Forum de FilmDeCulte

Nouvelle adaptation de l'histoire de Jane Eyre, gouvernante de la petite Adèle chez le riche Edward Rochester, un homme ombrageux qui ne tarde pas à être sensible aux charmes de la jeune fille. C'est le début d'une folle passion...

Renovation d un classique de la tragedie par le realisateur de Sin Nombre avec l Alice de Tim Burton et Michael Fassbender. Je pense qu on peut vraiment apprecier le film si on se laisse clairement porter par le romanesque de l oeuvre, qui est quand meme assez indepassable en la matiere. La rencontre entre Jane et Rochester, on dirait presque du Sleepy Hollow, mais la construction est bizarrement foutue (trop lent au debut, trop rapide sur le denouement), et si on est un puriste on objectera que Mia passe son temps a chialer des rivieres (mais elle le fait bien). Autrement, Fukanaga avec son sens de l image tout en ombres et lumieres depoussiere avec conviction le brontosaure sans le trahir par exces de jeunisme.
4/6

Je découvre Fukunaga avec ce film à la réa super classe, à la fois sobre et lyrique, ses décors et sa photo de film d'horreur, et je découvre surtout l'histoire, dont je ne savais rien, bon inculte que je suis, et qui, à ma grande surprise, m'a pas mal accroché, portée par un Fassbender une fois de plus impériale et une Wasikowska qui éveille l'empathie en faisant trois fois rien.
Je suis moins fan de tout ce qui se passe dans le dernier tiers.

4/6

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Il faudrait quand même demander ce qu'il a de drôle ce film.
Je pense à vous, les poufiasses derrières nous au mk2 Bastille, mortes de rire toutes les 30 secondes.

J'ai trouvé que tout était super classe dans le film, la photo, les acteurs, l'adaptation, et surtout la mise en scène (sans oublier le cut au noir final, génial).

Mais curieusement, et sans vouloir faire le vendu, je trouve encore que le JANE EYRE de Zeffirelli, s'il a objectivement plus de défauts - ou moins de perfection - a un supplément d'âme et d'émotion, de vulnérabilité, qui manque au Fukunaga.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste