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C'est ça le film le plus flippant depuis le fil à couper le beurre?

Wohoho, je vous vois venir DE LOIN avec votre excuse toute prête de la hype vu que je vois le film 15 ans après tout le monde, un peu soilé par ce que j'ai pu lire de ci de là (mais vraiment au fond) et je vous arrête TOUT DE SUITE, il n'en est rien.

Au contraire, ce genre de hype fonctionne dans le sens inverse sur moi : je me méfie GRAVE.

Et malgré ça, j'ai quand même réussi à me faire chier devant votre film là...

SPOILERS DE PARTOUT (bon tout le monde l'a vu)

Ca commence assez vite, ça c'est bien...puis après ça s'endort pendant plus d'une demi-heure, et ça c'est pas bien.
C'est même aps que c'est pas bien, c'est que j'ai pas compris quoi...

Surtout que ce VENTRE FLASQUE est partagé entre une espèce de simili-souci de réalisme (on a une équipe de journalistes donc forcément ils vont interviewer des gens) et de bons vieux gros clichés du genre que je supporte plus (l'agent de sécurité qui veut garder le calme mais panique et braque les gens, la gamine qui a besoin de ses antibiotiques qui sont à l'extérieur).

Heureusement, ces archétypes/stéréotypes ne sont pas explorés davantage donc on perd pas de temps et de crédibilité là-dessus mais on en perd quand même vu qu'au final, on se demande pourquoi c'est là si ce n'est pour combler avec du formulaïque tout prêt.

Pour ce qui est des interviews, c'est juste SUPERFLU. Y avait déjà pas des masses de tension, bah là on l'annihile en filmant un vieux garçon cracher son racisme passif sur ses voisins. SUPER.

D'autant plus que le procédé de mise en scène "trahit" quelque peu ses "règles" dans ces séquences avec ce qui semble être un montage (on est censé avoir des rushes et pourtant on a jamais les questions de la meuf, juste les réponses) alors c'est pseudo-justifié par un "tu coupes quand c'est chiant" bien trouvé, bien Tommy mais non. C'est pas bien Tommy.

Et y en plein des petits trucs comme ça qui j'imagine ont déjà été évoqués dans les pages précédentes...comme, effectivement, le coup du rembobinage montré (ça sert à quoi en plus? remontrer le shootage de la vieille? ok, youplaboom, trop utile...peut-être était-ce pour ajouter un dernier soubresaut avant le tunnel d'ennui qui allait suivre, avec les interviews et la quarantine "standard") mais aussi tous ces courts passages d'écran noir, sans son...bah à moins de le vouloir très fort, ça existe pas ce genre de trucs...quand tu coupes ta caméra et quand tu la rallume, sur la bande ça s'enchaîne en un cut, et rien de plus.
L'aspect fictif, "fabriqué", se voit alors trop dans la forme.

Après, dans le dernier tiers, à l'arrivée du "médecin", ça se réveille un peu mais rien n'y fait, le cadrage rarement serré m'empêche toute tension et la trop agaçante mobilité de la caméra ne fait pas illusion chez moi. D'autant plus que ce n'est pas juste extra-diégétiquement qu'elle bouge trop mais même diégétiquement, on a là le PIRE cameraman de tous les temps. Encore une fois, comme pour els écrans noirs, on sacrifie le "réalisme" de l'approche au profit d'un effet de style (qui en plus échoue - pour moi en tout cas).

On notera aussi, comme dans le très moyen Darkness déjà peu tendu, quelques effets de flippe facile (et là aussi, j'achète pas) MAIS qui ont le mérite d'être très bien mis en scène pour le coup (la chute dans la cage d'escalier, Guillem qui tape à la vitre) là où d'autres sont prévisibles (le vieux qui change de place avec Manu pour se foutre devant la grille...mmmm, je me demande vraiment si le médecin récemment mordu va le chopper pour le mordre...ahlala que de suspense).

On frise le ridicule avec la séquence dans l'appartement tout en haut, avec un passage "mais c'est alquelle la bonne clée???" devant la porte, interdit depuis La Cité de la Peur et surtout avec la séquence "information/explication" qui suit et qui frise le nanar (le coup des articles "Fillette possédée" et surtout, SURTOUT, le coup du magnéto comme dans un film d'horreur des années 50, c'est limite nanar).

