Forum de FilmDeCulte

Arf... J'admire la constance des Wachowski. Ils sont talentueux, y'a pas de toute, ils savent imaginer des univers originaux, y'a plein de choses que j'aime dans le film, mais y'a aussi trop de trucs trop cons. On va commencer par la PLAIE des films du duo: les dialogues. Ils sont infoutus de simplifier ces putains de dialogues qui transforment des séquences en longues expositions verbeuses et insupportables et je crois que c'est probablement là le pire. Pire que tout. L'autre problème, que j'ai remarqué dans pas mal de flops de SF, c'est leur univers trop compliqué, trop de races, trop d'enjeux, trop de trucs différents. Là où par exemple Star Wars se focalisait sur un pan particulier d'un univers diverse et varié, on restait chez les humains, ne voyant que les non humains qu'en toile de fond et le film ne cherchait pas à expliquer chaque faction, donner un nom à chaque créature. Conclusion, tu veux créer un univers complexe et varié, faut être raciste et simplet!
Bref, le film a aussi ce coté un peu ringard en semblant parfois sortir des années 80 ou 90, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose (sauf pour la scène d'action finale qui pour le coup sent un peu le réchauffé et inaudible avec sa musique pompière).
Mais à coté de ça, y'a 37000 idées à la seconde, toute la direction artistique déchire sa race, ça te déchire les rétines à peu près tout le temps. C'est plutôt joyeux et enlevé. Je suis plus circonspect sur l'histoire, pour avoir vu le film en VO pure, je sais pas si j'ai tout compris (alors que ça fait longtemps que j'ai plus besoin des sous titres en anglais hein?), y'a des subtilités qui m'ont totalement échappées tellement les dialogues sont imbitables et imbités... Mention spéciale à Eddie Redmayne... je comprends pas son jeu. Je comprends pas pourquoi lui et les W se sont dit que ce serait une bonne idée de le faire jouer comme un castra avec un balais dans le cul. Ca m'échappe totalement.
Bon là je m'étends sur les défauts, mais j'ai quand même pas mal aimé globalement.

3-4/6 quoi

Je ne suis jamais rentré dedans. Entre le casting foiré (ou, plutôt, la direction d'acteurs foirée, limitée à une expression par personnage, l'argument "c'est un conte donc archétypal" a ses limites quand même), les dialogues souvent laborieux, l'impression de vide à l'écran (où sont les morts, les foules en danger ?), l'univers graphique qui ne m'a pas touché, les scènes d'action visuellement maitrisées mais sans enjeu (le combat spatial entre les buildings, pas vraiment inédit)(et puis ces bottes, là, franchement, y'a un côté Surya Bonnaly sauve le monde qui fait glousser)... Les deux films sont évidemment très différents mais, alors que j'étais bien plus chaud au départ pour Jupiter que pour Gardiens de la galaxie, le premier souffre vraiment du manque d'empathie et de construction des personnages que sait créer le second, qui parvient à appuyer davantage sur la comédie tout en finissant par être presque émouvant, là où Jupiter n'ose que quelques vannes de rom com pataude sans jamais par ailleurs susciter d'émotion. J'ai eu régulièrement l'impression qu'on essayait de m'expédier une trilogie condensée en 2 heures seulement, en se contentant de faire réciter un résumé du script aux acteurs devant des fonds verts, "t'inquiètes coco, on détaillera après, c'est juste pour régler l'éclairage".
2/6

47 M$, c'est un chouïa sévère quand même. Mauvaise communication ? J'aurais plus attendu un score dans les 100 M$.





Mon avis sur le film

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Tennis de Table Bordeaux

Je l'ai vu après être sorti du ciné où j'avais vu mad max.

Du coup, je met 1/6 pour les costumes.

L'indulgence de ce topic... Bon, déception assez considérable, j'avais repris espoir après Hacker en me disant que la critique us avait sans doute tort à nouveau. Et bien non... rôle improbable de Kunis, scénar à la structure foireuse (ok, c'est un conte mais y a zéro tension), je sauve l'action, bien sur, même si elle se répète et l'univers assez original, mais si je m'attendais à plus extravagant encore.

2/6

J'ai trouvé ça tout naze aussi...

