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MessagePosté: 02 Mai 2019, 17:46 
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Je suis un inconditionnel des courts métrages du duo donc je n'ai pas été trop surpris par le film qui est dans la parfaite lignée de ce qu'ils ont déjà fait (on pourrait même imaginer que c'est une version longue de Tant qu'il restera des fusils à pompe) mais j'imagine que pour un novice ce doit être un sacré choc. Pas forcément dans le bon sens d'ailleurs et il suffit de se fier à la note IMDB désastreuse pour comprendre à quel point il doit laisser pas mal de monde sur le carreau.

Car oui c'est un film/monde extrêmement singulier, bizarre qui déploie une poésie d'une naïveté presque comique et des dialogues tellement premier degré et puérils qu'ils semblent avoir été écrit par un adolescent. Mais c'est justement tout ça qui le rend si précieux à mes yeux. Ce que j'ai toujours aimé chez ce duo c'est leur profonde et unique sincérité. Je ne vois absolument aucune pose, aucun clin d'oeil, aucune ironie mais au contraire une fervente et bouleversante sincérité de chaque instant. Alors vous me direz que si le film vous semble nanardesque, ça ne le sauvera pas. Mais pour peu qu'on soit sensible à la mélancolie fragile de ces petits blancs des banlieues pavillonnaires qui se rêvent soldats de Call of Duty et personnages de Mortal Kombat (un perso s'appelle littéralement Rayden) mais qui restent des petits blancs fragiles, on sera touché au cœur.

Du coup le film devient vraiment émouvant dans cette manière de nous montrer ces hommes, présentés comme de violents monstres, se replier vers un personnage de femme mythologique et vivre comme des enfants dans un monde déréalisé de grosses villas en bord de mer. Puis il y Paul Hamy et son magnétisme dingue, le mec est habité et chacune de ses apparitions fait vibrer le film d'une façon particulière. Je comprends pas qu'il reste à la marge comme ça alors que c'est sans doute l'un des tout meilleurs acteurs français actuel. Content aussi de retrouver Sebastian Urzendowsky, échappé d'Un amour de jeunesse de Mia Hansen-Love. Globalement j'aime d'ailleurs tous les acteurs, tout est fait pour qu'on tombe amoureux d'eux, qu'on les désire (même si étrangement le film élude presque totalement la question de la sexualité à part un petit cuni dans une très jolie scène).

Vraiment j'aime énormément, c'est évidemment très fragile et je conçois parfaitement que l'on trouve le film totalement ridicule
ce moment où après avoir lu la lettre de Mickael, Camille, commence à faire des mouvements de gymnastique, ou encore quand l'un d'eux s'immole et qu'un bref flashback (ou une image du paradis ?) nous le montre mangeant des nouilles instantanées avec le premier mec qui a été tué, :shock:
mais de mon côté j'ai envie d'être avec eux, de faire partie de ce groupe de faux mauvais garçons dans ce paradis perdu artificiel fait de PS4, de Sunny Delight et de siestes l'après-midi. Un monde d'enfants pas si sauvages que ça finalement qui aimeraient juste rester éternellement auprès de leur mère nourricière.

Il y a une rythme particulier, très calme, très apaisé alors qu'on nous parle de postapocalypse et de monstres violents. C'est sans doute aussi l'aspect insulaire du film, profondément corse finalement (même si le film se déroule sur une île imaginaire) et qui là encore apporte une vraie singularité. C'est ce mélange de jeux-vidéo (Vinel est un gros joueur, suffit de suivre son insta), d'existentialisme, de rap (il y a une tirade à un moment qui m'a rappelé cette punchline de PNL "je me ballade dans les beaux quartiers avec le seum qui fait peur aux riches"), et d'une nostalgie adolescente déchirante. A cette image les derniers moments, les derniers plans et la voix off
"que notre amour soit porté en étendard"
et ce cut ça m'a foutu des frissons et les larmes aux yeux (excellente BO par ailleurs). Ce cut
sans doute très frustrant pour la majorité du public (on coupe la dernière scène d'action) mais c'est tellement pas le projet du film que ça paraît on ne peut plus cohérent et la mélancolie de ce combat à imaginer ne rend l'ensemble que plus émouvant.


C'est en tout cas une voix totalement unique qui s'élève dans le cinéma français, tellement loin de tout ce qu'on voit habituellement. A ranger d'une certaine manière avec Mandico dans ce nouveau cinéma français de "genre d'auteur" (d'ailleurs le film aurait très bien pu s'appeler Les garçons sauvages). Cependant contrairement à Mandico ce cinéma n'est pas une recréation patchwork d'une infinité d'inspirations et de références. Au contraire j'ai l'impression d'un cinéma construit sur autre chose que la mémoire collective cinéphile et qui au contraire semble presque la fuir. Ca va faire 5000 entrées, c'est dommage mais en même temps c'est tellement radical qu'on pouvait difficilement imaginer plus. Quel dommage que le film n'ait pas été pris à Cannes l'année dernière, il aurait été tellement mieux à la SIC à la place de l'arnaque Diamantino. Bref allez-y si vous en avez la possibilité.

