce pouvoir (un peu mystérieux, à vrai dire) sur les comportements quotidiens, dont il fallait s’émanciper. En oubliant bizarrement la domination subreptice mais impérieuse que les adultes peuvent exercer sur les mineurs (de 15 ans). On proclamait le droit à la sexualité sans limites, mais on négligeait la souffrance psychologique, les dommages de long terme, que pouvait occasionner cette «libération», comme le montre éloquemment le témoignage de Vanessa Springora.

*: C'est marrant car chez l'extrême-droite on retrouve la dénonciation des "cercles pédophiles", mais comme l'incarnation inverse d'une sorte d'élite libérale (sociologiquement et économiquement) bouffée par le capitalisme et la société de consommation.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est évoqué mais à chaque fois ils donnent une espèce d'aval - les starry eyes probably (même si pour GM apparemment la mère désapprouvait). Sans CNC, avances sur recettes, etc, ce genre de problèmes arriverait peut-être moins (et on n'aurait droit qu'à des alad1 mais bon).

Matzneff son truc c'était l'île aux enfants mais sur le gloubi-boulga t'es imbattable.

Je te la fais longue.
L'art permet à des artistes - médiocres ou pas - d'exercer leur prédation sexuelle. Couper les subventions serait une manière radicale de couper le mal à la racine (en faisant de ladite prédation le privilège des plus riches, type Besson, pas très démocratique et en faisant une croix sur la fameuse exception culturelle française - à laquelle je tiens malgré la pauvreté générale) . J'y pensais à cause de notre ministre qui a dit vouloir se pencher sur l'aide aux écrivains, versée à Matzneff, certes encore autre chose mais liée à ce rapport en réalité malsain, voire de coterie, qu'on entretient à notre manière avec les artistes.
Par ailleurs, dans des styles différents semble-t-il, naïveté dans le cas des parents de Haenel et laxisme dans celui de la mère de la patronne de Juillard, qui semblait désapprouver (et qui a amené sa fille au dîner où elle rencontre GM) la responsabilité des parents a bien été évoquée dans les articles de presse.
NB : Pour Alad1, ou sa suite, je ne connais pas le sujet mais ça doit fait encore partie des films qui n'existeraient pas sans les largesses des subventions.

A méditer.

Long et fascinant article de Florence Aubenas sur Joël Le Scouarnec, le doc pédophile accusé d'avoir abusé de 300 enfants:

https://www.lemonde.fr/police-justice/a ... 53578.html

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Faute d'être abonné, je n'ai pu lire que le début, mais j'ai l'impression que Florence Aubenas a eu accès au journal intime du suspect, non ?

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