Disons qu'avant les cinq dernières minutes, j'étais à 2/6. Pour l'effort quoi. Pour quelques effets réussis.
Mais une fois qu'on passe en nightshot...entre l'apparition du gamin à l'étage (qui m'a fait bondir alors que je le voyais pourtant venir gros comme une maison) et SURTOUT l'arrivée du (ou des) "streum(s)" là (qui m'ont juste GLACE LE SANG), là je flippe. Là je passe à 3/6.

Mais pas plus, parce que j'aurais voulu avoir ça tout le long...alors que j'ai eu Le Droit de Savoir.

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C'est marrant, je l'ai aussi vu cette nuit. Beaucoup aimé le dernier tiers, bien flippant en soi... Je trouve ça très mou au milieu mais bon, sur 1h20 ça passe... Pour le coup, sur le débat divix-salles, voilà bien un film que je regrette d'avoir vu sur mon ordi niveau sensation partagée. Mais bon

c'est

Un peu le même constat hormis que la caméra qui bouge ça ne m'a pas autant dérangé, je m'attendais à bien pire honnêtement, surtout que forcément c'est que des plans séquences assez longs et au final c'est pas si dégueu que ça. Sinon constat identique, je rentre bien dedans avec la première intervention chez la vieille là, ce corps qui tombe , ça met bien dans l'ambiance. Je pensais être tenu à la gorge comme ça tout du long et finalement ça s'arrete de façon un peu incompréhensible, tout s'essoufle et puis ça dure, comme ça, en stand by.. Mais bon je mets quand même 4/6 parce que le procédé est malgré tout bien immersif, et j'étais quand même assez crispé pendant la séance, c'était assez efficace sur moi malgré quelques effets un peu lourds et malheureusement incontournables.

Bon. Enfin vu. Pas décu.


Alors d'un côté on a tout le truc foireux, sur le format, le journalisme, la télé... De ce côté, franchement c'est nul. Les "ce serait chouette qu'il y ait une grosse sorte, ... pas un truc grave, ..." répétés, les "jure que tu filmes tout" martelés. C'est lourd. Même lorsque ça devient utile, pour porter témoignage, on a l'impression qu'on est dans le même type de traitement, c'est vraiment la fausse nuance "ouais, mais heureusement qu'ils sont là". Donc c'est vraiment balourd, et si c'était pas le but du truc, franchement, fallait pas le mettre dans le film...


Après, il reste l'intérêt horrifique. De ce point de vue, c'est très bon. Je précise d'abord que malgré mon pseudo et mon intérêt pour le film de genre, j'aime pas trop en sortant d'un film avoir à regarder sous mon lit avant de me coucher... Et si je suis pas du tout déçu, c'est bien plutôt parce qu'il ne fait pas peur, mais qu'il en reste exceptionnel de tension, de montée d'adrénaline, que j'ai aimé ce film. On est franchement pris, par à coups, comme ça, puis par un final exceptionnel.

Maintenant, il reste les temps morts. J'aime bien aussi pas avoir le truc qui monte en continue, avoir le temps de souffler, de profiter de mes premières émotions fortes avant de repartir. Donc je suis content qu'il y ait eu ces temps morts, ça m'a permis de profiter un peu. Sans ça, on passe direct au choc suivant, et on profite de rien. Là, j'ai pu prendre un peu de plaisir.
Mais c'est vrai que j'ai trouvé plus que conne la manière de les gérer, ces repos. Les interviews, c'était assez bidon, surtout pour poser des questions comme celles-là. A la limite, qu'elle s'intéresse au ressenti actuel des habitants de l'immeuble, là, ça aurait pas mal, ça aurait permis de se calmer tout en maintenant le climat horrifique.


Après, ça reste un bon petit film de contamination, au style assez proche de Blair Witch. Quelques clichés, mais c'est pas horrible. J'ai pas été choqué par le magnétophone, plus par les coupures de journaux, je trouve que ça a rien à faire là. Je vois pas ce que le mec peut avoir à faire avec ça. Il fait ses recherches, bon, ok il les enregistre, pourquoi pas. En plus, c'était vraiment utile ici de comprendre ce qui se passait, de remonter à l'origine du truc, même sans savoir exactement ce qu'il en était (virus, possession...). Donc le magnétophone, pour mi, c'était franchement pas grave.