5/6

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MessagePosté: 02 Mai 2019, 18:23 
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Leur interview dans "Trois couleurs" m'avait rendu un peu curieux. Je voyais le genre mais je me disais qu'ils prendraient peut-être bien le pouls du temps, comme on dit (en s'inspirant des jeux vidéos, des images éparses qu'on trouve sur internet, Tumblr, youtube) et donc j'ai été déçu en voyant la bande-annonce et en retrouvant formellement certains codes du film d'auteur français "esthétisant" (mot que je déteste). Peut-être que le film est plus audacieux mais en lisant l'interview, je pensais au Gregg Araki des débuts, lequel me paraissait bien plus inventif.
Ton avis, pour méritant qu'il soit, ne me donne pas plus envie d'ailleurs, plutôt moins même ! Je dis ça sans mauvais esprit hein.


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MessagePosté: 02 Mai 2019, 18:43 
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Ce film m'intrigue beaucoup, vous conseillez d'avoir vu leurs courts métrage avant ou pas ?

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MessagePosté: 02 Mai 2019, 19:59 
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Grosse déception, j'avais bien aimé leur court After School Knife Fight, qui était même ce que j'avais préféré du programme de 3 courts Ultra Rêve sorti l'an dernier, celui-ci je l'ai trouvé abominable, bien plus que Diamantino que tu cites, que je trouve beaucoup plus singulier et original (et dont je peux comprendre également le rejet). Jessica Forever ne m'a finalement pas semblé si original, comme un croisement de Mandico (dont il partage un même fétichisme, même si celui de Mandico me semble bien plus assumé et utilisé à plein) et Virgil Vernier (j'ai trouvé une certaine similarité avec le segment sur les légionnaires dans Sophia Antipolis, ce même attrait pour les zones pavillionaires, mais Poggi & Vinel me semble à des années lumières de la qualité du cinéma de Vernier). Hormis Hamy (qui est quand même loin du meilleur de ce qu'il peut donner) et Urzendowsky je trouve le reste du cast extrêmement mauvais (en premier lieu Aomi Muyock), les SFX font cheap (l'immolation est au niveau de l'explosion du ministère dans Nocturama) et surtout le film n'a absolument rien à raconter, comment le dit très bien Art Core

Art Core a écrit:
Mais pour peu qu'on soit sensible à la mélancolie fragile de ces petits blancs des banlieues pavillonnaires qui se rêvent soldats de Call of Duty et personnages de Mortal Kombat mais qui restent des petits blancs fragiles, on sera touché au cœur.

Mais qui va être touché par un tel sujet, cette histoire d'enfants/adolescents attardés qui recherchent la protection de leur mère tout en étant purement réductibles aux actes violents qu'ils ne peuvent s'empêcher de commettre? Et puis

Art Core a écrit:
Au contraire j'ai l'impression d'un cinéma construit sur autre chose que la mémoire collective cinéphile et qui au contraire semble presque la fuir.

Ils utilisent tout de même le Funeral of Queen Mary de Purcell, ça ne peut pas être innocent, comment se place alors leur film par rapport à Orange Mécanique, qu'apporte-t-il de plus ou de différents ?

1/6 et déjà une place réservée dans le flop de fin d'année.


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MessagePosté: 02 Mai 2019, 20:08 
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Lohmann a écrit:

Art Core a écrit:
Mais pour peu qu'on soit sensible à la mélancolie fragile de ces petits blancs des banlieues pavillonnaires qui se rêvent soldats de Call of Duty et personnages de Mortal Kombat mais qui restent des petits blancs fragiles, on sera touché au cœur.

Mais qui va être touché par un tel sujet, cette histoire d'enfants/adolescents attardés qui recherchent la protection de leur mère tout en étant purement réductibles aux actes violents qu'ils ne peuvent s'empêcher de commettre?



Les Internautes de 7 à 77 ans et (mais c'est un marché de niche) les agrégés de philo entre 40 et 70 ans.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 09:00 
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bmntmp a écrit:
Leur interview dans "Trois couleurs" m'avait rendu un peu curieux. Je voyais le genre mais je me disais qu'ils prendraient peut-être bien le pouls du temps, comme on dit (en s'inspirant des jeux vidéos, des images éparses qu'on trouve sur internet, Tumblr, youtube) et donc j'ai été déçu en voyant la bande-annonce et en retrouvant formellement certains codes du film d'auteur français "esthétisant" (mot que je déteste). Peut-être que le film est plus audacieux mais en lisant l'interview, je pensais au Gregg Araki des débuts, lequel me paraissait bien plus inventif.
Ton avis, pour méritant qu'il soit, ne me donne pas plus envie d'ailleurs, plutôt moins même ! Je dis ça sans mauvais esprit hein.