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N'écoutez pas Film Freak

Quand je l'ai vu, j'ai d'abord pensé que c'était une parodie, une sorte de remake raté du Cinquième Élement, pour le côté melting-pot hasardeux, et en fait non, c'est un vrai film.
Du coup, ben c'est pas drôle du tout. C'est mauvais, très mauvais et on se demande ce que les acteurs foutent là. Pas qu'il s'agisse non plus de grands acteurs, mais quand même...
Surenchère d'effets spéciaux moisis, un protagoniste censé être à moitié chien, qui se déplace sur des rollers qui volent (really?), des personnages archicaricaturaux, une histoire qui va dans tous les sens et donc des éléments qui pourraient être importants sont survolés... On a l'impression qu'ils ont voulu faire du Gilliam, en passant complètement à coté.

C'est là qu'on se dit qu'il suffit parfois d'un nom (ou deux, pour le coup) pour faire produire un film.

0/6

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C'est aussi ce que je me suis dit en regardant MAIS QUI A RE-TUE PAMELA ROSE l'autre soir.
Connards de Kad & Olivier qui continuent de creuser la tombe d'un genre déjà mort.

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Netflix les gars, Netflix.

Putain, eux deux je les ai JAMAIS touvés drôles. Jamais. Pas un sourire, pas un "héhé" discret. Rien.

C'est là que tu vois comme l'argent remplace super bien le talent...

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Kad & Olivier, sans être fan, il y a du bon quand-même. Leur sitcom suicidaire, Les trente dernières minutes qui avait même pas fait une saison tellement c'est un foutage de gueule commercial était assez bon. Bon après ça remonte à loin.

Ya beaucoup de trucs que j'aime bien chez eux, le Kamoulox, les chanteurs inconnus...
Mais là bordel, c'est un sacré doigt d'honneur au spectateur. Je parle même pas de tous les gags pompés aux Zaz et consorts.

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Netflix les gars, Netflix.

J'ai chopé ce truc dans un avion, assez ironiquement, au moment où sort Star Wars qui va le reléguer dans l'oubli aussi sûrement que ses propres personnages oublient leur propre extermination. Je ne suis familier ni du genre S-F, ni de Matrix (juste vu le premier qui m'a bassiné), mais c'est quand-même un sacré gros nanard embarrassant avec un gros cast mais un budget low-cost, difficile de croire que les Wachowski pesaient énormément il y a 15 ans, suscitant même les commentaires laudateurs de Badiou. On a bien changé de monde entretemps. On dirait que le scénario a été écrit par un gamin de 10 ans qui fixerait sur Mila Kunux et fantasmerait un reboot camp des Méta-Barons ou de Thorgal. Les trucages font penser aux scènes d'animation du Starcraft d'il y a 20 ans. Le plus ridicule: . Je n'en croyais pas mes yeux.

L'idée du film pourrait être intéressante, mais lesWachowski souffrent de la même ambiguïté et finalement de la même impuissance que leurs personnages: ils montrent d'une extermination de masse par la capital et la génétique, tout en éprouvant une peur étonnante de la foule et de la violence. Yout y est trop gentil, vide et sucré, à l'image des Abraxas dont on a l'impression qu'il ont hérité d'une entreprise familiale de sac à main plutôt que d'une dynastie intergalactique. Il n'y a aucun plan de la "moisson", il suffit qu'elle soit irregardable pour ceux qui la décrètent pour qu'elle le soit aussi pour les spectateurs, et plus gênant, pour les réalisateurs
Ceci dit il y a 40 secondes de bon cinéma (la scène à la Philip K Dick de l'hôpital) et d'humour, comme avec la scène très drôle de la serviette hygéique (mais la citation F d'Astérix est par contre plate et peu inspirée). L'idée de transformer une femme de ménage en enfant stellaire n'est pas nulle.

Les Wachowski devraient soit assumer leur versant parodique et leur humour régressif à la Mel Brooks, soit tenter ce qu'a réussi Sergio Leone: glisser progressivement de la parodie ou le B vers la prise au sérieux du genre, restaurer, même pour une courte période, une ancienne tragédie en lui insufflant un sens contemporain et yen souffle subversif. Ils le pourraient presque, mais n'en font rien, immobilisé par le souvenir de l'époque où ils dominaient le monde, incitaient des millions de gens à mettre une même paire de lunettes ridicule sur des costards pour avoir l'air de rebelles dominants, et où toutes les toilettes d'entreprise du monde capitaliste étaient tapissées de posters de Carrie-Anne Moss.