Donc voilà, un film qui fait du bien au ventre, en somme, même si au final ça reste assez classique, une belle progression dramatique, une bonne gestion des rythmes.
Et quelques trucs assez nuls, notamment sur le journalisme, c'est complètement cliché, caricatural, ça dit même pas grand chose et pourtant ça le répète, et puis c'est très mal représenté...

4/6

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

Il parait qu'il y a même des abrutis pour regarder ça en dvd (ou assimilé) plusieurs mois après la sortie ciné !



Moi je me range parmi ceux qui ont aimé.
Malgré les incohérences sur la forme, et la surexplication de la fin, qui m'a géné mais pas longtemps, puisqu'après ça (re)devient bon.

Le film a le mérite de faire court, et même si le début n'est forcément pas passionnant, on rentre finalement assez vite dans le sujet.
Au début, on voit gros comme une maison ce qui va se passer, mais comme c'est plutôt pas mal amené on prend plaisir à voir le truc se mettre en place.

Et puis... le film va crescendo et le plaisant laisse petit à petit sa place à de la petite flippe... puis sur la fin de la bonne flippe.

Bref, un petit film bien réussi.
Pour moi, le premier de son co-réalisateur (pas du tout aimé la secte sans nom, et trouvé Darkness très moyen).
J'hésite entre un bon 4.5 ou un petit 5/6.
Et je compte bien me faire Cloverfield dans les jours qui viennent.

Je m'étais plutôt emmerdé pendant la séance, pas du tout rentré dedans, à la différence d'un Cloverfield. Heuresement que le dernier quart d'heure était un peu plus immersif.

J'avais du metttre quelque chose comme 2/6 à l'époque. Et je n'ai absolu aucune envie de le revoir sur petit écran.

Lol.

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Le "lol" c'est pour le faute dans le titre, ou pour le film en lui même ?

Si c'est la première proposition c'est rectifié, si c'est la seconde, dans le genre camera subjective, un genre dans lequel j'ai du mal à entrer, j'ai trouvé ça bien plus immersif, plus prenant qu'un TBWP, Battle for Haditha, Diary of the dead ou [REC].

C'était pour la faute.

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REC : je ne suis pas spécialement amateur du genre, et donc encore moins connaisseur, mais j'ai trouvé que quelques séquences étaient réussies - - mais que, décidément, ce n'est pas vraiment pour moi -

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There is no such thing in life as normal

Ah moi j'étais hilare. Outrancier.

On m'a vendu ce film comme terrifiant, et voila du coup je suis decu.
Franchement les 20 premieres minutes sont super excitantes. J'ai meme bien flippe quand

Mais tres vite ca tourne a la repetition, autant au debut t'apprehendes ce que sont au juste ces trucs, leur nombre et ou ils sont caches, autant une fois que t'as vu une scene de contact t'as vu toutes les autres... et ces scenes de contact, en l'occurence, ne font pas tres peur, enfin pour moi... donc ca fait mal au potentiel horrifique du film quand tu sais qu;une bonne partie du film repose entierement sur ca.
Et puis ya aussi ce ventre mou avec les interviews toussa... credible mais trop long (dans un film de 1h15, c'est dire...)
J'aime bien l'utilisation de la vision de nuit, et j'ai sursaute pas mal de fois, je dois l'avouer. Mais bon la toute fin est con et cliche.

Gros regret de pas avoir ca en salles quand meme. 3.5/6

lol

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

bon y a du bien et du moins bien ... on est vraiment proche de blairwitch je trouve , avec un petit coté 'je lache pas la caméra' qui par moment n'est plus crédible . Mais dans l'ensemble c'est plutôt pas mal . 4/6

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Ah bah non, tout ça participe à la farce qu'est ce film (surtout le dernier point, qui m'a fait plié en 2). Marrant comme j'ai l'impression qu'on veut y voir un vrai film d'ambiance alors qu'il s'agit d'une mascarade qui ne cache pas sa drôlerie. Très envie de le revoir d'ailleurs.