Forum de FilmDeCulte

Jeanne, une jeune femme timide, travaille comme gardienne de nuit dans un parc d’attraction. Elle vit une relation fusionnelle avec sa mère, l’extravertie Margarette. Alors qu’aucun homme n’arrive à trouver sa place au sein du duo que tout oppose, Jeanne développe d’étranges sentiments amoureux envers Jumbo, l’attraction phare du parc.

En voyant Noémie Merlant, nouvelle égérie du cinéma d'auteur français, en tête d'affiche d'un film sur une femme enfant un peu autiste qui tombe amoureuse d'un manège, on pouvait craindre un de ces films de genre français frileux qui évite le fantastique comme s'il s'agissait de quelque chose de sale et où l'amour interdit allait servir d'énième métaphore sur la tolérance face à la différence. Il n'en est rien.

Dès ses premières minutes, pilotées par une Emmanuelle Bercot une fois de plus remarquable dans un rôle de mère adolescente sursexuée pourtant quelque peu caricatural, un humour cru inattendu surprend et donne le premier des nombreux tons qui parcourront ce premier film de Zoé Wittock. Par la suite, le film aux apparences déjà intemporelles - seul un portable vient jurer avec le look ringard des vêtements et des voitures - affiche ouvertement ses influences '80s comme si la réalisatrice avait choisi de développer ce que certaines séquences du Christine de John Carpenter pouvaient avoir de romantique ou de rejouer la communication entre humains et vaisseau extra-terrestre de Rencontres du troisième type à la sauce premier rencard.

Plus assumée encore est la référence à Under the Skin et pourtant jamais le film ne partage la bizarrerie du film de Jonathan Glazer. Donnant parfois dans l'humour absurde conscient du saut de foi demandé par son postulat, Jumbo a pour vocation d'être plus accessible sans pour autant se dédire.

D'ailleurs, ce sont les scènes muettes dans une nuit de néon, capturant à la perfection le caractère hypnotisant des lumières de la fête foraine et des mouvements des machines, qui sont les plus réussies. À coté, le drame humain s'avère trop grossièrement écrit pour emporter le morceau. Le virage vers un propos sur le rapport entre la mère et la fille, visiblement le véritable sujet du film, apparaît moins abouti.

Reste un film sur un fantasme infantile à l'onirisme amblinien charmant.

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Et quand est-ce qu'on voit Nightingale de la nana qui a fait le Badabook. ça l'air pas mal.

Télécharge.

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Oui il est dispo depuis longtemps. Très bon film. Aucune date de sortie prévue que ce soit en salles ou en vidéo/SVOD.

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CroqAnimement votre

Passé par Berlin et Gérardmer, le film a une petite réputation culte. Bon, j'ai été déçu. La jeune réalisatrice a du talent (et a bien aimé Under the Skin) mais le manège tourne en rond après la première demi-heure et j'ai fini par avoir la nausée - marre de ce personnage, de cette atmosphère hystérique, du côté neuneu de tous les personnages. Noémie Merlant est par contre épatante, j'espère qu'elle sera nommée aux César pour ce rôle hyper casse-gueule.

2/6

Vu que vous citez tous Under the skin, quelqu'un a vue le dernier Glazer sur Mubi? Qu'est-ce qu'il vaut?

Ah merde raté la séance hier soir, bien envie de le voir quand même.

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CroqAnimement votre

Ça ne me tente tellement pas ce film..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je prévois un joli bide en salle.

Ça va être une sortie minuscule mais c'est sûr que ça va pas attirer les foules.

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CroqAnimement votre

Zoé Wittock sera quand même la nouvelle kween du Film Twitter français.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tellement prévisible, oui.

840 entrées sur 90 salles hier mercredi pour «Jumbo», soit une moyenne de... 9 spectateurs/cinéma
Pitch: Jeanne (Noémie Merlant) tombe amoureuse de Jumbo... un manège d’un parc d'attraction doté de 6 tentacules, moitié poulpe moitié pelleteuse. Budget 3M€

Après le film où Christophe Lambert développe une relation passionnelle avec son briquet, Ryan Gosling avec une poupée gonflable, Joaquin Phoenix avec la voix de répondeur téléphonique, Jean Dujardin une veste en daim à frange, le postulat n'a pas grand-chose d'original il me semble et constitue peut-être même un sous-genre en soi dans le genre plus générale de l'obsession maladive.

Ouch... Mais 90 copies c'était totalement suicidaire.
Je voulais y aller mais les retours sont vraiment pas dingues. Je vais essayer quand même en plus je connais les prods.

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CroqAnimement votre