Oui c'est pas du tout pop dans la contemporanéité comme pouvait (peut ?) l'être Araki. C'est bien plus sec. Et le côté internet tumblr, youtube c'est finalement très en retrait alors que c'est plutôt présent dans leurs courts. Mais je comprends que mon texte donne pas envie, c'est un film difficile à conseiller d'une certaine manière, vraiment dans un "délire" particulier. Impression rare d'un film appartenant à une sous-culture particulière ne s'adressant qu'à la niche constituée de ses aficionados. Sous culture paradoxalement inidentifiable et sans dénomination.

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 09:01 
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Cover a écrit:
Ce film m'intrigue beaucoup, vous conseillez d'avoir vu leurs courts métrage avant ou pas ?


Je dirais que non, ça pourrait te dissuader de y aller si tu n'accroches pas, ce qui serait dommage.

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 09:14 
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Lohmann a écrit:
un croisement de Mandico (dont il partage un même fétichisme, même si celui de Mandico me semble bien plus assumé et utilisé à plein)


Le rapport à Mandico me semble vraiment plus conjoncturel qu'esthétique ou même idéologique. Le fétichisme des deux n'a pas grand chose à voir.

Lohmann a écrit:
et Virgil Vernier (j'ai trouvé une certaine similarité avec le segment sur les légionnaires dans Sophia Antipolis, ce même attrait pour les zones pavillionaires, mais Poggi & Vinel me semble à des années lumières de la qualité du cinéma de Vernier).


J'y ai pensé aussi. Il y a une certaine filiation entre les films oui. Le côté insulaire m'a aussi rappelé (de très loin certes), Evolution de Lucile Hadzihalilovic.

Lohmann a écrit:
Art Core a écrit:
Mais pour peu qu'on soit sensible à la mélancolie fragile de ces petits blancs des banlieues pavillonnaires qui se rêvent soldats de Call of Duty et personnages de Mortal Kombat mais qui restent des petits blancs fragiles, on sera touché au cœur.

Mais qui va être touché par un tel sujet, cette histoire d'enfants/adolescents attardés qui recherchent la protection de leur mère tout en étant purement réductibles aux actes violents qu'ils ne peuvent s'empêcher de commettre?


Il me semble que c'est extrêmement contemporain, générationnel. Image d'une jeunesse de la classe moyenne qui, par ennui, par refus de grandir, se fantasme une violence et une mythologie. De ce premier plan génial qui est à la fois un suicide mais aussi un défi à la jackass on est dans cette espèce de rage presque ridicule du petit blanc qui voudrait mettre le feu au monde. D'où aussi ce rapport au rap, le rap pavillonaire d'Orelsan qui n'en est pas si éloigné finalement. Mais tout cela s'incarne une vision purement déréalisée, un fantasme absolu d'adolescent.

Lohmann a écrit:
Art Core a écrit:
Au contraire j'ai l'impression d'un cinéma construit sur autre chose que la mémoire collective cinéphile et qui au contraire semble presque la fuir.

Ils utilisent tout de même le Funeral of Queen Mary de Purcell, ça ne peut pas être innocent, comment se place alors leur film par rapport à Orange Mécanique, qu'apporte-t-il de plus ou de différents ?


Seul faute de goût à mon sens, ça m'a fait sortir du film par sa trop grande évidence et la référence écrasante que ça invoque (même si paradoxalement j'ai du mal à y voir un appel du pied à Kubrick).

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 10:07 
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J'ai l'impression que des topics ont disparu, y avait pas de topic sur Diamantino et sur Sophia Antipolis (j'étais persuadé d'avoir écrit sur les deux) ?

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 10:12 
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Art Core a écrit:
J'ai l'impression que des topics ont disparu,


Cosmo y harcelait sans doute sexuellement Jericho.

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 10:19 
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Bordel ça me ferait mal au cul :twisted:

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 11:03 
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Art Core a écrit:
J'ai l'impression que des topics ont disparu, y avait pas de topic sur Diamantino et sur Sophia Antipolis (j'étais persuadé d'avoir écrit sur les deux) ?

Diamantino tu dois penser à ton texte pour le flop 2018, par contre j’ai pas souvenir d’avoir lu quelque chose pour Sophia Antipolis


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MessagePosté: 03 Mai 2019, 11:06 
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Non mais comme je tweet aussi sur les films des fois je pense avoir écrit sur le forum mais en fait c'était qu'un vulgaire tweet :(.

Sinon j'apprends dans cette excellente interview que leur coscénariste et la coscénariste de Sophia Antipolis comme quoi...

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MessagePosté: 03 Mai 2019, 11:11 
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Ah donc ils ont une fascination pour Richard Kelly, je comprends mieux


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MessagePosté: 05 Mai 2019, 14:56 
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Bon je tente cet aprem, je crois au bon goût d'Art core 8)


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